Grèce : liberté, justice, dignité, humanité, nous chérissons vos NON #OXI
Dimanche, grâce au choix profondément gaulliste d’Alexis Tsipras, les Grecs devront choisir entre approuver ou refuser le plan proposé par les créanciers à leur pays. Un choix qui ne devrait pas surprendre les vrais démocrates et qui ouvre un débat, certes difficile, mais qui sera tranché demain.
62 réactions à cet article
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Bonjour, Laurent
« les Grecs devront choisir entre approuver ou refuser le plan proposé par les créanciers à leur pays. »
En effet, et certainement pas choisir entre rester dans la Zone Euro ou en sortir, comme c’est très abusivement affirmer dans certains médias manipulateurs.
Dans les deux cas, il y aura de nouvelles négociations, notamment sur la dette. Mais il est évident qu’une victoire du non mettrait une pression supplémentaire sur le Conseil Européen en le plaçant au pied du mur : soit il valide une sortie de la Grèce et l’UE comme le FMI mettent une croix définitive sur le remboursement de la dette grecque, soit il lâche la position psychorigide de Merkel en acceptant d’assouplir la dette grecque (moyennant une annulation partielle et un rééchelonnement du reste) afin de ne pas perdre la totalité de la mise.
C’est pourquoi les Grecs ont tout intérêt à voter « OXI » !
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@Fergus
Ah Fergus, la logique est effectivement pour le NON, mais l’Europe est pour le OUI, et possède un argumentaire autrement plus frappant et efficace que celui de Syriza : le porte-monnaie.La Grèce contrainte à la fermeture de ses banques et à l’imposition d’un contrôle des capitaux plus féroce même que le chypriote. Les pressions sur les entreprises (par l’arrêt du Target2), qui répercutent cela sur leurs employés, les déclarations de politiques Européens en forme de « nous ou le déluge », la campagne médiatique ou Tsipras est en train de rejoindre Poutine dans l’ignoble et la détestation, etc etc. Ce sont des éléments qui pèsent très lourdement en faveur d’un OUI, alors que en face Syriza n’as guère que un saut dans l’inconnu à proposer, dans une totale impréparation (que l’on peut objectivement reprocher à Syriza d’ailleurs), et avec la certitude d’un démarrage difficile et au plus mauvais moment.Bref, la dynamique est quand même sur le oui, qui as de bonnes chances de l’emporter.Ceci dit, je vous rejoint pour dire que dans ce cas, la victoire Européenne sera bien amère et de courte durée. L’Europe aura en tout cas montré un visage qui n’as rien de démocratique, et le plan qu’ils imposeront à la Grèce n’ayant aucune raison de marcher mieux que les autres qu’ils font subir depuis 5 ans, ils se retrouveront bien vite avec un Syriza au pouvoir, mais qui cette fois n’aura pas exclu à priori une sortie de l’Europe. -
Bonsoir, wesson
19 h 45. Sur 20 % des bulletins dépouillés, le NON l’emporte avec 60,5 % contre 39,5 % au OUI !!!
Merkel, la grande perdante, rencontrera Hollande dès demain à Paris pour « évaluer » le résultat qui se dessine et devrait donner une nette victoire au NON.
L’Europe ne sera plus la même dans l’avenir, c’est une évidence !
A suivre avec beaucoup d’intérêt : les élections générales de l’automne. Dans le sillage de Syriza, Podemos pourrait faire une grosse percée qui confirmerait le résultat des Municipales. On comprend aisément pourquoi Rajoy était vent debout contre le NON grec !
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@Fergus
et bien je viens faire acte de contrition. Un certain défaitisme me faisait envisager que au mieux le non l’aurai emporté d’une très courte tête, et que on serait parti en Europe pour une contestation du scrutin, ou que le Oui l’emporterai assez clairement.Mais là 61.51% de NON à 86.45% des suffrages, je n’ai jamais imaginé une victoire aussi éclatante. Et effectivement, l’ampleur du score va encore radicaliser les positions.Je vois très mal Merkel avaler son chapeau (d’autant que je fait mienne depuis un moment déjà de l’analyse selon laquelle l’Allemagne est en train de re-péter les plombs en cherchant à se remonter son empire).en tout cas, la balle est dans son camp : elle a plusieurs choix : pas de grexit, un grexit forcé ou un grexit négocié.Pour le Grexit forcé, si d’ici mercredi les banques Grecques n’ont pas reçues de liquidités Européennes, le gouvernement sera bel et bien forcé de faire imprimer sa propre monnaie. Même si ils continuent de l’appeler « Euro », ça n’en sera pas moins autre chose. -
@wesson
« je vois très mal Merkel avaler son chapeau [...] »Je ne résiste pas à une citation de Churchill, sur l’Allemagne :« On devrait bombarder l’Allemagne au moins une fois tous les 20 ans... comme ça, sans raison, eux savent très bien pourquoi » -
@ wesson
Je crois que, cette nuit, les Allemands sont en état de sidération devant le résultat grec. Mais il ne fait aucun doute que les plus enragés d’entre eux, notamment Schaüble et Gabriel, vont être à nouveau tentés par le coup de force pour faire plier les Grecs. Mais ceux-ci s’appuient désormais sur une légitimité populaire incontestable. Dès lors, s’il n’y a pas de Grexit, les Allemands devront , en échange des nécessaires mesures d’assainissement fiscal et administratif, concéder de réelles et significatives avancées sur le dossier de la dette.
Et je suis persuadé qu’il n’y aura pas de Grexit : ce serait beaucoup trop dangereux pour les intérêts de l’Allemagne.
