Allocution du premier ministre A. Tsipras au peuple grec. La choix au peuple souverain. #Référendum
Nous avons livré un combat dans des conditions d’asphyxie financière inouïes pour aboutir à un accord viable qui mènerait à terme le mandat que nous avons reçu du peuple. Or on nous a demandé d’appliquer les politiques mémorandaires comme l’avaient fait nos prédécesseurs. Après cinq mois de négociations, nos partenaires en sont venus à nous poser un ultimatum, ce qui contrevient aux principes de l’UE et sape la relance de la société et de l’économie grecque. Ces propositions violent absolument les acquis européens. Leur but est l’humiliation de tout un peuple, et elles manifestent avant tout l’obsession du FMI pour une politique d’extrême austérité. L’objectif aujourd’hui est de mettre fin à la crise grecque de la dette publique. Notre responsabilité dans l’affirmation de la démocratie et de la souveraineté nationale est historique en ce jour, et cette responsabilité nous oblige à répondre à l’ultimatum en nous fondant sur la volonté du peuple grec. J’ai proposé au conseil des ministres l’organisation d’un référendum, et cette proposition a été adoptée à l’unanimité.
La question qui sera posée au référendum dimanche prochain sera de savoir si nous acceptons ou rejetons la proposition des institutions européennes. Je demanderai une prolongation du programme de quelques jours afin que le peuple grec prenne sa décision.
Je vous invite à prendre cette décision souverainement et avec la fierté que nous enseigne l’histoire de la Grèce. La Grèce, qui a vu naître la démocratie, doit envoyer un message de démocratie retentissant. Je m’engage à en respecter le résultat quel qu’il soit. La Grèce est et restera une partie indissoluble de l’Europe. Mais une Europe sans démocratie est une Europe qui a perdu sa boussole. L’Europe est la maison commune de nos peuples, une maison qui n’a ni propriétaires ni locataires. La Grèce est une partie indissoluble de l’Europe, et je vous invite toutes et tous à prendre, dans un même élan national, les décisions qui concernent notre peuple.
Traduction:Vassiliki Papadaki
109 réactions à cet article
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C’est très courageux, même brillant, croisons donc les doigts jusqu’à ce dimanche 5 juillet, le prépare le cassoulet et le champagne, et même peut être un petit billet de navion pour Athènes...
merci de votre article.-
@sylvie
ça y est ....l’Eurogroupe a pris la décision de ne pas aider la Grèce au delà du 30 Juin ,.
l’ Eurogroupe a donc pris la responsabilité de mettre la Grèce en défaut de paiement / FMI .
mais , au fait ! ...depuis le temps que durent les négociations ...3 ou 4 jours de plus , quelle différence cela fait-il à l’échelle de l’HISTOIRE ?
Bien sûr , tous ces ministres déplorent l’attitude du gouvernement grec ...plus faux-culs tu meurs !!!!
Mai 2005 => juin 2015 ...va-t-on assister à un retour de bâton ?
Il reste l’hypothèse (peu probable certes !) : que le FMI accorde un délai de 4 à 5 jours à la Grèce .....ce qui ridiculiserait l’Eurogroupe.à suivre....
@+
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@sylvie
La vraie question est de savoir s’il y aura des signes que la population europeenne comprend que la crise grecque est UNIQUEMENT une affaire de corruption institutionnalisé et si ceux qui gèrent cette crise reculeront alors devant les consequences de cette prise de conscience.... .il est instructif de constater que la seule décaration intelligenteaujourd’hui est venu de DSK....Preuve de plus que toute la campagne contre ce dernier a été une manipulation politique.... du meme type que cette crise grecque., justement. Un assemblage de mensonges au service d’une enorme escroquerie. Il ne reste pas une once de vérité dans ce que l’on nous raconte.Pierre JC Allard -
c’est encore pire que l’on pouvait le craindre...
En excluant le ministre grec de la réunion de l’Eurogroupe les membres de ce « groupement » ont entériné le fait que la Grèce ne faisait déjà , à leurs yeux , plus partie de la zone Euro ..
L’Eurogroupe n’a aucun pouvoir de décision mais le symbole est fort des dérives dont sont capables les institutions Européennes.
Tata Merkel va devoir
1) virer son ministre des finances qui , semble-t-il , fait partie des instigateurs de cette forfaiture ,
2) présenter des excuses aux GRECS et , enfin , se pencher sur le problème politique soulevé par le gouvernement grec.
Cela vaut pour tous les chefs d’état de la zone Euro qui ont laissé leurs sous-fifres faire cette ENORME CONNERIE .
lire Jacques Sapir sur ce sujet@+
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@Pierre JC Allard
bonjour,
effectivement , espérons que toute l’Europe va s’emparer du débat pour remettre le « train sur les rails » ou faire sauter la « locomotive ».
@+
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@jmdest62
Depuis 2005 on sait que la démocratie n’est pas le point fort de l’UE. Depuis hier, exclusion des représentants grecs pour parler de la Grèce, on doit constater qu’à Bruxelles nous ne sommes plus tout à fait dans une République. Nous sommes plutôt dans un vague consulat, à géométrie variable, avec des consuls qui auraient des pouvoirs et des valets qui auraient des devoirs.En parlant de « propriétaires » et de « locataires » Tsipras, en douceur, a tapé juste. C’est bien à des rapports de ce type que l’UE obéit désormais ! -
@Pierre JC Allard
« Preuve de plus que toute la campagne contre ce dernier a été une manipulation politique.... »
Exact. Les puissants ne sont jamais embêtés et encore moins envoyés en prison pour des affaires de moeurs.
Voici ce que déclarait DSK, 3 semaines avant son arrestation.
https://www.imf.org/external/np/speeches/2011/041311.htm
Sans doute ce qui a provoqué sa chute... -
Tsipras aurait pu se fouler un peu pour expliquer l’historique du peuple grec qui, durant des décennies, a élu démocratiquement des politiques incapables dont il paye le prix depuis quelques années et, après des efforts qui commençaient à porter des fruits, a finalement opté pour la démagogie de Syrisa, aujourd’hui.-
@Jean-Pierre Llabrés
des efforts qui commençaient à porter des fruits
Oui, ce n’était qu’un début aux yeux des dirigeants de l’UE ; mais c’est au peuple grec déjà réduit à la misère que vous devez l’expliquer pour le pousser à voter oui. -
@Dwaabala
Quoi qu’on en pense, les peuples ayant voté démocratiquement pendant des décennies pour des politiques ineptes finissent toujours par payer les turpitudes de leurs gouvernants passés.
Ainsi, à travers le quinquennat Hollande, les Français payent les turpitudes du quinquennat Sarkozy, par exemple... -
@Jean-Pierre Llabrés
C’est tourner le dos à la réalité dans laquelle les peuples sont appelés à se prononcer, et si finalement c’est pour arriver à s’aligner sur Schauble et Lagarde : Les Grecs doivent payer, comme dans votre premier commentaire, vous ne faites pas mieux que les peuples en question. Tout raisonnement est superflu. -
@Jean-Pierre Llabrés
Ouais, ouais, ouais !! TINAThatcher nous a déjà fait le coup et on voit parfaitement, avec quelques semaines de recul (au moins !!) ce que ça a donné...
Arrêtez de nous faire chier avec vos politiques de « tout pour les uns et rien pour les autres ».
Avec des gens comme ça, c’est Kalachnikov qui fait fortune.
Quand on viendra faire péter votre maison, ne venez pas pleurer.
Répartition, justice, liberté, etc... Ca vous parle ??
Ca coûte cher ??
Ben oui, ben oui, ça coûte cher...
Venez faire un tour dans le golfe du Morbihan ou ailleurs voir combien de voiliers pourrissent au mouillage pendant qu’on galère comme des cons...
179 trimestre de labeur au compteur et pas droit à la retraite.
Ca vous parle ??
