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Accueil du site > Tribune Libre > Vol au dessus d’un nid de vautours… Au son des Crécelles (...)

Vol au dessus d’un nid de vautours… Au son des Crécelles !...

Alors que les dirigeants Européens, du moins ceux de la zone euro, tournoient en vol au dessus du nid des vautours de la troïka : FMI, BCE, CE au son des crécelles concernant la dette Grèce, ce son des crécelles, au travers duquel on peut interpréter toujours les mêmes complaintes véhiculées par les médias et une partie de la classe politique : Le Gouvernement Grec doit faire des propositions sérieuses »…« Les contribuables et épargnants européens ne veulent pas payer pour les fonctionnaires grecs qui sont déjà trop nombreux »… « Et si la Grèce fait défaut, ce sont les retraités Français, slovaques et allemands qui paieront pour eux »… « On va pas encore payer pour ces Grecs qui eux ne payaient pas d’impôts »… Etc. etc. Mais, comme le fait observer Frédéric LORDON : « Les contribuables européens ne payent pas pour les fonctionnaires grecs. Ils payent pour les épargnants européens. Car c’est une tuyauterie financière désormais entièrement circulaire qui prête aux Grecs pour qu’ils remboursent les créanciers de ces euros-là qui circulent sous leur nez, les Grecs ne voient pas la couleur. Les contribuables européens ont d’abord payé pour la reprise publique des titres grecs détenus par les banques privées, un grand classique. Maintenant ils payent directement pour eux-mêmes, enfin, certains pour d’autres. On progresse »…

Les Contribuables Français, comme tous les Européens d’ailleurs, paient surtout La spirale des emprunts de l’Etat contractés auprès des marchés Financiers avec les intérêts correspondant…

Lorsque un particulier ou une entreprise contracte un prêt, consenti par une banque ou un organisme Financier, c’est en contre partie de l’achat d’un bien (de consommation ou d’investissement) et il ne peut faire, par principe, un autre prêt qui servirait à rembourser le précédent. Lorsque l’Etat emprunte, à des fonds publics ou privés, c’est pour faire face à ses dépenses publique, mais aussi pour rembourser les prêts contractés antérieurement, il va ainsi continuer d’emprunter, de manière à ce que les emprunts actuels vont servir à rembourser les emprunts précédents. C’est une spirale qui ne peut s’interrompre… Aujourd’hui l’Etat emprunte à des taux plus bas que ceux d’avant qu’il doit rembourser, mais, lui faudra emprunter plus et au final, bien que les taux d’intérêts actuels soient extrêmement bas, la dette continuera d’augmenter et les contribuables devront payer toujours plus d’emprunts et d’intérêts qui vont avec.

Prenons l’exemple de la France : Chaque seconde les intérêts de la dette publique de la France coûtent près 1500 euros au contribuable, soit 45 milliards d'euros payés en 2014.

Grâce à des taux d'intérêt historiquement bas, la charge de la dette française a été en 2014 plus faible qu’attendu ce qui a donc permis de limiter le poids de la dette dans le budget de l’Etat à moins de 45 milliards, contre 46,3 milliards en 2012.

Mais, à quelques nuances près, d’un exercice Budgétaire à l’autre, la charge de la dette, avec les intérêts annuels à verser ne cessent d’augmenter…En 2010, les intérêts s’élevaient à 42,5 milliards d’euros

Depuis le 1er janvier 2015, les intérêts sont au 12 juillet de 24, 9 milliards, si l’augmentation se poursuivait au rythme des six premiers mois, en fin d’année on frôlerait les 50 milliards d’intérêts à rembourser…

Concernant la dette Française proprement dite, si l’on retient les 20 dernières années et que l’on compare son évolution à partir des dates correspondant à l’élection Présidentielle, c’est une progression constante/ En 1995 nous sommes à 663 ,5 milliards d’euros. En 2002, 912 milliards. En 2007, 1211,6 milliards. En 2012, 1833,8 milliards. En 2015, 2053,6 milliards. A noter que pour les 3 premières années du quinquennat HOLLANDE la progression est de 221,8 milliards d’euros. Pour les trois premières années du quinquennat SARKOZY la progression était de 283,4 milliards d’euros, mais on empruntait à des taux d’intérêt un peu plus élevés. 