Bonne nuit.
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@Fergus
« Et je suis persuadé qu’il n’y aura pas de Grexit : ce serait beaucoup trop dangereux pour les intérêts de l’Allemagne. »Pour ma part, je suis convaincu que ce sera l’Allemagne qui n’hésitera pas à se barrer de l’Euro et reprendre son Mark si ils se retrouvent en position de ne plus être à même de contrôler la BCE.L’Allemagne a fait son unité sur la monnaie, et a même constitutionnalisé son orthodoxie budgétaire. Jamais ils n’accepteront de se faire imposer une quelconque « solidarité » économique Européenne.C’est même pas une histoire d’argent, mais c’est une histoire de principes : ceux là même qui leur font refuser 1.6 milliards à la Grèce parce qu’ils ne l’ont pas décidé (et que cette fois ils n’ont pas leur banques à sauver), alors que il y a quelques mois ils ont donnés à l’Ukraine 3.5 milliards sans aucune condition - juste pour que ceux ci puissent aller provoquer les Russes.L’histoire contemporaine nous l’as bien montré à 2 reprises : Dès lors que l’Allemagne acquiert une trop grande puissance, elle a une tendance « au nom de son intérêt » à la réaction violente à courte vue, qui au final entraîne sa ruine. -
C’est incroyable , mais c’est Le FIGARO qui donne des leçons de démocratie aux autres médias dits de gauche, (NO, Libé, Le monde !! ..) et j’y inclus même médiapart.
Voici une analyse qui place le débat sur la Grèce au niveau où il doit être, celui de la démocratie et du pouvoir des peuples.
« En réalité, c’est la tenue du référendum elle-même qui représente un tournant. Elle rend caduque l’idée selon laquelle il n’existe aucun choix possible au sein de l’Union européenne. »
à lire absolument ; http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2015/07/03/31003-20150703ARTFIG00361-referendum-grec-quoi-qu-il-arrive-rien-ne-sera-plus-jamais-comme-avant.php
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Bonjour, bernard29
Etonnant en effet que l’on trouve cette excellente analyse dans le Figaro Magazine. Quoi qu’il en soit, le principal y est : après le vote référendaire de dimanche - même si le OUI l’emporte -, le carcan institutionnel européen volera en éclats et obligera tôt ou tard les 28 à reconsidérer leur mode de fonctionnement antidémocratique. Et cela grâce à la Grèce.
Dans cette affaire, Hollande, que l’on a vu agacé par l’intransigeante position allemande, se serait grandi en choisissant la voie du bon sens, autrement dit en appuyant résolument le gouvernement grec. Une fois de plus, c’est raté ! Quant à Sarkozy, on se demande désormais quand il cessera de tenir des propos imbéciles ; inutile de se demander pourquoi il perd du terrain auprès de ses propres partisans.
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@Fergus , bonjour,
oui c’est vrai cette analyse est vraiment formidable. Sincèrement, j’espère néanmoins que le NON l’emportera. Le choc serait plus décisif pour l’avenir des peuples.
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@bernard29
Moi aussi, j’ai observé qu’on trouve dans le Figaro des textes qui donnent encore des véritables informations avec une certaine objectivité. Quand aux médias sociale-démocrate comme Libe, Monde, Obs, mais aussi les chaines télé, ils sont tombés dans la déchéance de pure propagande avec presque plus de valeur d’information. Copie - collé AFP et pire.
Comment ils sont arrivés si bas ? Je pense parce-que le fond de commerce sociale-démocrate n’existe plus. Il y a une crise structurelle du capitalisme par une explosion de la productivité. Chose en principe merveilleuse, mais en conditions du capitalisme mortelle pour ce dernier, car sans aucune issue possible, sauf évidemment de tout casser dans une guerre généralisé. (Pour approfondir voir K. Marx : La baisse tendancielle du taux de profit)
Chaque jour le capitalisme détruit sa propre base de fonctionnement au profit d’une accumulation d’un bénéfice de plus en plus virtuel au détriment des conditions de la vie, pas que pour les humaines, conditions de la vie tout court. Le capitalisme est devenu une machine a produire littéralement la mort. Chaque jour il agrandi l’écart entre ces promesses (voir a titre exemplaire la publicité télévisé) et la réalité vécu. Plus cette écart se agrandi, plus il faut matraquer les « sujets » avec le constat que "there is no alternative« , »il y a la fin de l’histoire (grand H)« par ses »spécialistes" des médias. (Personnellement j’ai mal a comprendre comment on peut se prostituer à ce point la)
La Grèce est en train de réintroduire les êtres humains dans l’histoire. « L’humain d’abord » ! Ça amène en conséquence à un changement du logiciel de notre fonctionnement économique, social, et démocratique – non capitaliste. Les élites qui ont aujourd’hui le pouvoir ne sont pas idiot, le mouvement entamé en Grèce est pour eux un avertissement fatidique, pour cela ils sont lâché leurs chiens médiatiques sans plus aucune retenu. Et le Figaro dans tout ça ? Aucune idée moi.
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@xantrius
Le Figaro explique aussi que les monnaies plurinationales se sont toutes cassées la figure, et qu’il n’y a pas de contre exemple dans l’histoire. C’est ce que l’ UPR explique depuis 8 ans.
En somme, ce referendum, c’est « rester dans l’ euro », ou bien « rester dans l’euro ». -
Afin de comprendre ce qu’il se passe réellement dans le monde entier en termes d’effondrement de l’économie, il est bon de mettre de côté les fausses versions grand public de la réalité.
