je lis votre article après avoir publié le mien sur le même thème.
je ne vois pas de contradiction entre les deux, vous rappelez très bien la contradiction du capitalisme, mais c’est plus une conséquence que la véritable cause.
en effet, contrairement à ce que pensait Marx, ce n’est pas en raison de la baisse tendancielle du taux de profit que le système progresse inexorablement vers la crise, mais du simple fait de l’existence de la plus-value dans le processus de production. La seule chose qui change, c"est la vitesse de progression vers la prochaine crise du système et cette vitesse dépend des mesures prises pour la freiner.
La contradiction c’est que théoriquement, le système peut éviter cette progression, mais alors cela exige d’annuler les effets inhérents à la plus-value, ce qui annulerait du même coup le moteur du capitalisme.
C’est ici que se trouve véritablement la contradiction fondamentale du capitalisme, pour éviter que la crise systémique survienne, il lui faut annuler l’effet d’accumulation de la plus-value, mais alors, ce n’est plus du capitalisme, c’est du socialisme !
le piège est implacable car nous sommes face à une relation de causalité et contrairement à ce que croient les gens, on ne peut pas s’affranchir d’une relation de causalité sans détruire la règle qui l’a fait naître. C’est disons consubstantiel !
cela dit, la solution découle directement de l’analyse des crises systémique et est des plus évidente en soi. Si vous ne la voyez pas, c’est en raison du conditionnement dont vous êtes victime.
Pour preuve, vous donnez la solution dans votre article mais vous ne la voyez pas, parce que Marx semble s’être torché le cul avec, mais accordons lui le bénéfice du doute et ne considérons que sa faiblesse intellectuelle.
la solution existe, elle tient dans la définition de la monnaie, puisque celle ci est le carburant de l’outil productif et des relations d’échanges.
la monnaie ne doit plus être vue comme la mesure de la valeur d’échange des marchandises, mais comme la mesure de la valeur d’échange du temps de vie dédié à autrui ou détenu sur autrui.
Lisez donc mes articles pour vous donner un début d’idée sur la théorisation de ce qu’est une économie sans propriété des moyens de productions et de son financement. Le dernier en date, mai aussi tous les autres !
Le problème n’est pas de donner la solution, mais de faire prendre conscience du changement de conscience que cela entraîne. La difficulté est donc d’ordre psychologique et non technique car de ce point de vu, le changement peut être quasi immédiat, avec une phase très courte de transition et cela, sans que personne ne soit fondamentalement lésé du point de vue éthique.
donc, pour pouvoir changer l’économie il fallait que le système actuel s’effondre en créant la panique dans les consciences pour que celles ci soient réceptive à un autre système.
Le moment est enfin arrivé de dévoiler la solution...