Avant de payer une hypothétique dette que les Grecs ne rembourseraient pas, les contribuables, mais aussi les petits épargnants, payent surtout la dette Française contractée à plus de 65 % auprès des « marchés Financiers non résidents » qui recoupe une série d'acteurs étrangers : fonds de pension, grandes banques, compagnies d'assurance, fonds souverains de pays étrangers ... Il est impossible de savoir précisément quel pays en possède le plus. Un chiffre, toutefois en légère baisse, jusque fin 2010, il se situait plutôt autour de 70 %. Mais un chiffre qui n'a eu de cesse de grimper ces dernières années

La France emprunte donc environ un tiers de sa dette à ses propres banques et sociétés de crédit. Avec une particularité : le pays est plus endetté auprès des compagnies d'assurance (20 %), qui « achètent » des titres de dette française pour les placements d'assurance vie, qu'auprès de ses banques. Contrairement à la situation du reste de l'Europe, les établissements bancaires français possèdent moins de 14 % de la dette nationale.

Le fait que la dette nationale soit détenue par des acteurs étrangers peut être considéré comme un atout autant qu'une faiblesse. Un atout, surtout pour la communication du Gouvernement, car il présentera sa politique comme une preuve de la confiance qu'il obtient auprès des marchés… Mais c’est aussi et surtout une faiblesse, car le pays est d'autant plus sensible aux questions de conjonctures que sa dette est placée sur des marchés internationaux, qui lui échappent totalement. La Grèce ou le Portugal, qui avaient également une dette majoritairement située à l'étranger, en ont ainsi payé les conséquences.

Pour en revenir à la dette Grecque qui a dû passer du privé au public, mais pour quels effets ?…

Officiellement, le rôle de la Troïka est d’assurer le suivi des pays confrontés à d’importantes difficultés économiques et qui bénéficient de prêts accordés par l’Union Européenne et le Fonds monétaire international. Ces prêts, bien qu’à des taux d’intérêt inférieurs à ceux du marché, ne visent pas vraiment à sortir les pays de leurs difficultés économiques. L’exemple de la Grèce est là pour nous le rappeler et Si d’aventure, les contribuables des pays de la zone euro (Euro- groupe) se trouvaient mis à contribution pour suppléer les défaillances de la Grèce, au fond ce ne sont pas les Grecs qui en seraient les premiers responsables, mais les dirigeants de l’Euro - groupe et le FMI qui décidèrent de faire passer la dette grecque des mains, ou plutôt des tiroirs caisses, du privé à ceux du public.

Comme le font observer, notamment, Catherine PETILLON et Marie VIENNOT à l’émission France Culture le 30 Juin 2015 : « En 2010, les banques européennes ne sont pas tout à fait remises de la faillite de LEHMAN BROTHERS. Les potentielles pertes que représente le non remboursement par la Grèce d’une partie de sa dette font craindre de nouvelles faillites bancaires dans la zone euro, en Grèce mais aussi en France et en Allemagne. Fin 2009, selon la Banque des règlements internationaux, les banques françaises étaient celles qui détenaient le plus de dette grecque dans leur portefeuille (57 milliards d’euros), devant les banques allemandes (34 milliards d’euros). La crise grecque fait paniquer les marchés financiers qui rechignent aussi à prêter à l'Espagne, l'Italie, le Portugal, l'Irlande… les taux d'intérêt auxquels ces pays empruntent bondissent. Le premier plan d’aide a donc consisté en une chose très simple : faire passer la dette grecque des mains, ou plutôt des tiroirs caisses, du privé à ceux du public ».

Elles rappellent également : « Le FMI et les Etats de la zone euro prêtent 110 milliards d’euros à la Grèce et la BCE se met à racheter des titres de dette grecque pour éviter que leur prix ne s’effondre. Ce premier plan prévoyait que la Grèce reviendrait se financer sur les marchés au premier trimestre 2012. Mais dès 2011, tout le monde voit que c’est impossible, et qu’il faut de nouveau prêter à la Grèce. Le deuxième plan d’aide est scellé le 27 octobre 2011. Il prévoit une nouvelle aide de 130 milliards d’euros, une annulation de 107 milliards d’euros de ce que doit la Grèce aux créanciers privés (banques, fonds, etc.), et une recapitalisation des banques grecques, c'est à dire un don en capital. En deux plans d’aide, la dette grecque a donc changé de structure. Elle était constituée à 80% par des bons du trésor échangeables sur les marchés financiers. Aujourd'hui, ils représentent 29% de la dette (soit 91.6 milliards d'euros, dont 27 milliards détenus par la BCE) ; le reste (221,05 milliards d'euros) est constitué de prêts ».