Quand on pense à l’UE et à ses turbulences financières actuelles il est important d’ignorer la Grèce ; oublier tout le drame entourant les supposées obligations de la dette grecque. Vont-ils trouver un moyen de payer ? Vont-ils faire défaut ?
Tout ce cinéma n’est qu’un « soop opéra » gérés par des financiers internationaux et des élites mondialistes....
Lire : http://millesime57.canalblog.com-
@arthes
Oui, il s’agit sans doute de profiter de la crise grecque pour nous imposer le Fédéralisme, et un Trésor européen. Ils vont nous raconter que s’il y a crise, c’est qu’il n’y a pas assez d’ Europe...
Piketty est d’accord depuis longtemps.
Attali aussi
Les europathes centristes aussi...
Ce sera moins d’ Etat, moins de souveraineté, et plus de pillages.
What else ? -
Bonsoir, Fifi Brind_acier
« s’il y a crise, c’est qu’il n’y a pas assez d’ Europe... »
C’est une évidence !!!
Il faut plus d’Europe, mais une Europe différente, non corsetée par un Traité constitutionnel rigide et antidémocratique. C’est en cela qu’un NON grec pourrait permettre une remise en cause décisive des structures actuelles pour aller vers un fédéralisme responsable et plus respectueux des peuples - du peuple européen ! - et de la démocratie.
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@Fergus
Mais oui, bien sûr, les crocodiles et les banksters sont de grands humanistes.... -
@ Fifi Brind_acier
Les sarcasmes et les persiflages émanant d’un UPR du 19e siècle ne changeront rien au cours d’une Histoire en marche. Une Histoire dont vous serez les spectateurs impuissants.
Bonne nuit.
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@Fifi Brind_acier
Certains pensent que ce sont les loups les ennemis !! -
À Fergus
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Faut pas exagérer ! Un NON jettera un froid, certes, mais ce sera comme d’hab. , il n’y aura ’’pas d’alternative’’ et il passeront par dessus tout ça. Comme Monsieur Stypras, qui s’imagine que le NON va rendre sa position incontournable, tu te fais des illusions ! -
@Fergus
« Il faut plus d’Europe, mais une Europe différente »Fergus, ce que la Grèce est en train de nous démontrer, c’est que changer de l’intérieur le fonctionnement de l’Europe est une chose complètement impossible.Les institutions Européennes, soit on les souffre jusqu’au bout, soit on les quitte. -
Bonjour, Croa et Wesson
Nous verrons bien !
En attendant, a partie est en cours, et seul le NON sera véritablement déterminant car il mettra les Européens au pied du mur : soit ils seront contraints de lâcher significativement du lest vis-à-vis des Grecs, soit ils devront exclure ce pays de la Zone Euro (en démontrant de manière paradoxale que le Traité de Lisbonne n’est pas intangible !), au risque de ruiner la crédibilité de la construction monétaire et de doucher les investisseurs extérieurs : cela dit sans même évoquer les problèmes posés par l’immigration et un possible rapprochement gréco-russe.
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Contrairement à ce qu’on lire ou entendre ici ou là, la position d’A Tsipras n’est pas aussi franche qu’on le croit.
Pour résumer, plus Tsipras recule, plus la Troika en redemande jusqu’à une offre que Tsipras ne pouvait que refuser.
C’est facile de dire après que la Troika veut la Grèce complètement à genoux mais qu’a-t-il fait exactement pour contrer cela ? Les articles de Stavros Mavroudeas et de Vladimir Nesterov la Grèce face à un nouveau genre de coup d’état donnent un autre éclairage de la situation.
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À leypanou
Tout à fait : La négociation étant menée ne manière léonine par la Troïka chaque concession appelait la suivante. (Lorsque le partenaire ne vous tend rien vous n’avez pas affaire à un partenaire mais à un ennemi.)
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@leypanou
Stavros Mavroudeas est le président de la banque centrale de Grèce, et ne fait aucun mystère qu’il serait prêt à remplacer Tsipras dans un gouvernement « de technocrates » - autrement dit il est d’accord pour jouer le rôle du Gauleiter, et ça tombe bien car c’est lui que l’Europe voudrait y voir.Dans ces conditions, son « éclairage » est sans surprises. -
Un choix « gaulliste » ? J’en doute un peu pour voir le nouveau pouvoir grec négocier depuis des mois le diamètre du noeud coulant que la population grecque doit supporter toujours au quotidien. La dette grecque est largement illégitime pour ce peuple et indiscutablement irrécouvrable sans dépecer tous les biens publics de cet Etat. Grande irresponsabilité des pouvoirs grecs avant celui-ci, mais complicité des autorités européennes, de la commission en premier lieu. Personne ne pourrait attaquer monétairement un Etat en zone euro ? On voit bien que ce ne fut pas le cas. On a donné une monnaie forte à des Etats (grèce en premier) dont l’économie ne le justifiait nullement. Autant réévaluer massivement sa monnaie avec des fondamentaux économiques identiques la veille au lendemain...
