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Commentaire de Loatse

sur L'Islam sous les yeux d'Argos


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Loatse Loatse 1er juillet 2015 15:27

L’histoire se passe au Caire..


Un chauffeur de taxi, en chemisette et short, rasé de frais accompagnant en sifflotant la musique qui s’échappe de son auto radio, s’arrête pour prendre un client qui lui fait signe...

L’homme, la barbe en broussaille, vêtu d’un kami, la tête couverte d’une kipp... euh d’une calotte, s’engouffre tant bien que mal dans le véhicule climatisé 

puis une fois installé confortablement, arrange les plis de son kamis malmené par l’exercice,, s’essuie son front ruisselant (40° à l’ombre dehors tout de même !) avec un kleenex avant de s’emparer de son Ifaune pour consulter ses mails...

Soudain, à la douce quiétude qui s’était emparé de lui sur les sièges moelleux, se substitua comme un léger malaise qui petit à petit se transforma en trouble profond...

Des baffles arrières, s’échappait une musique entrainante qu’accompagnait une voie féminine sensuelle, au point que l’un de ses pieds s’était mis à faire des cercles à l’insu de son plein gré ;) tandis que s’imposa dans son esprit l’image d’une danseuse qui se trémoussait, le sourire aux lèvres, l’air quasi extatique...

C’en était trop.

« Arrête cette musique de kouffar tout de suite ! » ordonna t’il soudain à chemisette-man qui tapotait sur son volant heureux comme un pap.. euh heureux quoi !

Bon, il est vrai que ce dernier ne gagnait pas des mille et des cents avec son taxi, mais de quoi manger à sa faim lui, sa femme et ses petits, s’offrir le cable et envoyer d’ici quelques années sa fille ainée qui voulait faire « médecine » à la fac...à condition bien entendu que certains n’y voient pas là occasion de licence, renvoyant par des moyens expéditifs ses semblables feminines à « leurs fourneaux »...

A ces pensées angoissées qu’il avait un moment oublié soit avant que barbapapa ne monte puis exprime ses exigences d’une manière peremptoire, La moutarde lui monta au nez, tandis que son pied par reflexe, écrasa la pédale de frein... malmenant quelque peu notre kamiseux qui s’en retrouva pour de bon ce coup là, tout froissé...

Une main puis un bras équipé d’une montre d’imitation suisse, passa devant sa barbe, lui arrachant quelques touffes de poils au passage, tandis que s’ouvrait la portière...

Maintenant, mon frère, tu descends ! lui intima le conducteur de taxi. Non loin se trouve un carrefour, tu t’y postes et tu attends le prochain chameau qui passe...La course est offerte, tu ne me dois rien..

Salam, lui lanca tout de même le brave homme en espérant sincèrement que la paix emplisse son coeur, tout en redémarrant sur les chapeaux de roue, laissant ainsi notre incompris à la croisée des chemins....... goudronnés :)





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