Ainsi comme elle l’indiquent par ailleurs : « Par cette transformation, ce sont des entités publiques (FMI, BCE, FESF, Etats de la zone euro) qui ont remplacé les investisseurs privés, puisqu’ils détiennent maintenant 75% de la dette grecque, contre zéro avant la première crise. Ainsi, la dette grecque a été collectivisée, et le marché des obligations souveraines grecques, « exfiltrés » des marchés financiers classiques. Aujourd’hui c’est un marché à part, où seuls s'aventurent les fonds qui sont prêts à prendre beaucoup de risque en échange d'une forte rémunération. Voilà pourquoi, un potentiel défaut de la dette grecque ne provoque pas de panique sur les marchés financiers. En revanche c’est devenu le problème commun des citoyens -contribuables de la zone euro. Au total, la dette de la Grèce s'élève à 312.65 milliards d'euros. Quant à la BCE, depuis 2010, elle achète des bons du trésor grecs qui rapportent aussi des intérêts. Difficile de savoir combien exactement. De source proche de la BCE, on estime que ces bons du trésor grecs ont rapporté plus de 2 milliards d’euros par an en intérêt depuis 2010. Un montant colossal. En 2010, 2011 et 2012, ce sont les banques centrales de la zone euro (Bundesbank, Banque de France etc.) qui ont encaissé cet argent, car la BCE passe par elles pour acheter les bons du trésor grecs, ce sont donc elles qui reçoivent les intérêts liés à ces titres. Pendant trois ans, la crise grecque a donc été lucrative pour ses créanciers européens ».

Mais, que risquent réellement les créanciers publics, dont la France ?

Contrairement aux complaintes émises par le son des crécelles, on ne peut pas dire que les créanciers publics de la zone euro, au premier rang desquels la France et le » Reich Berlinois », seraient sur la paille pour le plus grand malheur de leurs contribuables, car pour le moment la Grèce rapporte beaucoup d’argent à ses créanciers publics.

Les 226,9 milliards d’euros prêtés par les pays de la zone euro à la Grèce ne l’ont pas été à taux zéro. Par exemple, lors du premier plan d’aide, ils faisaient une « marge » de 300 points de base (c'est-à-dire que si eux-mêmes empruntaient à 1.5%, ils prêtaient à 4.5% à la Grèce). Lucratif, voire abusif, si bien que par la suite, ces taux ont été revus à la baisse. La transparence n’est cependant pas de mise. Seul, le Fonds européen de stabilité financière dit prêter à un taux de 1,5%, et assure que ce taux ne lui assure pas de revenu, juste de quoi couvrir l’emprunt qu’il fait pour prêter à la Grèce, ainsi que ses frais de fonctionnement. 

Elles rappellent également que la dette grecque est passée du secteur privé au public

Quand l’Euro-groupe ne respecte pas ses engagements en 2014 vis-à-vis de la Grèce

Il faut souligner que le 27 novembre 2012, l’Euro - groupe a décidé que ces intérêts seraient reversés à la banque centrale Grecque à partir de 2013. Cette décision faisait partie d’un ensemble plus large de mesures destinées (déjà) à rendre la dette grecque soutenable. De source concordante, 2 à 3 milliards d’euros ont été ainsi reversés à la Grèce en 2013. En revanche, pour 2014, la Grèce attend toujours que les banques centrales de la zone euro lui reversent les intérêts touchés sur sa dette. Montant : 1.8 milliards d’euros. Dès le mois de février, le nouveau gouvernement grec avait demandé le déblocage de cette somme, mais les créanciers en ont fait un objet de la négociation. C’est un des exemples d’incompréhension dans l’interprétation des accords passés. A l’évidence si la Grèce n’a pu tenir ses engagements de rembourser un prêt de 1,5 milliards de dollars au début Juillet 2015, cela résulte en grande partie par l’attitude inique de l’Euro- groupe placé sous la domination Allemande

STOP au diktat Allemand qui rappelle de très mauvais souvenirs…

Nous n'avons jamais assisté à un spectacle aussi affligeant que celui qui se déroule actuellement à Bruxelles sous l’égide Allemande. Ce pays et le peuple allemand se croient ils revenu au temps du Reich Hitlérien... La « Fuhrer » Berlinoise MERKEL et son Ministre des finances oublieraient-il une partie de leur histoire récente, dont ils sont comptables ? Oublieraient-ils qu’en 1953 on leur a effacé une dette de 62 milliards d’euros pour qu’ils puissent se reconstruire. Il est vrai que la guerre froide n’y fut pas étrangère…La Grèce qui fut l’un des pays parmi les plus martyrisés par les Nazis, apporta sa contribution à l’effacement de cette dette. Et les petits pépères et mémères Allemands qui s’inquiètent pour leur épargne et « ne veulent pas payer pour la Grèce », peut-on oublier que nombreux, d’entre eux, sont ceux dont les parents ou grands parents se sont enrichis en pillant les biens des populations des pays qu’ils occupaient et martyrisaient, notamment ceux des Juifs…