Le peuple grec va voter probablement « non », mais « non » à quoi ? Si Tsipras imagine que le vote de ses concitoyens va changer le rapport de force qu’il regarde chez nous le rejet du TCE repassé en douce au parlement sans que personne ne bouge... La TROIKA sait très bien que le peuple grec vomit les propositions qu’elle vient de faire comme les conséquences visibles de sa politique depuis quelques années. Ces gens s’en foutent du citoyen grec. Leurs amis banquiers ont joué à la roulette russe en prêtant aux grecs et ils ne veulent pas assumer les conséquences de leur prise de risque. Pour eux ce n’est pas le joueur de casino qui doit supporter les pertes mais le peuple grec sinon européen. Face ils gagnent et pile on perd. Donc je ne vais pas retenir mon souffle. Les conneries vont continuer, Tsipras connaît la musique puisqu’il la joue depuis des mois.-
@jjwaDal
J’approuve votre commentaire.
La souveraineté, ce serait que le Gouvernement grec dépose un dossier à Bruxelles, en application de l’article 50, pour sortir définitivement de l’ UE et de l’euro.
Mais ce n’est pas du tout le projet de Syriza. -
Si le feuilleton Grec peut aider les Français à comprendre que l’europe n’est pas une fatalité pourquoi pas, mais j’en doute puisqu’il contribue surtout à cacher les méfaits de l’engrenage européen qui a été imposé dans notre propre pays. Les traités européens et notamment l’article 63 du TFUE organise la désindustrialisation de la France (emplois et savoir faire), le 39 du même TFUE détruit notre agriculture, le 121 soumet la France aux Grandes Orientations Politiques et Economiques proposées par une Commission non élue, le 126 nous empêche de mener des politiques publiques de relance économique par l’investissement à long terme. On pourrait en parler des heures, mais le fond du problème reste que l’Union Européenne est en fait une construction qui a été soutenue depuis le début (via les médias et de nombreux politiciens) par les Etats Unis d’Amérique et qui aujourd’hui, sans surprise, sert d’abord leurs intérêts. Alors c’est plutôt d’une sortie de la France de l’Union Européenne et non de la Grèce dont il devrait être question. Rendez vous compte, des partis comme le Front de Gauche ou le Front National vocifèrent contre l’Union Européenne depuis 8 ans mais n’ont jamais proposé d’en sortir dans leur professions de foi. Des partis qui visent surtout à surfer sur le mécontentement des Français pour entretenir financièrement leur train train. Il n’y a en France qu’un seul parti politique, en l’occurrence l’UPR, qui propose dans son programme officiel et ses professions de foi la sortie de l’Union Européenne, un parti qui regroupe quand même plus de 8000 adhérents et qui ne vit que par eux et par ses dizaines de milliers de sympathisants.
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@gerald2
" Il n’y a en France qu’un seul parti politique, en l’occurrence l’UPR, qui propose dans son programme officiel et ses professions de foi la sortie de l’Union Européenne, " : il ne faut pas sortir de contre-vérité, il y en a d’autres. -
À leypanou
Il y a aussi Parti de l’émancipation du peuple mais tu as le droit de ne pas le savoir puisque ça vient de sortir !
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@Croa
Lisez bien les textes du M’PEP et dites nous s’il envisage de sortir de l’ UE par l’article 50 ?
Le M’PEP a refusé en 2013 de faire une alliance avec l’ UPR, au motif qu’il cherchait une alliance avec le FDG, ce qui ne semble pas avoir fonctionné.
Voici un des derniers textes du M’PEP.
Comment veut-il sortir de l’ UE ? Mystère. -
’’ Je n’ai pas à donner une opinion personnelle sur l’économie, ou l’industrie, ce n’est pas mon rôle ! ’’/ Mick Jagger/ Vers 1968.
UNE FOIS N’EST PAS COUTUME (d’autres le font à ma place d’hab’/ Cela s’appelle des taupes) :... Ce serait oublier qu’il y a encore un an, on appelait le G7 actuel le G8. La Russie en faisant encore partie ! Ils se sont fait jeter, eux aussi ! Mais comment voulez-vous faire, entre autre$ facteurs, aujourd’hui, abstraction du G5 formé depuis, même en ges(ta)tion (je vous laisse vous documenter sur ses composantes : rien que çà !!!!! ).Vous parlez sans doute du ’’ Fédéral Réserve Act ’’ qui date du 23 décembre 1913/ USA ??! Sous le pseudo règne du pseudo président Wilson, pantin sciemment mis en place par des banquiers privé$, Rothschild en tête ... of course ? Que croyez-vous donc que Poutine a été faire ces derniers jours sous les jupons du gouvernement grec actuel ? Que croyez-vous que François Asselineau, de l’UPR (et c’est bien le seul ’politicien’’ Français qui l’a fait !) , a été faire en Russie, le 9 mai dernier (commémoration Russe de la fin de la guerre 1939-45*), voulue et (dés)organisée par cette même FED* ? Ben, si ! C’est quand vous voulez pour ... Etc (étayez, please ! ) ...Que croyez-vous que font actuellement certains sénateurs, autres, aux USA, vis à vis cette même FED, qui s’est approprié la monnaie (sa ’’création’’ déjà !) au détriment du Congrès alors ? Tout le merdier suivant (aujourd’hui encore) en découlant (ben si !