Vous voulez qu’on mette de l’huile et qu’on crie « encore, fais-moi mal !! ». -
Il est regrettable que M. Tsipras n’ait pas mentionné le résultat des travaux de la commission d’audit sur la dette de la Grèce, ni ne l’ait évoquée lors de sa rencontre avec les membres de la Troïka : FMI, Banque centrale européenne et commission européenne.
Car ces résultats sont sans appel : La dette grecque après enquête minutieuse est considérée dans son intégralité comme une dette frauduleuse.
De ce fait, il en découle qu’elle ne doit pas être remboursée et que la Grèce est parfaitement dans son droit de la rejeter intégralement et même d’exiger le remboursement des sommes payées. Mais bien sur, il faut un certain courage politique pour dire cela.
Malgré tout, je suis bien curieux de savoir ce que dira le peuple grec et si M. Tsipras assumera ses paroles en cas de rejet du peuple pour le paiement de la dette.
L’avenir nous le dira très prochainement.
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@Depositaire
oui, la réponse dimanche en 8, mais vous avez raison sur l’audit de la dette, je pense cependant (j’imagine) que c’est évoqué en petit commité -
@Depositaire
Il ne l’a pas évoqué pour une raison très simple : cette commission est bidon.Sinon cela voudrait dire que Mr Tsipras est un gros abruti
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@Depositaire
http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/06/18/un-rapport-parlementaire-qualifie-la-dette-grecque-d-illegale-et-illegitime_4656831_3234.html
Lancée le 17 mars par la présidente du Parlement grec, Zoy Konstantopoulou, cette commission a auditionné ces dernières semaines des dizaines de témoins, dont l’ancien représentant de la Grèce au Fonds Monétaire International (FMI), Panayiotis Rouméliotis, afin d’évaluer si tout ou partie de la dette grecque, des années 1980 à nos jours, pouvait être considérée comme illégale ou illégitime. L’emphase a été portée sur la période de 2010 à 2015, c’est-à-dire sur l’examen de l’explosion de la dette dans le cadre des mémorandums imposés par les créanciers du pays, ces accords-cadres introduisant en Grèce des réformes d’austérité en échange de 240 milliards d’euros de prêts.En somme, sont odieux les emprunts réalisés de 2010 à 2015 (et qu’en est-il pour la dette remontant à plusieurs décennies auparavant ?), c’est-à-dire des prêts consentis pour que la Grèce puisse faire face à ses difficultés... -
@Jean-Pierre Llabrés
Si cette Dette est illégale et viole la constitution grecque comme se fait-ce que le gouvernement grec ne la dénonce pas ?? -
@Depositaire
mettre fin à la crise grecque de la dette publique.
Cela ne vous suffit pas, dans un discours de trois minutes ? Vous vouliez un cours d’économie financière ? -
@Depositaire
En effet !
Jacques Sapir décrit parfaitement le mécanisme éhonté de la création de la
dette grecque.
En 1 page tout est dit, du coup on comprend aussi ce qui s’est passé dans
d’autres pays du sud de l’europe, qui pourraient fort bien se retrouver
dans la même situation. -
@tf1Groupie
Des sources mon ami, des sources !! Vous semblez être au fait de beaucoup de choses alors que de grands économistes démontrent le contraire de vous...
Mais vous êtes vous même probablement un grand expert en économie...
Mais diable !! Que faites-vous donc à traîner avec des pègreleux béotiens sur Agoravox au lieu de vous concentrer sur votre bureau à Wall Street ?? -
@Jean-Pierre Llabrés
Tous les memoranda signés par les gouvernements précédents ont été entérinés par le gouvernement de Tsipras. 400 textes ont été avalisés.
La motion du PC grec qui voulait les supprimer n’est même pas passée à la discussion au Parlement.
Cette Commission ne sert qu’à détourner l’attention. -
À tf1Groupie « cette commission est bidon »
Autrement dit fausse ?
Attention à ce que tu écris : ce n’est pas parce que cette commission ne fait pas autorité qu’elle serait ’’bidon’’ !
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@Croa
C’est tout-à-fait ça : elle ne fait pas autorité, sinon quelqu’un l’aurait déjà invoqué dans les débats en cours, le gouvernement grec par exemple.Elle est inutile, sans valeur, sans crédibilité, bref bidon.
Ou encore, illégitime ni démocratiquement élue. -
@tf1Groupie
« ....Elle est inutile, sans valeur, sans crédibilité, bref bidon.
Ou encore, illégitime ni démocratiquement élue. ... »
c’est la « Commission Européenne » que vous décrivez là , NON ?@+
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Un grand Bravo pour Tsipras. IL y a tout dans ce texte, c’est sans doute pour cela que s’organise un silence suspect autour de lui. On rêve de dirigeants qui seraient capable de nous parler ainsi ! Vous voyez Hollande, ou Sarko, clamer : « L’Europe est la maison commune de nos peuples, une maison qui n’a ni propriétaires ni locataires » ?
Et chapeau bas pour la manière et la subtilité de la démarche politique qui a conduit les responsables de Syriza à prendre cette décision. Il ont belle mine les pisses vinaigre qui nous abreuvaient ces dernières semaines avec du « capitulation de Tsipras » à tous les repas....-
@CN46400
s’organise un silence suspect autour de lui.
C’est ce que j’ai constaté et c’est la raison du passage de ce discours encore tout chaud sur AV. -
@CN46400
Les Français ont mauvais esprit, ils sont aigris ; les autres peuples gobent ce qu’on leur dit, sauf, sauf, qu’au final il y a de plus en plus de gens qui, s’informant autrement, pensent autrement ; c’est tout bête, hein ? -
@alinea
Les autres peuples sont des cons parce qu’ils ne sont pas aussi lucides que vous ?
Un peu simpliste non ?En fait les autres pays se bougent au lieu de râler, c’est pour cela que que de plus en plus de Français qui en ont marre de ce mauvais esprit partent utiliser leurs talents à l’étranger.
Mais on restera l’irréductible village chantant les deux pieds dans la mouise.
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@tf1Groupie
Ah oui, quitter le navire qui coule, c’est audacieux !! C’est une façon de voir les choses qui ne m’étonne pas du donneur de leçons que vous êtes. Tsipras, un abruti !! oui au moins, mais pas plus que vous je pense ! -
@tf1Groupie
J’ai pas dit ça !! j’ai l’impression que la désinfo comme quoi la Grèce va coûter un bras marche bien partout, et ici, je suis aux premières loges pour voir que beaucoup ont mauvais esprit !
Je n’ai aucune prétention sur le sujet, j’aime bien les Grecs, c’est tout ! -
@alinea
« les autres peuples gobent ce qu’on leur dit » cette citation est bien de vous, non ?
Mais peut-être l’ai-je mal interprétée -
@Allexandre
Ce n’est pas une façon de voir les choses, c’est un constat (oui je sais, pour toi c’est compliqué !) : ce pays décourage. Et ce n’est pas parce que j’ai les yeux ouverts que ce constat me satisfait.A part te défouler sur les gens qui n’ont pas les mêmes analyses que toi, qu’est-ce que tu fais de ta vie ?
Quand je vois tes théories fumeuses sur la guerre de sécession et la machine à vapeur je ne suis pas près de faire des complexes. -
@tf1Groupie
C’est ce qu’on nous en dit tf1 ! mais derrière ce qu’on nous en dit, on sait que, comme ici, beaucoup pensent autrement ! En Allemagne notamment. -
On le voyait venir. Le « peuple » votera pour le maintien dans l’U.E. et dans la zone euro - c’est ce qu’il veut à 80 % - annulant ainsi le programme approuvé dans les urnes le 25 janvier.