Comme le souligne dans le monde du 7 Juillet 2005, Stéphane FOUQUART : « Cette même Allemagne qui s'oppose à toute législation contraignante sur les nuisances chimique, dont le coût estimé des dégats écologiques, pesticides et autres plastifiants se chiffre à plusieurs centaines de milliards d'euros »… Que dire avec les grosses berlines qui inondent les marchés automobiles des territoires Européens…

Il serait temps de mettre MERKEL et l’Allemagne au pas…

Pour obliger MERKEL et ses auxiliaires sociaux démocrates à cesser d’imposer leur diktat au reste des pays Européens, et qui exige toujours plus aux Grecs, sans réelle contrepartie, en espérant ainsi un  »Grexist » qui rendrait encore plus difficile leur situation, il serait temps de prendre des mesures de rétorsion, en particulier contre les échanges commerciaux avec ce pays et organiser un boycott de leurs exportations…Aujourd’hui La France reste le premier client de l’Allemagne. Elle occupe ce statut depuis 54 ans. En 2014, les trois premières destinations des exportations allemandes ont été la France (101,9 milliards d’euros), les États-Unis (96,1 milliards d’euros) et le Royaume-Uni (84,1 milliards d’euros). Il y a là des moyens de pression et peu importe le » couple Franco - Allemand » …

Pour conclure

Il est temps de reconstruire un espace Européen avec une vraie gouvernance politique et économique qui ne peut s’imaginer sur les logiques qui prévalent actuellement, notamment avec celle de l’affairisme productiviste et égoïste Allemand, car la gravité de la situation écologique et les défis du XXIe siècle qu’elle suppose doivent être placés au cœur des débats et des politiques à conduire. Comme les découverts écologiques se sont ajoutés d’une année sur l’autre à l’instar des déficits publics qui se cumulent dans la dette, la dilapidation du capital naturel commence de plus en plus tôt. Or Les difficultés financières et économiques de l’Europe et de la France qui sont à la fois reliées aux difficultés d’approvisionnement en énergie, à la menace du réchauffement climatique, au décalage entre les ressources disponibles et la croissance démographique, à la faiblesse des stock alimentaires et à l’effondrement de la biodiversité ne peuvent être désormais éludés des choix politiques … N’oublions pas que la monnaie, dont l’émission échappe au pouvoir politique qui a totalement capitulé face aux banquier est créé lorsqu'il est emprunté et détruit lorsqu'il est remboursé. Comme le souligne justement Marc JUTIER, candidat aux prochaines primaires du PS : « Il faut donc toujours plus d'emprunts afin d'augmenter la masse monétaire nécessaire afin d'aller chercher la monnaie pour payer les intérêts qui ne sont eux jamais créés ! Sans dettes, pas de monnaie en circulation et donc plus d'activité économique !! C'est bien pourquoi ils ont besoin de croissance » Problème la croissance est désormais impossible.

Documents joints à cet article

Vol au dessus d'un nid de vautours… Au son des Crécelles !... Vol au dessus d'un nid de vautours… Au son des Crécelles !...

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58 réactions à cet article    


  • Daniel Roux Daniel Roux 13 juillet 2015 09:55

    Il est faux d’écrire que les grecs n’ont pas vu la couleur de l’argent de leur dette.

    L’histoire ne commence pas au moment du transfert de la dette des banques privées aux contribuables européens mais lors de l’achat par ces banques privées des obligations souveraines émises par la Grèce. Cet argent là, les grecs l’ont bien reçu. Il a servi à financer, comme en France d’ailleurs, le clientélisme, la corruption et le dysfonctionnement général du pays.

    Les taux d’intérêts étaient à la hauteur du risque de non remboursement.

    Jusqu’à ce que Draghi, le tricheur, proclame haut et fort qu’il sauvera l’euro « coûte que coûte » en cas de difficulté sans exiger la moindre contrepartie au gouvernement corrompu grec de l’époque alors qu’il était bien placé pour connaitre l’état réel de la Grèce puisque c’est lui qui avait trafiqué ses comptes.

    A ce moment, le risque disparaît pour les banques et les taux d’intérêts sont surévalués.