/ Lisez Joseph Borkin : sur l’IG Farben/ Plan Dawes*, que diable ! + Georges Bonnet/ Ambassadeur de France/ Etc .. Etc ... ). Cherchez ...Comme disait Fançois Béranger, dans sa chanson : ’’ le monde Bouge’’ (çà date, je sais !) ! Et pas que dans votre petit Nimby Millesimé ! D’où tenez-vous d’ailleurs ce pseudo : millesime ?Que savez-vous des peuples qui ont FAIM, et finissent, un jour ou l’autre, par descendre dans la rue (1789) ??? Et finissent toujours par couper, dans l’Horreur, des têtes ? Malgré ’nos’’ avertissements ...Où est votre analyse, profonde, à la fin, sur cet article du jour (Figaro, Adonc, et soit : j’vous l’accorde : c’est pas terrible d’hab !), que vous incriminez ? Article qui, à moi, fort plus modestement, me parait fort pertinent, ainsi que les trois critiques qui suivent ? Surtout ces trois critiques d’ailleurs et du ... reste !Vous parlez, de votre petit côté, du monde entier !!! Allons donc !Avez-vous lu seulement Hongbing Song : ’’ la guerre des monnaies/ La Chine et le nouvel ordre Mondial ’’ ??? Edition Originale : Currency Wars/ 2007 ?La Chine, Bordel ! Que çà ... Et les States aux abois ... ben si, c’est çà, pourtant ! Oncle SAMiesque qui ne fait qu’essayer d’empêcher, dedans le fond, l’Europe de se rapprocher économiquement de la Russie (qui sait se battre, elle* !!!) ... Je passe : vous pigez !Croyez-vous vraiment que la Russie est responsable du désastre (actuel) en Ukraine ? Et la néo-con de Noland, vous connaissez ? Et Obama-Beach le beau pantin parleur ?Et bien, moi, quoiqu’il arrive demain en Grèce (voir avis de Fergus ’juste’’ plus Haut), je vous mets mon billet (de dol’LARD/sic) que la France, avant longtemps, va y arriver, à son tour, à son Référendum !!! Puis d’autres ... Etc ... Etc ... Et alors ...ON étaye ... Please ! Ou lisez mieux Agora-Vox ... déjà çà !vv bb/ Pour A/PONANT/OUESTd-
BREF ! L’UPR a raison : Faut sortir de la désunion Européenne (actuelle) !!! Point ... Après ...
vv bb / Pour A/PONANT/OUEST-
Varoufakis prétend que l’euro est irréversible, et que les machines pour faire les billets en drachmes n’existent plus. Ce qui doit enchanter Mario Draghi qui ne cesse de répéter qu’une fois dans l’euro, on ne peut plus en sortir...
Mais que celui de Lisbonne permet lui, de sortir de l’ UE, et donc l’euro par l’article 50.
Ce que Varoufakis semble ignorer. Ainsi que le fait qu’il existe en France deux entreprises très performantes capables d’imprimer des billets de banque.
Et à avoir un programme après la sortie de l’ UE :
« Le jour d’après la sortie de l’ UE ».-
À Fifi Brind_acier « l’euro a été introduit par le Traité de Maastritch, sans clause de sortie »
Certes... Sauf que les banques € nationales sont interdépendantes et que les états ne peuvent plus rien pour elles. En clair une banque € peut faire défaut, c’est à dire amener une faillite technique avec deux solutions pour en sortir :
- Rééquilibrage des banques € d’état (mais il y a des limites.)
- Retour à une monnaie nationale dans le ou les pays où rien ne va plus.. (Ce qui pourrait bien être la seule solution parfois !)Donc d’accord il n’y a pas de clause écrite mais techniquement c’est possible et ça peut même arriver sans qu’on le désire !
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@Croa
La sortie d’une monnaie n’a rien à voir avec les banques, qui de tous temps ont été interdépendantes.
La sortie d’une monnaie est une décision POLITIQUE.
« La tragédie de l’ euro », donne toute une liste de pays qui ont changé de monnaie, sans problème aucun. -
Les merdias français sont au taquet et reprennent avec un parfait ensemble les discours mensongers.
Voici, publié par le gouvernement Grec sur la base du document officiel de l’Eurograoupe (également disponible sur le site Syriza-France), la vérité.
Comme il est mentionné, dans le texte d’aujourd’hui et celui du 25 juin, posé comme un ultimatum, les institutions exigent, entre autres :
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l’imposition d’une TVA à 23% sur la restauration collective
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l’abolition de la baisse de la TVA dans les îles
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l’application d’une avance d’impôt de 100% sur les sociétés et les travailleurs indépendants
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l’abolition des réductions pour les agriculteurs (pétrole, impôt sur le revenu)
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que soient baissées de 900 millions € (0,5% du PIB) les dépenses de l’aide sociale (subventions, etc.).
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la limitation immédiate des pré-retraites
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l’abolition progressive de la retraite complémentaire.
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l’application complète de la loi de mémorandum 3863/2010 sur la sécurité sociale
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l’application de la clause de déficit zéro et que le financement des caisses complémentaires soit réalisé uniquement par des fonds particuliers
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l’abolition de toutes les participations en faveur de tiers qui financent les caisses de sécurité sociale, qui a pour conséquence une baisse de leurs recettes de plus de 700 millions €
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l’augmentation des prélèvements pour soins de santé sur les pensions de 4% à 6%
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le gel des retraites jusqu’en 2021
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une législation sur les licenciements collectifs et la non-réintroduction des conventions collectives, si les institutions ne le permettent pas
-la diminution à 1500€ du montant des dépôts non saisissable
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l’augmentation du taux en vigueur pour le règlement des dettes
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la réduction des salaires dans le secteur public
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la mise en oeuvre complète des boîtes à outils de l’OCDE (lait, pain, pâtisseries, dimanches, …)
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un coup important contre les médicaments grecs
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la poursuite de la privatisation du secteur de l’électricité.
