@jca
A l’appui de ce que vous dites, il y a un article dans La Recherche, sur la polémique à propos du climat. La Recherche présente des articles intéressants sur beaucoup de sujets, mais c’est devenu un journal complètement cadenassé sur le plan idéologique.
Donc, dans cet article, censé faire état de la polémique entre réchauffistes et climato-sceptiques, il n’y a pas, sur trois pages, une seule ligne de technique. A commencer par la définition de ce qui pourrait être retenu comme une température moyenne de la terre représentative (par exemple, incluant les océans, et jusqu’à quelle profondeur ?) : pas un mot.
Pas le moindre début de discussion scientifique. Rappelons que le point de vue des climato sceptiques n’est pas de nier le changement climatique, mais de pointer du doigt le fait que le manque de maturité des modèles climatiques ne permet pas de corréler l’évolution « mesurée » à la teneur en CO2 de façon aussi affirmative.
Déchaînement de La Recherche contre ces malappris. Ce ne sont que ragots « un tel a dit ci, untel a dit ça », discussions de comptoir de bar. Vincent Courtillot est présenté comme un individu peu recommandable qui veut faire un putch à l’académie des sciences, alors que Jouzel est « un très grand savant ». La preuve : le grand nombre de distinctions qu’il a reçues. Fin du débat.
Je cite cet exemple car il rejoint ce qui est discuté dans l’article. Dans ce cas comme ailleurs, toute réflexion qui s’écarte de la ligne officielle est proscrite.
Ajoutons que la « conférence sur le climat », cette grande partouze pour « sauver la planète », dont les multiples éditions à travers le monde ont montré à quoi elle sert, est, dans l’esprit de Hollande, un point fort de sa campagne pour sa réélection. Il va sans dire que les résultats de cette conférence n’iront pas jusqu’à remettre en cause notre mode de vie et notre mode de production, remise en cause qui est pourtant notre seule chance de survie.
Que des dépenses somptuaires dont la seule utilité sera la réélection d’un candidat soient consenties alors que la France file tout droit vers le défaut de paiement, aucun journaliste n’en parle. Ils sont déjà au taquet : « sauvons la planète ».