Cela fait que les Grecs vont morfler un max, et Tsipras, qui aura fait renier ses promesses de janvier - sans doute par d’autres électeurs que ceux qui l’avaient porté au pouvoir avec une majorité relative - par le « peuple », pourra s’en laver les mains et laisser négligemment tomber.- Tu l’as voulu, Georgios Dandinos.-
Bonjour, César Castique
La question ne portera pas sur le maintien ou non de la Grèce dans la zone Euro et a fortiori dans l’UE, mais sur les mesures drastiques que cette dernière entend imposer aux Grecs.
En l’occurrence, c’est clairement un bras de fer qui est engagé par Tsipras avec l’UE : soit l’Union Européenne assouplit significativement, et très vite ses prétentions, soit la Grèce sort de l’Euro et engendre une situation de chaos pour les pays qui l’auront poussé dans cette voie.
Bien joué !
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@César Castique
Merci, Madame Soleil. -
@Dwaabala
Vous auriez pu dire Votre Majesté Impériale !! Plus approprié pour César -
@Fergus
Vous avez raison, sauf que la sortie, en cas de sortie, ne sera pas tranquille, ce sera une « extraction » avec douleurs et tous les mensonges dont les arracheurs de dents sont capables...La Grèce deviendra alors, grandeur nature, un cas d’école. Un exemple pour ceux des états soucieux de leurs intérêts ou bien pour les « consuls » dans leur volonté de plier les éventuels récalcitrants.La chance de la situation, c’est la valeur intellectuelle et politique, de l’équipe qui gouverne actuellement à Athènes. -
@Allexandre
Entre grands conquérants (le vol de l’aigle impérial s’appuyait aussi sur deux ailes), il y a connivence. -
@Fergus
Il n’est pas certain que les Grecs, s’ils se prononcent par référendum, votent l’option choisie par leur gouvernement ... En effet, comme les autres peuples, ils ont peur des conséquences inouïes que leur prédisent les européïstes.L’Europe de Maastricht a été élaborée pour accentuer la suprématie du libéralisme - dans tous les domaines. Et une fois pris dans la nasse, il paraît difficile d’en sortir - à moins que des dirigeants plus courageux que d’autres (majoritaires) coupent nœud gordien.Vous pensez que Tsipras a « bien joué ». Peut-être. Mais il peut aussi apparaître comme quelqu’un qui se lave les mains : le peuple aura tranché, il (c’est ce qui serait remarquable pour un homme politique) se conformera à la volonté des citoyens. Mais quid de sa carrière politique ? Pourra-t-il continuer à gouverner après la consultation populaire - si elle a bien lieu, un rebondissement inattendu est toujours possible - ?Quoiqu’il en soit, la grande majorité du peuple grec en bavera encore pendant des années !Bonne soirée,RS -
@Fergus
"En l’occurrence, c’est clairement un bras de fer qui est engagé par Tsipras avec l’UE : soit l’Union Européenne assouplit significativement, et très vite ses prétentions, soit la Grèce sort de l’Euro et engendre une situation de chaos pour les pays qui l’auront poussé dans cette voie. Bien joué !"Pour moi, le schéma que j’ai imaginé est le seul qui permette à Tsipras de ne pas bouffer son pharion face à son électorat, tout en conservant les 35 ou 37 milliards de fonds structurels, prévus pour la Grèce par l’U.E,, dans le budget pluriannuel 2014-2020.
@Dwaabala @Allexandre
Je prends date, les gars. Ce qu’il y a de bien, c’est qu’on n’aura pas longtemps à attendre pour savoir si j’ai vu juste…
@ Richard Schneider
« Quoiqu’il en soit, la grande majorité du peuple grec en bavera encore pendant des années ! »
C’est exact, mais je pense qu’il vaut mieux en baver dans un pays souverain que dans un protectorat germanique.
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@Richard Schneider
Tsipras est pris dans un réseau de contradictions, dont la seule issue lui semble ce bottage en touche....S’il était vraiment en accord avec lui même, il claquerait la porte de l’Europe : Dette annulée, le grand large, des perspectives qu’il choisirait, loin de cette BCE « méprisante »...Mais apparemment il préfère continuer à solliciter une perfusion, tout en la critiquant....Un malade vraiment pas facile à soigner....Sauf qu’évidemment, le contrat n’est pas en accord avec ses promesses, son projet électoral, qui ne pouvait marcher que si l’Europe le finançait.Tout cela donne le tournis, et sans doute à lui aussi. Il ne sait comment s’en sortir, sauvegarder son avenir politique. Car certains parlent déjà de trahison. On nage dans la schizophrénie.. Faisant mine de ne pas accepter le traitement sans lavant les mains, Il file donc le mistigri au peuple grec,qui n’en voulait pas vraiment, mais....C’est en ce sens que ce référendum était hautement prévisible, si l’on veut aller au bout d’une certaine logiqueAvec ça, il a retrouvé donc sa présentation révolutionnaire lance des invectives, tirant sur le baudet qui veut l’aider :« Il ne faut pas humilier un peuple ».....Pour moi, il s’agit d’une lâcheté d’un homme qui ne veut pas affronter les contradictions prévisibles, démagogiques, pour lesquels il avait été élu, avouer que son programme ne tenait pas la route, ou du moins,qu’il s’était permis de tirer un chèque en imitant la signature de l’Europe.Car on n’a jamais vu un leader,faire des promesses, en attendant une aide extérieure pour la financer. Citez moi un précédent !Deux mois que ça dure, et ce n’est pas fini.......A chercher toujours les limites, attention, il pourrait se passer ce qui s’est passé en 14, quand personne ne voulait la guerre, mais où personne ne voulait perdre la face..L’UE, ce n’est pas que la grosse Allemagne, c’est aussi plein de petits pays, pauvres, qui doivent financer, et qui s’impatientent , pour ne pas dire plus, devant le patient grec..Les milliards de subvention ne sont tout de même pas un rêve, se gargariser de « troïka » et de politique libérale, est un peu facile, même si ce n’est pas faux, mais la Grèce participe tout de même à ce projet commun depuis belle lurette maintenant. Elle a signé des deux mains certains textes, certains traités, reçu plus de subvention par tête d’habitant que n’importe quel pays....Je ne suis pas dans le secret des dieux, mais j’ai cru comprendre tout de même que l’UE est un peu échaudé par les précédent plans, qui n’on abouti qu’à une répétition quand la grèce ne décrétait pas une amnistie aux fraudeurs.ce n’est pas pour rien que ce pays s’accroche à l’Europe...Je pense qu’un peu de cet argent colossal, cette ligne de crédit sans fin, siphonné aux distributeurs, à peine cédé par l’Europe, dans la peur d’une faillite, ce qui en dit long sur ce que les grecs savent de leur pays, serait tout aussi utile en ce moment à la Tunisie, dont la démocratie est menacée des deux cotés par des extrémistes, et dont le PIB va s’effondrer pour les raisons qu’on connait. ....L’urgence n’est peut être pas où l’on croit. La tunisie, c’est aussi la porte de l’europe. Et je pense qu’il n’y a pas forcément besoin d’appartenir à ce machin, en ayant filouté un peu pour obtenir une place, qu’on peut prétende à une aide, quand le besoin s’en fait urgent -
@Fergus
Pourquoi de chaos ?
La dette est passée des banques aux Institutions européennes, et la BCE fait tourner la planche à billets, où est le problème ? -
@bakerstreet
On peut aussi penser que le peuple grec a changé ces derniers mois ! du reste de 36% aux élections, il a une grande majorité avec lui aujourd’hui et il sait que pour faire quoique ce soit, il faut le peuple derrière soi ! C’est juste logique ; il a peut-être cru qu’il pouvait garder son minimum de souveraineté, c’est raté, il a besoin de tous pour avancer. Néanmoins, oui, je le trouve moulligasse mais enfin, il n’a jamais dit ( à ma connaissance) qu’il était anti capitaliste ! En tout cas en campagne car il fut , et est sûrement encore, proche de Mélenchon : révolution par les urnes, certes, mais révolution quand même !! Il y a une grande classe moyenne en Grèce, eux n’étaient pas forcément convaincus !!