-la vente des actions de l’OTE(Compagnie du téléphone) détenues par l’État
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la non-application d’une taxe spéciale de 12% sur les bénéfices supérieurs à 500.000 pour l’exercice 2014
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le non-retour des cotisations sociales patronales au niveau de l’année 2014
Tout ceci constitue un ensemble de propositions qui s’inscrivent dans la conception du Fonds monétaire international, qui ont été posées comme ultimatum à la Grèce, ce qui ressort aussi de l’Eurogroupe, rapporte le bureau du Premier ministre grec qui ajoute : la seule différence concerne la TVA sur les hôtels dont le taux, dans le texte actuel posté sur le site Web de la Commission européenne, est passé de 13% à 23% pour le 25 Juin.
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@VICTOR
A Tsipras donne l’impression qu’il vient de découvrir le vrai visage de la Troika. Lisez l’article de Stavros Mavreadis mentionné plus haut, vous comprenez facilement le cul-de-sac dans lequel Tsipras s’est enfermé : à force de répéter que la Grèce doit absolument rester et dans l’euro, pourquoi les autres se gêneraient-ils ?On ne négocie jamais en position de faiblesse : demandez à Mahmoud Abbas ce qu’il a obtenu comme concessions de B Netanyahu !!!
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@VICTOR
Ce n’est pas l’avis du Financial Times qui a publié une lettre du 22 juin de Tsipras à la Troïka, dans laquelle il exprime son accord avec l’essentiel du programme demandé, moyennant quelques modifications. Information reprise par le NPA. Capitulation en rase campagne. Le texte de la lettre en anglais est en lien. -
Vous savez ce que je crois ? Je crois que l’heure est venue d’un bel attentat qui nous mortifie, nous plonge dans le blême et nous fasse oublier la Grèce, qu’ils puissent la dépiauter sans projecteurs !!
Et nous serons nus et tremblants, hordes hagardes, comme ils nous rêvent...-
Comment avons-nous pu laisser la canaille des lobbies financiers et leurs pâles valets €uropéens à ce point nous berner pour mieux piller les trésors publics : si le FMI - qui savait dès le premier plan de redressement que celui-ci n’était pas viable et ne ferait qu’empirer la situation - n’en a pas fait état, c’était pour justifier le transfert du risque financier encouru jusque là par de trop avides banquiers créditeurs aux trésors publics des états membres.
(Désolé pour le lien en anglais : c’est comme çà que se raconte l’histoire outre-atlantique)Et - à en croire une de ses fanfaronnades dans le Monde - c’est une girouette hyperkinétique s’échinant (vainement !) à son come-back qui nous expose fort naïvement le merveilleux projet caressé par les technocrates de la Commission €uropéenne et de la BCE en matière de « démocratie ».
« Nous n’avons plus de temps, il faut agir en élisant un président du gouvernement économique européen dont la mission sera d’harmoniser les économies européennes, en désignant un secrétaire général qui soit le directeur du Trésor européen, en transformant le Mécanisme européen de stabilité en Fonds monétaire européen capable de prendre des initiatives par lui-même, car il est un peu désolant de voir l’Europe à la traine du FMI »
Ce qui n’implique rien moins que le dépouillement de toute souveraineté nationale en matière économique et budgétaire (les gaullistes apprécieront !)Face à cette entreprise systématique d’asservissement des Européens par ces lobbies que représente la Troïka, toute mon admiration va au courage politique des Grecs et de Syriza, tous mes vœux à une victoire du non : en ce qu’il signifie de la fierté et de la dignité des peuples et du pouvoir démocratique, il restaure l’espoir.
Ceci dit, la résurgence des tensions entre l’OTAN et la Russie impliquerait logiquement que Washington et le commandement de l’OTAN s’opposent « de toutes les manières » à l’éventualité d’un rapprochement de la Grèce avec les BRICS.
L’avenir nous dira comment !-
Et n’oublions pas qu’au cas ou la Commission €uropéenne, la BC€ et le FMI arrivent à finalement soumettre le peuple grec au joug néo-libéral, ce n’est que le laboratoire préfigurant ce qui nous attends tous demain !
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@Samson
Les explications sont données par John Perkins « Confessions d’un assassin financier ».
Vidéo « La dette est une arme utilisée pour conquérir et asservir les sociétés. Et les intérêts sont les munitions principales ». -
@Fifi Brind_acier
On recommence : Tsipras a dit qu’il respecterait strictement le mandat qui lui est confié. Or, Tsipras n’a pas été mandaté pour sortir de l’euro et, partant, de l’Union européenne. En fin politique, il place les eurocrates devant leurs responsabilités, ce dont ils n’ont pas l’habitude, ce qui explique l’hystérie des merdias à leur botte. Ça nous rappelle 2005.Pour le reste, ça ne change pas : vous sautez comme un cabri et bla bla bla Asselineau, bla bla bla Asselineau, bla bla bla Asselineau, bla bla bla Asselineau, bla bla bla Asselineau, bla bla bla Asselineau, bla bla bla Asselineau… -
@Auxi - Blablabla,
Et bien, il semble que la Grèce va sortir de l’ euro, très cher, et c’est un grand bien pour l’économie grecque que de se débarrasser de l’euro-mark ! C’est Martin Schultz qui vient de le déclarer :
« Si les Grecs votent non, ils devront changer de monnaie ».
Le gogo du mois, n’est pas celui qu’on croit...
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@Fifi Brind_acier
Et bien, il semble que la Grèce va sortir de l’ euroC’est ce que je me tue à vous expliquer : Tsipras veut laisser aux eurocrates toute la responsabilité de la rupture. Il a inversé le rapport de force avec les eurocrates : ce sont eux qui sont désormais au pied du mur. -
Laissons la conclusion à un manifestant pour le NON à Athènes :
Source : le blog en Français de Panagiotis Grigoriou sur la Grèce, qui mérite largement le détour.-
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le non ne changera pas l’austérité, c’est mentir que de le prétendre.
de plus, toute prêt augment automatiquement la créance et la dette.
