@Fergus
Ah Fergus, la logique est effectivement pour le NON, mais l’Europe est pour le OUI, et possède un argumentaire autrement plus frappant et efficace que celui de Syriza : le porte-monnaie.
La Grèce contrainte à la fermeture de ses banques et à l’imposition d’un contrôle des capitaux plus féroce même que le chypriote. Les pressions sur les entreprises (par l’arrêt du Target2), qui répercutent cela sur leurs employés, les déclarations de politiques Européens en forme de « nous ou le déluge », la campagne médiatique ou Tsipras est en train de rejoindre Poutine dans l’ignoble et la détestation, etc etc. Ce sont des éléments qui pèsent très lourdement en faveur d’un OUI, alors que en face Syriza n’as guère que un saut dans l’inconnu à proposer, dans une totale impréparation (que l’on peut objectivement reprocher à Syriza d’ailleurs), et avec la certitude d’un démarrage difficile et au plus mauvais moment.
Bref, la dynamique est quand même sur le oui, qui as de bonnes chances de l’emporter.
Ceci dit, je vous rejoint pour dire que dans ce cas, la victoire Européenne sera bien amère et de courte durée. L’Europe aura en tout cas montré un visage qui n’as rien de démocratique, et le plan qu’ils imposeront à la Grèce n’ayant aucune raison de marcher mieux que les autres qu’ils font subir depuis 5 ans, ils se retrouveront bien vite avec un Syriza au pouvoir, mais qui cette fois n’aura pas exclu à priori une sortie de l’Europe.