Ainsi il aurait « gagné les coeurs » après élections alors qu’il savait ne pas pouvoir le faire avant !!
Il faut juste que des investissements non crapuleux se fassent chez eux, et ça, je n’en ai aucune idée ! -
Alinea
Contrairement aux apparences, je suis pour le maintien de la Grèce dans la zone euro, et je défend la zone euro même si elle est bien perfectible. Une exclusion et on rentre dans l’inconnue ; c’est le pari risqué de tsipras : Poussons la surenchère, car ils ne peuvent nous lacher. stratégie dangereuse, tant il y a d’intervenants.L’Europe je pense tout de même que c’est un miracle, par rapport aux avantages : La paix, plus de frontières, peu de latitude offerte à un régime fasciste, et c’est pour ça que le front national ne peut pas voir l’Europe...On a tort de transférer l’omnipotence du libéralisme sur l’Europe, la France comme les autres pays, seraient tout autant à poils sinon plus dans le grand jeu de la mondialisation sauvage. Certaines règles liées à l’écologie ne sont imposables que parce que Bruxelles existe, de façon bien timide c’est vrai, mais le retour aux nations, je n’y voir que du brun. Je reconnais que Tsipras n’a pas la vie facile, balloté par des fllots contradictoires, en dehors et en dedans de son pays...Reste que l’économie on ne peut s’asseoir dessus et vivre ad eternum de subventions européennes tout en critiquant le libéralisme. Il y a là quelque chose de totalement contradictoire qui peut s’expliquer par le fait que les réformes sont très difficiles à imposer dans ce pays miné par un affairisme mafieux et des habitudes d’un autre temps, peu compatible avec l’économie de la BCE ; les réformes qu’il faudrait faire sont très difficiles à imposer, elles ne reposent pas forcément d’ailleurs par l’attaque systématique des retraites aux moins favorisées, comme c’est souvent suggéré : l’UE a suggéré à TSipras de diminuer fortement le budget militaire, une gabegie dans ce petit pays. Quand aux armateurs, au moins un point d’accord entre Tsipras et l’UE, personne n’en parle, ni des paradis fiscaux qui vont avec. Tout le monde se raidit, personne ne veut rien lacher.... -
@alinea
Comme vous le constatez, je suis tout aussi schizophrénique que Tsipras, et Zorro,ayant deux vélos,mais toujours malgré tout, la même façon de pédaler. -
@velosolex
Quand quelque chose est mal bâti, parfois il vaut mieux démolir.et recommencer.
On ne démolira pas l’UE dans la rue, du moins je ne le crois pas ; en revanche le point oppressant et néanmoins le point faible, c’est l’économie et tous ses avatars:la soumission aux US, principalement.
Aussi je ne crois pas une seule seconde que cette destruction d’un empire inique se fasse sans dommages alors que je veux croire, encore, qu’une autre Europe, comme troisième larron puissant dans le monde, pourquoi pas !
Mais il est plus facile de croire au retour en arrière, chacun chez soi ; cependant qu’il nous faudrait bien être chacun chez soi et néanmoins unis ! Si on laisse de côté le scénario catastrophe qui pourtant s’impose ( écologie, politique internationale, folie de la puissance du fric et ainsi de suite), on peut très bien imaginer le réveil des peuples derrière des politiques audacieux.
On nous a vendu la paix comme leurre et on ne voit que la guerre, excusez du peu !
C’est évidemment ce capitalisme à bout de souffle à bout de force qu’il nous faudra éradiquer !! une mince affaire, hein ?!! -
@alinea
Il y a une autre urgence qui devrait nous unir, c’est le climat.Le fond de l’air n’est plus frais du tout....Les limites du libéralisme sauvage et de la prédation sont là, sous nos yeux, imposant un diktat semblable à celle qu’on tente d’imposer aux grecs- Soit vous changez de méthode et de paradigme, ou c’est la fin du monde.On nous dit qu’il est minuit moins deux à l’échelle de l’humanité, et je veux bien le croire. Mais certains se persuadant envers et contre tout qu’il est midi moins deux.Curieusement, les exigences n’existent pas à ce niveau incontournable, alors qu’elles ont incontournables, là où elles ne devaient être que théoriques. Mais l’homme est sûr de sa bonne étoile, et ne veut pas voir plus loin que son portefeuille, qu’il porte c’est vrai sur le cœur.Autrefois, on disait du coeur que c’était l’organe noble de l’homme, là où se trouvait les vrais valeurs.Depuis qu’on les a déménagés pour les mettre au cerveau, tout va de mal en pis. -
@Fifi Brind_acier
Le problème...Vous plaisantez...Un moyen de rallonger la sauce, tout en dévaluant la monnaie. Demain, si cette politique continuait, attendez vous à aller chercher votre pain, avec une brouette de billets, comme en Allemagne à la fin des années 20.On sait d’ailleurs où tout cela nous a mené... -
@velosolex
Le vieux con a un moteur, le jeune fou les cheveux au vent !!
Avec les deux j’ai de bons contacts, même si les deux ont oublié qu’en trois ans, le monde a véritablement changé et qu’on ne peut plus, insouciant ou borné, rester tel que l’on était ou que l’on croyait être ! -
« ...comme en Allemagne à la fin des années 20. »
C’était dans le courant de l’année 1923... Donc, dix ans avant l’accession de Hitler à la Chancellerie. -
À bakerstreet
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Où t’as vu que la Grèce a reçu « plus de subvention par tête d’habitant que n’importe quel pays » ? (Attention à ne pas confondre : Un prêt n’est pas une subvention !) -
@alinea
Pas faut !Coincé entre moto et vélo,docteur jykell et mister Hyde tentent d’ajuster les urgences énergétiques au vieillissement de Holmes.Peut être que sur le tard il est devenu lui aussi un vieux con !Néanmoins il garda du cœur, et resta opposé à la guerre des boersQuand à l’esprit il se ridiculisa tout à fait, quand il se laissa avoir par sa jeune nièce qui réussit à lui faire croire qu’elle avait pris un fantôme en photo.Un grand malentendu.Il aurait voulu être admiré pour ces pièces de théâtre qu’il trouvait sublime, et c’est ce fut ce Holmes, qui fut assez malin pour s’imposer, en dépit de son propre grès. -
@Croa
Grèce, crise de l’euro et corruption : Pierre VerluiseCe n’est pas exhaustif, mais cela donne déjà une petite idéeCelui là aussi n’est pas mal, ou : Où sont passées les juteuses subventions européennes pour l’immigration -
Il est vrai qu’après 2007, la grèce rétrograde au classement des subventions, jusqu’à la septième place, mais les emprunts considérables, basés sur un bidonnage, comme chacun le sait, vont prendre la relève.
On peut dire que ces quelques centaines de milliards d’euro, correspondant à plusieurs plans Marshall, sont tout de façon acquis, et ne seront jamais remboursés, tout le monde sait bien cela, par la peine de se voiler la face ! -
@bakerstreet
Ce premier lien est excellent.
où l’on voit notamment que la Grèce détient haut la main le record de la corruption en Europe.Alors quand je vois toutes les belles âmes qui sur Avox se plaignent encore et encore de la corruption des politiques, pour venir ensuite cautionner les errements grecs.
Franchement y à de quoi douter de la lucidité citoyenne.
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@bakerstreet
Comment on fait quand son élite (! !) est totalement corrompe ?
Le pot aux roses fut offert aux péquins, par médias - et pas tous- interposés, au moment des grands incendies ; avant, de la Grèce, nous n’entendions pas parler !!