Une tautologie que les gens n’arrivent pas a comprendre.
quand l’argent entre en Grèce, elle va donner une créance à des gens parfaitement identifiés, si on excepte l’achat de biens étrangers par le gouvernement et qu’on ne retient que les pensions, aides sociales, aide aux entreprises et salaires des fonctionnaires, toutes ces créances vont crée en même temps une dette générale, dû par l’ensemble des citoyens grecs et non pas ceux qui ont reçu la créance.
comme les fonctionnaires et les retraités ne disposent pas de propriété générant de la plus-value, l’argent reçu ou plutôt, la partie créance de la monnaie (dont la dette lui est consubstantielle) une fois dépensé se transforme, pour eux, en dette systémique car la créance ainsi échangé contre une dette va rejoindre, gonfler un peu plus le porte feuille des propriétaires des moyens de productions qui leur auront prêté l’argent, ou plutôt, avancé une créance distribué à des particuliers, mais dont la dette est elle générale car non nominative.
Autrement dit, la créance ou prêt est nominative, mais la dette correspondante est elle, générale. c’est le propre de la monnaie en système capitaliste !
normalement, on définit cette pratique comme une dette odieuse car la créance est particulière, quand la dette est collective, sauf qu’ici, s’agissant du corpus social, faire appel au caractère odieux de la dette pour ses raisons, revient à suspendre le paiement des pensions et des salaires liés aux prêts ou « aides » financières européennes. Donc, de réduire les pensions et salaires selon ce que produire et prélever en impôts sur cette production l’appareil d’état pour le redistribuer aux retraités et pour toutes les actions lié à l’appareil d’état.
Le chien se mord la queue et le gouvernement grec n’a pas l’air de vouloir arrêter de courir après la queue.
Mais pour faire comprendre cette relation de causalité imparable au gens, faut se lever de bonne heure, surtout quand des gens qui se présentent comme des spécialistes ne sont pas eux mêmes capable de comprendre ce mécanisme ou font semblant de ne pas le voir.
N’est ce pas Laurent Herblay !
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et pour les résultats, ce lien
http://ekloges.ypes.gr/current/e/public/index.html?lang=en# »cls« : »main« , »params"
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18 heures : bravo à eux !
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Bonsoir à tous.
A 19 h 38, sur plus de 11 % de bulletins dépouillés, le NON est à 59 % et le OUI à 41% !
Merkel semble devoir être la grande perdante du vote. Sur proposition de Hollande, elle sera à Paris dès demain pour « évaluer » la situation.
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@Fergus
J’espère que la décision de Martin Schultz de faire changer la Grèce de monnaie sera maintenue.
Avec une dévaluation de la monnaie de 50%, l’économie grecque peut s’en sortir, sans austérité !
« Il y a une vie après l’euro ! » -
@Fergus
ça se confirme pire que cela : sur 34.53% de suffrages dépouillés, le non est à 60.97%.Si un 60-40 se confirme, c’est presque 20 points dans la vue que le Oui se prendrait, alors que tous les médias l’annonçait pratiquement gagnant (et je reconnais que moi aussi j’y ai cru).Ils peuvent titrer sur « le non semble l’emporter » ... si c’est du 60, c’est pas une victoire, c’est une boucherie !Et bien il me tarde demain d’entendre la déconfiture de la médiacratie en train de ramer pour expliquer le carnage ! -
@Fifi Brind_acier
J’espère que la décision de Martin Schultz de faire changer la Grèce de monnaie sera maintenue.Moi aussi ! Tsipras a magnifiquement manœuvré : avec son referendum, remporté haut la main, il a inversé le rapport de force, et le Schultz, tentant vainement de sauver les apparences, se retrouve coincé. Le voilà contraint de « décider » de faire changer la Grèce de monnaie : de sortir de l’euro, quoi ! À présent que le piège de Tsipras a fonctionné, le tabou est tombé. C’est autrement plus efficace que de cacqueter « Asselineau, Asselineau »… jusqu’à la fin du monde ! -
mais ils sortent d’où ces rigolos ?
http://www.lalibre.be/actu/international/referendum-en-grece-pour-varoufakis-le-non-est-un-outil-pour-tendre-la-main-a-nos-partenaires-559 La banque centrale grecque annonce qu’elle va demander à la banque centrale européenne de relever le plafond des liquidités d’urgence pour les banques grecques.936013570c68585295e14
"Dès demain, nous allons inviter nos partenaires à trouver un terrain d’entente", a déclaré Yanis Varoufakis, le ministre grec des Finances. "Le non au référendum est un grand oui à une Europe démocratique« , a-t-il ajouté.
et aussi
Le gouvernement grec annonce une »intensification des initiatives à partir de ce soir pour arriver à un accord".
et bien entendu,mais ça ,on s’en doutait un peu
La banque centrale grecque annonce qu’elle va demander à la banque centrale européenne de relever le plafond des liquidités d’urgence pour les banques grecques.
mais où reste Poupou et son chèque ?
où sont les armateurs ?
où est le clergé ?Ils nous prennent vraiment pour des billes.
j’espère que cette fois ,et les allemands doivent être soulagés du résultat, on va fermer le robinet à pognon gratuitSigmar Gabriel, le ministre de l’Economie a déclaré que de nouvelles négociations avec la Grèce étaient « difficilement imaginables » après ce non. Pour lui, Tsipras « a coupé les derniers ponts » entre la Grèce et l’Europe.
