Il est faux d’écrire que les grecs n’ont pas vu la couleur de l’argent de leur dette.
L’histoire ne commence pas au moment du transfert de la dette des banques privées aux contribuables européens mais lors de l’achat par ces banques privées des obligations souveraines émises par la Grèce. Cet argent là, les grecs l’ont bien reçu. Il a servi à financer, comme en France d’ailleurs, le clientélisme, la corruption et le dysfonctionnement général du pays.
Les taux d’intérêts étaient à la hauteur du risque de non remboursement.
Jusqu’à ce que Draghi, le tricheur, proclame haut et fort qu’il sauvera l’euro « coûte que coûte » en cas de difficulté sans exiger la moindre contrepartie au gouvernement corrompu grec de l’époque alors qu’il était bien placé pour connaitre l’état réel de la Grèce puisque c’est lui qui avait trafiqué ses comptes.
A ce moment, le risque disparaît pour les banques et les taux d’intérêts sont surévalués.
C’est là que se niche l’arnaque et là que l’on aperçoit l’organisation mafieuse qui régit l’Union Européenne.
Non seulement, aucun gouvernement n’a demandé l’avis des citoyens sur le transfert d’une dette privée vers le contribuable, mais en plus, les banques étaient assurées d’engranger des profits substantiels en achetant la dette grecque.
Largement de quoi continuer à corrompre les dirigeants cooptés des partis politiques dominants.