Il nous faut aussi prendre la main sur les médias, mais pas que, enfin, vous voyez ce que je veux dire !! -
@alinea
Bien sûr, on ne choisit pas le pays, où l’on né : Erythéen, norvégien, suisse, français, ou grec, on ne nait pas tous avec les mêmes chances. Mais on peut choisir de ne pas fermer les yeux, de ne pas se soumettre au discours ambiant. C’est vrai, il faut beaucoup de courage, comme ce maire, de cette ile grecque, surnommée « l’ile aux aveugles » et qui lui, a choisi d’ouvrir les yeux.L’UE et son miroir aux alouettes et aux distributeurs a précipité la Grèce dans le miroir aux illusions, et à jouer fonction de catalyseur, pour ses péchés véniels, reliés à une économie d’un autre temps, mais pourtant déjà prédatrice, dans une forme de modernité inédite ; c’est elle qui avec onasis a inventé la mondialisation, les montages foireux.Je n’ai pas la solution pour sortir de ce merdier. Peut être aurait il mieux fallu pour Tsipras de claquer la porte de l’europe en laissant la dette derrière lui. Mais la grèce n’est pas un navire qui peut lever l’ancre, ni le veut. Elle veut rester dans l’europe....On revient au point zéro en attendant zorro.Ou godot.. -
@bakerstreet
« Bien sûr, on ne choisit pas le pays, où l’on né... » :Fondamentalement, c’est parce qu’on ne choisit pas ses parents.« ....Erythéen, norvégien, suisse, français, ou grec, on ne nait pas tous avec les mêmes chances. »Ben ça aussi, c’est dû à nos parents, de ce qu’ils ont fait avant de nous passer le témoin. Fait ou pas fait. Elle est là l’origine du « chances-pas de chances ». Elle ne doit rien au hasardCette origine nous ramène à la fin du néolithique, et à nos responsabilités en tant qu’héritiers d’un patrimoine à transmettre à nos descendants. C’est à eux que nous devons des comptes, et à eux seuls. -
@bakerstreet
http://russeurope.hypotheses.org/
... au fait, et nous ? On ouvre les yeux ??? -
Tsipras vient de rejeter les propositions de la troïka.
Conséquences :
– il n’y aura pas d’accord entre la troïka et la Grèce ;
– la Grèce sera incapable de rembourser le FMI le mardi 30 juin ;
– la Grèce sera en défaut de paiement vis-à-vis du FMI le 30 juin ;
– la troïka ne prêtera pas 7,2 milliards d’euros à la Grèce ;
– les conséquences de la faillite de la Grèce sont tellement gigantesques que Tsipras a besoin de montrer que c’est tout le peuple grec qui dit « non » aux propositions de la troïka ;
– Tsipras va demander par référendum au peuple si il dit « oui » ou « non » aux propositions de la troïka ;
– samedi 27 juin, le vice-premier ministre Yannis Dragassakis et le vice-ministre des Affaires étrangères Euclide Tsakalotos vont rencontrer le Président de la BCE Mario Draghi pour préparer le plan B ;
– dans les semaines qui viennent, le peuple grec va répondre « non », et l’Europe va devoir gérer la sortie de la Grèce de la zone euro ;
– les peuples européens vont maintenant devoir préparer l’après-euro ;
– en Europe, nous sommes en train de vivre les journées les plus importantes depuis l’effondrement de l’URSS.
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Bonjour, BA
Je ne crois pas que l’on en arrivera là car l’UE va lâcher du lest de manière significative pour éviter que l’euro et les marchés n’entrent dans une phase de très grande turbulence qui pourrait être éminemment dangereuse pour tous !
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@BA
Un minimum de prudence dans vos affirmations serait la bienvenue.
C’est bizarre cette tendance à ne pas tirer expérience de ses erreurs, voila ce que vous écriviez en Février 2009 :La BNP et la Société Générale viennent de publier leurs bilans. La BNP et la Société Générale sont en faillite. Leur nationalisation n’est qu’une question de jours.Ou alors, vous jouez un peu à la manière des voyants et autres bonimenteurs ? -
@Aristide
BA n’a mis aucun lien, c’est plus prudent.
A 18h54, Romandie . com : « La Grèce continue à se battre pour un accord avec ses créanciers ».
La partie de poker menteur continue... -
À BA « Tsipras vient de rejeter les propositions de la troïka »
NON : Tsipras vient de rejeter les ultimatums de la troïka ! Laquelle a toujours rejeté les propositions grecques (plus sérieuses et plus constructives pourtant.)
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Bonjour, Croa
Bravo pour cette mise au point !
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Ce discours est assez surprenant sur sa forme. Commençant par une dénonciation des politiques d’austérité imposées par le FMI, il se termine sur un éloge de l’Europe et de la démocratie. Rien de particulier si ce n’est qu’il insiste sur la nécessaire et évidente place de la Grèce dans l’Europe.
Le référendum est une arme assez dangereuse dans la mesure ou il est rare que les électeurs répondent seulement à la question posée. Il s’y ajoute souvent des considérations bien plus factuelles et conjoncturelles, ou simplement partisanes.De plus l’interprétation des résultats sera aussi assez peu évidente. Il ne manquera surement pas des partisans de la sortie pour arguer qu’une réponse négative vaut mandat pour sortir de l’UE et que Tsipras n’est pas le meilleur pour le faire. D’autres soutiendront qu’il s’agit d’un ordre de mission pour aller plus loin et maintenir le cap en contestant les exigences du FMI.En fait seule la réponse valant acceptation des mesures sera claire et permettra à Tsipras de sortir de cette négociation sans avoir a en assumer l’entière responsabilité.Maintenant, il me semble assez hasardeux de prévoir le résultat tellement la situation est difficile, et les réponses trop simples : OUI ou NON. Que peut répondre un grec qui croit à la place de la Grèce en Europe dans cette situation ?PS : Seul le FMI est cité, serait ce un appel à CE et la BCE pour infléchir les demandes du FMI ?-
@Aristide
C’est le FMI (chacun BCE, CE et FMI se passant le ballon) qui en dernière instance a provoqué la rupture. -
@Dwaabala
C’est bien ce que j’ai écrit, je viens de voir que le FMI a bien reçu le message puisque Christine LAGARDE a déclaré : « le FMI va continuer à travailler. »Les autres, ministres et institutions sont beaucoup plus durs, c’est vrai qu’ils sont assez décus de cette « fin de négociations » édictée par les seuls grecs.Bien malin qui sait comment se terminera cette partie de poker menteur. -
@Aristide
Bof, il est pas si vieux le temps où les Grecs étaient grecs sans nous !! certains gardent une mémoire ; en plus, ils ne sont pas sortis de l’auberge puisque tonton Sam guette le gaz.
En revanche je crois que Tsipras a attendu le plus tard possible avant d’en appeler au peuple ! Il aurait pu le faire il y a un ou deux mois !
Qu’ils ne payent pas les rapaces me réjouit !! -
@alinea
Ils sont grecs, c’est sur, et leur dirigeant insiste sur le fait qu’ils sont européens, démocrates, ... Comme quoi, le discours de repli nationaliste étroit n’est pas la réponse des grecs.Quant à l’influence de l’oncle Sam qui loucherait sur du gaz, je suis sur que Vladimir est lui sans aucune arrière pensée, un vrai altruiste près à aider la grèce pour ses beaux yeux. -
@Aristide
Ce qui est sûr c’est que Vladimir pour les intimes n’a pas besoin de gaz !! en revanche de chemin pour le vendre, oui !! et d’une ou deux criques en Méditerranée, sans aucun doute ! -
Ca y est la bourgeoisie se réveille (il est 18h) Sur les sites des « merdias » , les pleureuses sont en action. Quelques perles :
-Quel salaud ce Tsipras qui a attendu, la fermeture des banques, et le remplissage des distributeurs de billets, pour le weekend en Grèce, pour annoncer ce référendum à 2h00GMT.-A part Syriza, qui est le parti du « lobby pro dhragme », tous les partis grecs(sic) condamnent cette consultation ......-Même Staubbe trouve « désobligeante » cette annonce, alors que l’accord était à « 50/50 ».....-
Tsipras applique la seule solution pour résister à l’injonction des vrais dirigeants de l’Europe.
