@Robert Bibeau
je doute que vous ayez lu mon dernier article, je vous recopie la dernière partie :
"En synthétisant ces trois articles, on peut faire le petit tableau de l’évolution de définition de l’habeas corpus :
Raison du pouvoir = souveraineté -> propriété -> responsabilité
Forme de pouvoir = personnelle -> collégiale -> universelle
Equilibre du pouvoir = Devoir dominant -> droits domine -> droit = devoir
Tant que cette évolution de la propriété en responsabilité ne sera
pas conscientisée, acceptée puis enfin revendiquée, aucun changement
structurel ne pourra avoir lieu et aucunes mesures changer la dynamique
du système vers plus d’inégalités sociales, de dégradation
environnementale, de violence et in fine, d’autodestruction.
Enfin, sachant que la concurrence, avant elle la colonisation et
d’une manière générale tout ce qui relève de l’état d’urgence, est la
seule justification de la nécessité de chefs et in extenso, d’une classe
dominante (donc en devoirs et droits), la coopération est bel et bien
la seule alternative crédible à une société humaine paisible et non en
guerre perpétuelle.
En fin de compte
La seule et unique manière de résorber en même temps toutes les
crises actuelles provoqués par le déséquilibre entre droits et devoirs,
cause du risque de déflagration généralisé ou 3ème guerre mondiale, est,
pour les citoyens salariés des propriétaires des moyens de productions
et de son financement, de leur retirer une propriété leur donnant des
droits auquel ce sont ces mêmes citoyens salariés qui doivent en assumer
la partie devoir correspondante, car ces propriétaires, tout accaparé à
faire du profit ne reconnaissent plus aucun devoir devant leur
incomber.
La seule et unique solution est donc de ne plus accepter
l’irresponsabilité de ceux qui ont la maîtrise de l’outil économique et
de l’appareil d’état.
Car encore et toujours ;
TOUT DROIT IMPLIQUE UN DEVOIR ET TOUT DEVOIR APPLIQUE UN DROIT. (1)
Cet aphorisme étant fondé sur l’égalité, soit elle est individualisée
et peut s’appliquer et donc être formalisée, soit elle continue d’être,
au mieux réduite au pire nié, comme avec la souveraineté et la
propriété et alors, elle continuera à ne pas exister, un voeux pieux et
l’inégalité poursuivie.
Ici donc, l’égalité ne consiste pas à donner la même chose à tous,
mais de donner à chacun selon son équilibre recherché entre droits et
devoirs. C’est-à-dire, que :
nul ne peut exiger plus de droits qu’il n’accomplit de
devoirs et nul ne peut se voir exiger plus de devoirs qu’il ne désire de
droits.
Voilà la base éthique fondamentale et fondatrice d’une société
responsable où la propriété des moyens de productions et de son
financement sont abolit et collectivisée, mais permettant une dynamique
économique entièrement individualisée et donc libéralisé dans les
limites de l’équilibre entre droits et devoirs ; individuels,
collectifs, environnemental et intergénérationnel."