@Robert
Je vais retenir la leçon, faire attention à mon style, j’avoue qu’on peut avoir été quelque peu énervé. Veuillez m’en excuser.
Merci de votre explication, je la connaissais déjà, mais après tout, cela permet toujours de vérifier quel langage chacun entend vraiment. Ce que j’ai retenu de cette analyse, c’est que la raison en est le fait de la propriété qui n’a de sens que si elle permet l’exploitation d’autrui à son profit, par la plus-value prélevé sur son temps de vie. C’était le même principe pour la monarchie. Donc, tant qu’il y a la propriété comme dogme social, les gens seront pris entre le marteau et l’enclume. Devant travailler pour quelqu’un qui n’en veut plus et finir par être réduit de vendre sa propre propriété qu’on défend si ardemment, pour vivre un peu plus longtemps en devenant locataire de ce qui était autrefois sa maison. C’est insupportable pour les gens, il y a un moment où ce n’est plus supportable !
Ce qui m’intéresse, c’est de trouver la solution au problème posé, une fois bien identifié. La seule réponse que j’ai trouvé, c’est la responsabilité individuelle et collective.
J’ai écris le dernier article en faisant une synthèse disons intermédiaire, car il y a encore beaucoup à dire. J’attends une critique qui ne vient pas...
vous écrivez :
) La contradiction n’est pas la crise systémique en effet - vous errez
totalement en le prétendant - LACRISE EST LA MANIFESTATION DE LA
CONTRADICTION FONDAMENTALE.
je suis d’accord avec vous, c’est une simple question de relation de causalité.
Je corrigerais mon propos que vous soulignez, en parlant de la conscience qu’ont les gens de la dégradation des conditions d’existence, face au discours politique qui apparaissent toujours plus comme traitre à leurs mandats de recherche d’équilibre entre le développement social et économique.
l’astuce des propriétaires souverains, est de faire croire que le développement social dépend du développement économique, quand c’est le contraire qui est vrai pour un salarié. Ce dernier le voit bien, mais se sent impuissant à réagir, parce qu’il ne voit pas de solution alternative évidente.
Mais on ne peut aussi oublier le déni de conscience des salariés eux mêmes, celle de l’existence de travailleurs vivants dans de très dures conditions dans d’autres pays et de l’accepter et même le soutenir en achetant ces produits et en ne revendiquant pas une autre règle du jeu pour tous. La peur des prolétaire est aussi de s’imaginer réduit à cet état qui fut le lot des travailleurs au XIXème siècle.
Il y a donc là aussi du coté prolétariat occidental, cette peur de retour vers le passé qui lui fait croire pouvoir être sauvé par le retour du nationalisme, du populisme et d’une souveraineté qui n’est pas celle de la culture, mais d’une propriété qui ne leur appartient pas et donc ne change pas le mode d’exploitation humaine. Leur quête est ainsi vide.
La seule solution que je connaisse est bien de convaincre tous les citoyens soucieux de paix civile, de transposer la propriété en responsabilité.