S’il ne l’avait pas fait, il était condamné à obéir, ce que font les dirigeants des autres pays européens, enfin, pour quelqu’ un qui aurait des doutes sur la politique économique imposé.
Ce que les Grecs doivent prendre conscience, c’est que de la rigueur, ils n’y échapperons pas, mais la question qui leur est posé est de savoir de quelle rigueur il s’agit d’accepter. Une rigueur imposé de l’extérieur pour piller les richesses de leur pays, en privant encore plus l’économie sociale en la livrant à des intérêts particuliers de classe ou bien en libéralisant l’économie intérieure en redonnant la main au gouvernement pour utiliser l’appareil d’état comme régulateur économique à travers la création d’une monnaie intérieure et donc, rendre possible la sortie de l’euro et peut être de l’UE, qui ne représente pas l’Union des peuples européens, mais l’union des propriétaires de l’économie européenne
Mais quelle que soit la solution, de la rigueur, les grecs n’y échapperons pas. Seulement, une les atomisent quand l’autre peut les stimuler si le gouvernement Tsipras continu dans la voie de la transparence totale, car c’est uniquement en s’appuyant sur la conscience sociale, donc coopérative et solidaire, qu’il pourra faire accepter des mesures de rigueurs.
Enfin, il est certain que le relai médiatique et la réception qu’en donneront les citoyens des autres pays d’Europe et au delà, devrait influer sur la réussite ou l’échec d’une démocratisation de l’action politique pour reprendre le pouvoir sur l’activité économique.
Ici, il ne s’agit donc pas de défendre les grecs ou le gouvernement grec, mais bel et bien de montrer, démontrer que cette voie est la seule issue pour tous les pays dont les citoyens veulent s’affranchir de la tutelle, non pas d’un Etat qui n’est qu’un outil, un appareil d’état dépendant uniquement de son utilisateur, mais précisément de ce même utilisateur sans légitimité démocratique que sont les propriétaires des moyens de productions et de son financement.
Et cela ne peut être réalisé qu’en réclamant et en prenant possession autant de ses droits que de ses devoirs. La rigueur étant le devoir que l’on s’impose pour recouvrer et défendre en priorité ses droits fondamentaux.
Il n’y a pas de droit sans devoir, c’est un principe physique d’équilibre !
Par exemple, si le logement est un droit, son bon entretien et usage en est son devoir minimum, sans cela, celui qui reçoit ce droit social le dénonce en détruisant lui même ce droit.
Mais lorsqu’on raisonne ainsi, on en vient à s’apercevoir qu’il n’y a de droit, d’habeas corpus, que son corps physique ! Le reste étant en relation perpétuelle avec les autres, il n’existe que de la responsabilité des uns envers les autres.
De là, tout change, mais pour cela, il faut que rien ne change de l’appareil économique. Seulement son utilisation et donc, son utilisateur !!!
-
@Hervé Hum
Hum, pour corriger une coquille, quand j’écris :
« Mais lorsqu’on raisonne ainsi, on en vient à s’apercevoir qu’il n’y a de droit, d’habeas corpus, que son corps physique »
Il faut lire « Mais lorsqu’on raisonne ainsi, on en vient à s’apercevoir qu’il n’y a de propriété, d’habeas corpus, que son corps physique »
-
Qu’est ce que c’est que cette équipe de traine-savate qui refuse de se soumettre à la parole de leur seigneur et maître ??
Non mais sans blague !!
Faudrait quand même pas que les petites gens, les petites mains (certains escrocs parlent des « sans grade »), les travailleurs et les forces vives de cette Europe de merde commencent à vouloir se rebeller.
Faut absolument qu’ils plient !!
Imaginez un seul instant que les grecs (entre parenthèses, ils n’ont pas attendu 2015 pour amener leurs lumières au monde civilisé) s’imaginent que la démocratie et la liberté régissent le monde moderne.
Nan Madame, nan Monsieur, c’est le fric, le pouvoir, la corruption, les lobbies, la finance qui dirigent.
Et faudrait surtout pas que, comme en Amérique du Sud, certains peuples viennent à gangréner le système en démontrant que ce sont les peuples qui sont souverains et non les 1% de nantis pour qui le respect est un mot bien désuet.
Mon cher Alexis, quitte à passer pour un terroriste politique, je suis de tout coeur avec toi.
Et merde à qui mal y pense...N’empêche !! Imaginez que l’on ait un politique avec les couilles de Tsipras en France.
Ouais, je sais, faut pas rêver !!-
@Le421
Si Alexis pour les intimes prend une vision plus large, on peut concevoir que l’UE des malfrats est fissurée, qu’elle se cassera la gueule et que rien n’empêchera une Europe des peuples de se construire plus tard !!( Vis à vis de leur appartenance à l’Europe, la Grèce n’a pas la même histoire que nous !!)
oui, je sais, faut pas rêver !! -
Les maîtres chanteurs grecs ne sont pas de taille. Ils vont se faire écraser. Dommage pour les grecs qui méritent mieux que ça, mais voilà ce qui arrive quand on confie les clés du camion aux crypto communistes.
-
@Yohan
Curieuse inversion de la vision. -
@Dwaabala
C’est tellement facile de se ranger derrière les grecs et d’accuser la méchante Europe de tous les maux. La vraie vision c’est que la Grèce joue avec le feu depuis trop longtemps et ça ne date pas de l’arrivée de Tsipras. -
@Yohan
On ferait bien de faire gaffe nous aussi, n’est-ce pas ? Notre gouvernement brade nos industries, vend notre patrimoine et il est à gauche car il garde encore un semblant de protection sociale !!
On dira des Français : bien fait, ils ont voté si longtemps pour des brèles !! Et on confondra la France avec son oligarchie. -
un petit kawa , l’occasion de faire un petit tour sur Pravdavox,ce site est littéralement devenu une succursale de la voix de Vlad 1°
malheureusement, pas de narticle rigolo du magevoyons ce qui agite la clique de la gauche de la gauche qui est à gauche de la vraie gauche(depuis le temps, j’ai abandonné l’idée d’y comprendre quelque chose)
Cette fois, ça y est, nos amis grecs sont enfin libérés de la dictature de Bruxellles, et des bandits au service de l’oligarchie
Vlad 1° a déjà ouvert en grand son distributeur de cash, non ?
Ou que ce soit, à quelque époque que ce soit, la gestion des cocos finit toujours par un fiasco total
Pourtant, on ne peut pas dire que les européens n’ont pas eu de la patience, j’ai même cru que Junker avait viré de bord( avec les grecs...)
Demain l’ouzo va couler gratuit,
Et qui va trinquer, ben le petit peuple comme d’hab-
@joletaxi
Vous devriez jubiler puisque les grecs, après avoir ruiné notre chère UE, s’apprêtent à ruiner les vastes contrées de Wald1 pour parler comme vous...... -
@CN46400
on voit pas ce que votre commentaire vient faire en réponse sous le mien ?
je n’ai aucune appréhension, car les grecs, si, et on peut l’espérer, l’EU met en place le plan B, ne vont plus arnaquer personne, ce sera déjà une belle avancée.
Maintenant, comme je l’ai déjà dit, comme il y a ,du moins ici, sur la voix de Moscou, des gens prêts à soutenir le coco d’Athènes qu’ils se déclarent, et déposent leurs avoirs en garantie des « cadeaux » européens aux grecs
Car quoi qu’il arrive, et les banques se sont déjà assises sur un bon paquet de milliards, illégitimes bien entendu,c’est moi, vous, tous les européens qui vont payer la fête au slip grec.
Certains diront qu’ils s’en tapent, ils vivent de la solidarité, et bien ils ont tort, car les pays devront faire face à ce nouveau déficit, en réduisant les aides sociales aussi.Mais quel enfoiré , qui a cru ,avec sa petite représentativité,(les grecs à l’étranger n’ont pas voté, vive la démocratie) fruit d’une alliance qui fait hurler quand il s’agit de l’Ukraine, qu’il allait dicter la politique économique de l’union.