« Rien ne va être plus facile », a prévenu pour sa part dans un tweet le secrétaire d’Etat allemand Michael Roth, premier membre du gouvernement à réagir. "Ceux qui ce soir se réjouissent n’ont pas compris à quel point la situation est grave", a commenté M. Roth, social-démocrate et secrétaire d’Etat au ministère des Affaires étrangères, en charge notamment des relations franco-allemandes. "Rien ne va être plus facile, surtout pas pour les Grecs", poursuit son message.
Au fait, ils exportent quoi les grecs ,à part du papier sans valeur ?
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@joletaxi
C’est qui les rigolos ?
Ceux qui rappellent fort justement qu’« il est vain de vouloir faire saigner une pierre », ou ceux qui font mine de l’ignorer jusqu’à se tirer une balle dans le pied ?Le premier accord n’a servi qu’à transférer la patate chaude du risque de défaut sur la dette des banquiers trop avides qui l’avaient souscrite aux trésors publics des états membres de la Communauté €uropéenne, alors même que le FMI, avant même la signature du premier accord grec, savait que cette dette n’était pas soutenable.
Plutôt que d’en renégocier des termes honorables et des pertes limitées pour tous, ils jouent le quitte ou double en exigeant que Syriza s’agenouille : ils viennent de perdre !Comment vont-ils justifier, soit que la mise qu’ils ont transféré des banques à charge leurs contribuables est dans l’hypothèse d’un Grexit maintenant perdue dans son intégralité, soit que ces compromis hier encore inacceptables deviennent subitement hautement souhaitables et urgents, sans se ridiculiser et perdre tout crédit de leur opinion publique ?
Et,, n’en déplaise aux vampires doctrinaires du néo-libéralisme, la dignité restaurée du peuple grec par la victoire du « non » ne manquera pas d’encourager les autres peuples d’€urope à secouer à leur tour le joug austéritaire auquel ils sont soumis.
... Et qui la joue finement ?
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@joletaxi
« j’espère que cette fois ,et les allemands doivent être soulagés du résultat, on va fermer le robinet à pognon gratuit »
Cà dépend qui et quand : une opinion publique chauffée par les média à coup de positions aussi intransigeantes que musclées de ses politiciens se réjouira bien évidemment, jusqu’à ce qu’elle comprenne l’étendue du désastre et le poids que fera peser l’intégralité du défaut grec sur le contribuable grugé : déjà fort conséquent en ce qui concerne la France, beaucoup plus encore pour l’Allemagne.Et les médias s’abstiennent soigneusement d’évoquer la situation extrêmement précaire d’une Deutsche Bank menacée de devenir le prochain Lehman Brothers.
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Ce referendum aura été un moment essentiel dans ma vie : maintenant je sais dire NON en Grec
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J’ai débouché une bouteille (« Toujours une que les Allemands n’auront pas ! ») pour fêter cette grande victoire de la démocratie et de la dignité que nous offre le peuple grec.
Quant aux hiérarques de ce IVème Reich financier à quoi se résume maintenant l’€urope, ils viennent de connaître leur Stalingrad.
Merci au peuple grec, à Syriza et Alexis Tsipras : leur vote courageux nous rend à tous Espoir !
Santé, prospérité et longue vie à eux !
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ce qui est réjouissant c’est que deux prix Nobel ont pris position en faveurs de grecs !
c’est de l’ingratitude la plus absolue
En effet on leur délivre un prix les hissant au sommet du savoir pour qu’enfin ils évitent d’interférer dans les petites affaires courantes entre amis ... et voilà qu’ils font du mauvais esprit alors qu’ils devraient être reconnaissants à l’establishment.
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@ l’auteur : dire que dans 7 jours on va fêter une page barbare, sanglante et historique de ce pays !.... Avec champagne et petits fours !....... Avec défilés et feux d’artifice !.... Avec costards et robes de soirées !!???!!!..... Et qu’on parle en même temps d’abandonner la GRECE !!???!!.... Dans quel monde on vit ???!!.... Courbons « l’espace-temps » !... 1789 a été une « barbarie utile » !... Je passe sur le « génocide vendéen », vu que tout le monde s’en fout.... Courbons « l’espace-temps ». Quel peuple ressemble le plus au peuple de la bastille d’il y a 226 ans ??!!.. Avec les « petits moyens » d’aujourd’hui ??.. Qui serait « DANTON » ou « ROBESPIERRE » aujourd’hui ????..... HOLLANDE ou TSIPRAS ???..... Quel « peuple » est digne du 14 juillet 1789 de nos jours ???... Les « français » ou les « grecs » ?????!!...... Qui se révolte contre le ROI ???.... Nous ou EUX ????!!.... Qui est digne de son HISTOIRE ???.......... EUX ???.. NOUS ???... Vous avez 2 minutes !... Adishatz.
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@smilodon : à notre décharge, c’est que nous ne formons plus un même peuple, 226 ans après !.... La « mondialisation » et le « multi-culturalisme » sont passés par là !.... Nous avons une excuse, ici, en ses terres autrefois « pays » !.... « PAYSAN », terre des ses « habitants » !..... Epoque révolue !... Pas encore pour les grecs. Comme pour quelques autres........Pour mieux « mondialiser », il faut d’abord bien « mélanger » !...... C’est évident.....Adishatz
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