Dans les couloirs à Bruxelles, tout le mo,nde en a « marre » de ce cirque, et je crois que cela fait déjà un bout de temps qu’ils préparent le plan BDe plus, je ne vois pas en quoi cette éventualité a de quoi vous inquiéter, ou vous fâcher, une fois libérée du joug européen, de la dictature des oligarchies, des financiers, la Grèce, va pouvoir imprimer du drachme comme s’il en pleuvait,de quoi raser toutes les forêts de Finlande( des gens qui ,si on les écoutait, auraient déjà depuis longtemps botté les fesses du Che grec) et Vlad 1° va sortir son carnet de chèque.
On va être envahis de smartphone, de tablettes, de voitures, de frigos, etc à moindre coût ?
Non, ?
quoi juste les olives ?et pas dénoyautées, trop fatiguant ?J’aime bien PravdaVox finalement,
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@joletaxi
Du calme SVP, si Hollande ne veut pas débourser les 40 MMM€ que risque de lui coûter le défaut de la Grèce, il peut, comme Tsipras, commander un référendum pour dans quelques semaines, afin de demander au peuple français, s’il veut, ou non, éponger les acrobaties bancaires des banksters de grand chemins qui ont dévalisé les grecs.Et puis 40 plaques, çà va, çà vient, Drahi en avait trouvé 10 la semaine dernière sous les sabots d’un âne, alors 40.....=4 x10 n’est-ce pas ? -
@CN46400
qui ont dévalisé les grecs....
vous fumez quoi dès le matin ?
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@joletaxi
Vous avez raison, encore quelques semaines et peut-être découvrira-t-on qu’il n’y a pas que les grecs qui soient tombés dans le traquenard.... -
L’adhésien de la Grèce à la monnaie Euro repose sur une fraude, sur des comptes frauduleux acceptés en toute connaissance de cause par la commission de l’UE et par les responsables de la BCI qui avaient participé à la falsification.
Donc, toutes les dettes issues de cette adhésion sont nulles et doivent être annulées, l’argent payé depuis 15 ans en intérêts, entièrement rendu.
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" La question qui sera posée au référendum dimanche prochain sera de savoir si nous acceptons ou rejetons la proposition des institutions européennes."
Étant entendu que la question de savoir si la Grèce conserve l’euro, si elle reste dans l’Union Européenne, si elle doit rembourser ces prêts, ne sera pas posée au peuple grec.
Tsipras est l’avocat de l’Union européenne et des banquiers internationaux.
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@Heum, heum,...
Les consuls ont encore le pouvoir d’interrompre la procédure référendaire. Il leur suffit de retirer leur ultimatum austéritaire en effaçant les surlignages en rouge qu’ils ont barbouillé sur la dernière proposition grècque qui, pourtant, répondait largement à leur demande (1,8% de surplus primaire contre 1% demandés...) ! -
@CN46400
J’ai du mal à comprendre comment on peut être si manichéen ; la méchante BCE contre les gentils grecs. Cette comédie en plusieurs actes prend naissance dans la fraude. Mais là aussi on nous dit que la faute incombe à l’Europe coupable d’avoir été innocente....Si un jour un gosse devenu grand adulte à des problèmes avec la justice, c’est forcément, c’est vrai, la faute des parents. Qu’on les pende ! Quand au cher petit, donnons lui l’héritage !Pourquoi l’europe ne passe pas l’éponge sur la dette, dont elle sait pertinemment bien qu’elle ne sera pas remboursée ?Je pense que c’est simplement pour maintenir la pression du réel, et de rendre de fait impossible une nouvelle ligne de crédit, et de repartir vaillamment comme en 14, avec un nouvel endettement sur les marchés, ce qui serait possible puisque la Grèce serait alors le pays le moins endetté d’Europe, et de loin..... Formidable tour de passe passe d’un accroc aux crédits non remboursés.Pour une nouvelle ligne de coke...Ne pas oublier que le programme électoral de Tsipras, s’il se proclame hardiment « fin de l’austérite », n’est possible que s’il est financé par cette BCE qu’il descend plus bas que terre par ailleurs.Plus ambivalent, tu meurs.Voilà pourquoi un premier ministre grec disait que gouverner la grèce, c’était tenter de gouverner un asile de fous. -
@bakerstreet
ce qui est sidérant, mais ici on est dans un autre monde, c’est quil y a un petit détail que l’on occulte :si les grecs ne paient pas, si leurs « papiers » ne valent plus rien, tout le reste des européens va ,pendant des années devoir supporter la charge de cette perte.
Les banques ont déjà « tapissé » des kms de chiottes avec le papier grec,
Mais cette fois, référendum ou pas, il est à espérer que la plan B, va être mis en place.A moins que Vlad 1°, qui manoeuvre le petit Che grec en sous main ne vole à son secours,
Paraît qu’il projette un pont pour relier la Crimée, en le prolongeant un peu, cela devrait être possible non ? -
@bakerstreet
En 53 c’est de combien de « lignes de coke » qu’on a épongé la dette allemande ? En 59, De Gaulle a divisé par cent (100) la valeur du franc, et apparemment, pas d’hécatombe... -
@CN46400
La grande différence, ou plutôt les-c’est que cela d’un part s’est accompagné d’une aide de substitution conséquente pour tous les autres pays, via le plan Marshall ; une aide dont la France, l’Allemagne et bien sûr la Grèce, pour ne citer qu’eux ont obtenue.- Secondo, c’est que c’est évidemment lié à un événement historique, la guerre, dont on n’a pas voulu faire payer les conséquences aux générations futures, en exigeant une dette, qui aurait crée les conditions idéales à un niveau conflit, comme cela s’est passé après le traité de Versailles, pour la première guerre mondiale (il arrive qu’on parvienne à tirer des leçons de l’histoire)- Tertio : C’est que cet argent, cette essence gratuite, dirons nous, a été versé dans un réservoir qui était relié à un moteur, l’industrie allemande, qui était crédible et dont on savait qu’elle était un des moteurs de la reconstruction européenne et de sa relance ; ce qui inutile de le dire, n’est pas le cas du tout de la Grèce, qui est un puits sans fond, et dont l’économie est en grande partie occulte.De plus, cette relance rapide de l’Allemagne, a été le moteur avec la France de la reconstitution européenne, dont le plan acier-charbon a été le balbutiement. On l’oublie, mais après deux guerres, c’était un miracle, une promesse pour les générations futures, qui ne voient plus assez les bénéfices de l’ensemble, n’hésitant pas comme pour la Grèce, à tricher de façon opportuniste, et ensuite de pousser des cris, de dire qu’on l’assassine.Quand à la conversion de cent centimes, en un nouveau franc, je ne vous saisis pas. Vous faites fausse route ; De Gaulle n’a pas du tout divisé par cent la valeur du franc, il a simplement renommé celui ci, le reindexant pour une facilité des opérations financières, comme le gouvernement italien avait envisagé de le faire pour la lire....Au lieu d’acheter un timbre poste 100 francs, vous l’achetiez 1 franc, mais votre salaire n’était plus de 5000 francs, mais de 500 francs. Bref, ce qu’on nommait un franc hier, était devenu un centime, mais c’était une opération totalement neutre. D’ailleurs, les vieilles pièces de 100 francs et de 1 nouveau franc ont continué à circuler conjointement quelques années -
Les inventeurs de la démocratie Grecque doivent faire des bonds dans leurs tombes quand ils voient ce qu’on ose appeler démocratie aujourd’hui.
-
@cleroterion
« Les inventeurs de la démocratie Grecque doivent faire des bonds dans leurs tombes quand ils voient ce qu’on ose appeler démocratie aujourd’hui. »
Mais sans doute aussi quand ils voient ce qu’on ose appeler « Grecs » aujourd’hui. Plus de vingt siècles ont passé depuis leur époque, et avec eux une douzaine d’envahisseurs qui ont complètement bousillé la noble identité nationale d’autrefois.Il y a pas dire, le métissage, ça a de quoi faire envie. -
@César Castique
Et encore heureux que les derniers envahisseurs étaient allemands à 150%.... -
@CN46400
« Et encore heureux que les derniers envahisseurs étaient allemands à 150%.... »
C’est anecdotique, par la durée. Ils ne figurent pas dans la douzaine d’envahisseurs dont je parlais. Et le vivre ensemble, c’était pas vraiment ça, à ce que j’ai lu. -
@CN46400
En fait, pour les Grecs, le vrai problème chleuh, c’est maintenant. Gustave Le Bon les avait avertis, les Grecs et les autres, dès 1918 :
« Les futures tentatives d’hégémonie industrielle de l’Allemagne seront aussi redoutables que son rêve d’hégémonie militaire. »
Comme d’habitude avec les visionnaires, ça n’aura servit à rien.
L’hégémonisme de ce peuple est dans son ADN, et son arrogance reprend le dessus comme en 1933, mais sous une forme différente, celle qu’illustre un Herfried Münkler.
C’est le retour du Boche éternel.
Malheureusement, il bénéficie de l’irénisme de ceux qui se persuadent que non seulement les peuples changent, mais encore qu’ils changent tout le temps. Les c... !
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Le choix au peuple souverain ... ça s’appelle comment déjà ?Allez le FMI, encore un effort ... ruinez les grecs en leur faisant payer les intérêts de vos dettes et vous allez vous retrouver avec encore plus de misère à la porte de vos toutes petites frontières !!!Paulette-
Et si on faisait un réferendum pour ne pas payer nos impots cette année, histoire de montrer que nous aussi on est démocrates.
-
@tf1Groupie
Tsipras s’est enfermé lui même dans un cul de sac, victime de ses contradictions.Que s’est il passé ? Je pense qu’il a voulu garantir son avenir politique. Sa ligne n’étant plus crédible, au vue des son programme électoral, qui avait proclamé unilatéralement « la fin de l’austérité » , ce qui revenait à financer celle ci par de nouvelles dettes, financé par les copains de la BCE..(un détail)Le retour au réel a été dur. On peut difficilement jouer au casino quand on a les poches vides, exigeant de nouveaux jetons, en se foutant de la gueule du croupier...Comment ne pas perdre la face ?...La seule solution a été de tenter ce coup de bluff- Si les grecs disent oui au référendum alors qu’il leur avait conseillé de dire non, il sort ainsi vierge des conséquences, disant plus tard « je vous l’avais bien dit »- Si les grecs disent non, il ne perd pas la face non plus, puisqu’il semble agir en vrai démocrate, et qu’il leur a montré la voix à suivre, et qu’il a été approuvé, donc légitimé...Tout bénef pour sortir de ce panier de crabes, du moins apparemment, car dans cette histoire de la chèvre, du chou, qu’il faut passer de l’autre coté du pont, un par un, tout en gérant la présence du loup, on a oublié la BCE, qui a décida de durcir le ton, de dire « ça suffit ! ».Donc voilà qu’il a amené le pays au bord du précipice, et qu’il s’est défaussé, refusant de mettre les mains dans la merde, pour parler vulgairement. Car le refus du réel, et un plan électoral déconnecté, ce n’est pas tenable. Il y avait certainement moyen de négocier, en oubliant un peu cette ivresse du pouvoir, de penser qu’il avait encore la donne.L’europe n’a pas dit qu’elle voulait la tête des petits retraités, comme il l’affirme, de façon populiste, elle lui dit simplement qu’il doit prendre des mesures économiques, afin de rendre crédible son budget, que celui ne soit pas dans le rouge au 15.Le budget de l’armée, considérable n’est pratiquement ainsi pas impacté....Quand aux armateurs, ils peuvent continuer semble t’’il à dormir tranquille. -
@bakerstreet
« Si les grecs disent oui au référendum... »
« Si les grecs disent non... »En l’état actuel des choses, et compte tenu de ce que sont les acteurs, je ne parierais pas chemise, qu’il y aura un référendum dimanche prochain -
@César Castique
Effectivement ce référendum qui risquerait de faire jurisprudence dans le barnum européen, pourrait bien être annulé. A une condition toutefois :Il suffit que les consuls de Bruxelles retirent leur ultimatum austéritaire en effaçant les surlignages en rouge qu’ils ont barbouillé sur la dernière proposition grècque qui, pourtant, répondait largement à leur demande (1,8% de surplus primaire contre 1% demandés...) ! -
@CN46400
« Effectivement ce référendum qui risquerait de faire jurisprudence dans le barnum européen... »Jurisprudence, je ne dirais pas. dans la mesure où chaque gouvernement resterait maître - il subsiste quelques (archaïques) lambeaux de souveraineté - de recourir ou non à ce type de procédure, de surcroît sans engagement du respect du verdict des urnes, comme on l’a vu lors du référendum sur le projet de Traité constitutionnel européen (TCE).Et, dans tous les cas, ça ne rendrait pas la construction européenne plus démécratique, puisqu’elle ne peut pas l’être. Soit elle avance envers et contre tout, soit elle se met à la merci des états d’âme de tel ou tel peuple, et c’est le blocage pratiquement assuré.C’est le choix qui s’est posé au moment du NON français au TCE, on sait comment il a été tranché. Sarközy ne pouvait même pas retourner aux urnes, parce qu’un deuxième NON, n’aurait fait qu’aggraver l’impasse. Il a donc choisi le passage en force et les « nonistes » de gauche en tête desquels Fabius, n’ont pas bougé un oeil pour mobiliser une foule réclamant le respect de son vote. -
il semblerait que le Che grec d’opérette a réussi à énerver tout le monde et que le soi-disant fin manoeuvrier est en fait un ..... un coco quoi, avec tout ce que cela comporte d’incapacité à gérer, de populisme à 2 balles, de mauvaise foi, de rouerie et finalement de lâcheté, car son référendum de pacotille est une façon de fuir ses responsabilités
paraît que Meme Merkel en a tellement eu marre qu’elle lui aurait dit « shut up » alors qu’il répétait pour la nième fois ses idioties.
Car que peuvent répondre les grecs à la question, : vous voulez une bonne volée de bois vert, ou une bonne claque , de toute façon, il n’y a aucune issue.
Belle pantalonnade des cocos, qui partout où ils passent laissent ruine et chaos.
Mais dites moi, où reste Vlad °, c’est le moment de sortir le carnet de chèques non ?-
dernière minute
de source non confirmée
une délégation avec à sa tête l’armateur Teodoros Mexcouyoros a été reçue ce soir par le premier ministre ?d’après des indiscrétions, l’ensemble des armateurs aurait décidé de renoncer à ses privilèges fiscaux, ceci devant la montée de l’hostilité de plus en plus perceptible dans les autres pays,
Un des membres aurait déclaré, qu’il s’agit d’un geste patriotique et que les travailleurs des autres nations, qui ont été solidaires avec la Grèce ne devaient pas subir eux seuls, les conséquences de la faillite du pays.IL aurait invité le clergé" grec à se joindre à ce mouvement, ainsi qu’à tous les grecs pour sauver le pays.D’ici que Vlad fasse son chèque, et tout baigne
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@joletaxi
Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, on apprend que, passant outre les conseils de toutes les bourgeoisies européennes, les armateurs grecs viennent de décider le transfert de leurs avoirs vers les banques grecques, provoquant une panique autour des distributeurs de billets luxembourgeois et de tous les les micro paradis fiscaux sous influence de l’UE..... -
Dans la série : Référendum or not référendum,Lundi 28 juin 8H00 France Inter annonce de nouvelles propositions de Junker, sans aucune précision sur le contenu......
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