    C’est là que se niche l’arnaque et là que l’on aperçoit l’organisation mafieuse qui régit l’Union Européenne.

    Non seulement, aucun gouvernement n’a demandé l’avis des citoyens sur le transfert d’une dette privée vers le contribuable, mais en plus, les banques étaient assurées d’engranger des profits substantiels en achetant la dette grecque.

    Largement de quoi continuer à corrompre les dirigeants cooptés des partis politiques dominants.

    Lire la suite ▼

    • izarn izarn 13 juillet 2015 16:16

      @Daniel Roux
      La contrepartie a été exigée par la Troika...
      Le QE de la BCE sert à sauver l’euro...
      Bien entendu que le FESF/MES a revendu ses produits dérivés de la dette grecque à la BCE.
      Ce qui est drolatique c’est que la BCE déclare avoir peu de dette grecque ! Forcement, le MES est une institution hors europe, car une telle institution est interdite par les traités européens.
      C’est l’astuce électorale de Merkel.
      C’est le concept de la « bad bank », que Merkel a utilisé en 2009 pour renflouer la plupart des banques allemandes en faillite. Cela a couté trés cher au contribuable, mais malin, les allemands ont réussi à ne pas faire passer ça dans leur déficit. Authentique. Pour le savoir il faut lire les blogs financiers de l’époque.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 13 juillet 2015 20:00

      L’origine de la spirale de la dette en Europe a un nom : c’est l’article 104 du Traité de Maastritch, devenu article 123 du TFUE. Il interdit aux Etats de se financer auprès de leur Banque centrale, comme c’était le cas pour la France de 1801 aux années 70/80.
      L’écart entre les deux solutions donne les intérêts de la dette. Cf pour la France.


      L’article 123 les oblige à passer par les banques avec intérêts. La dette grecque est passée des banques aux Etats, qui empruntent au marché pour prêter à la Grèce ..., pour qu’elle rembourse les intérêts..., de la dette précédente.

      La dette est pilotée par les Grandes banques américaines de la FED. Elle a pour but d’endetter le plus de pays possible.
      Et s’ils ne peuvent rembourser, de piller les ressources du pays. La Grèce a des mines d’or.
      Elle a aussi des réserves de gaz et de pétrole évaluées plus importantes que l’ Iran. De quoi aiguiser des appétits et booster les privatisations...

      C’est John Perkins qui explique le mécanisme de la dette.


    • Le p’tit Charles 13 juillet 2015 10:37

      Les dirigeants Européens sont des « PUTAINS » de luxe qui travaillent pour leurs souteneurs les banquiers-macros... !

      L’accord signé c’est la mort de la Grèce...La « Grosse Bertha Merkel » démontre que son pays est toujours au service des nazis tapis dans l’ombre...l’Allemagne a perdu la guerre des armes mais remporté celle de l’argent...l’Europe lui appartient désormais..tous les collabos sont à ses pieds.. !
      Pitoyable...
        Lire les 26 réponses ▼ (de Fergus, undefined, lloreen, Croa, Ben Schott, wesson, izarn, Captain Marlo, elpepe, Andromede95)

      • lloreen 13 juillet 2015 11:02

        Tous ceux qui ne sont pas d’ accord avec cette situation ont un moyen d ’action depuis le 18 juin 2015 et la création du conseil de transition.

        Proclamation officielle du conseil national de transition.
        https://www.youtube.com/watch?v=Eg78p_fwt0g

        Site internet
        http://www.conseilnational.fr/


        • Jeff84 13 juillet 2015 17:36

          @lloreen
          J’ai bien rigolé merci :D

          Un mouvement « sans orientation politique » qui veut nationaliser les banques, qui se base sur la DDHC et pisse sur le droit de propriété qui y est inscrit, ca vaut son pesant de cacahuètes !


        • cardom325 cardom325 13 juillet 2015 11:17

          l’idée d’un boycott de l’ Allemagne est une idée à creuser , sachant que leur croissance est due aux exportations . L’intransigeance allemande aura son revers , il faudra sans doute attendre un peu

            Lire les 9 réponses ▼ (de Fergus, lloreen, La Voix De Ton Maître, izarn, Captain Marlo)

          • lloreen 13 juillet 2015 11:34

            pardon : arrêter


            • L'enfoiré L’enfoiré 13 juillet 2015 15:34

              « Sacré croissance » un texte complémentaire.

              En fait, c’est le progrès que les gens ont du mal à digérer.
              Que cela croît ou décroît, ils s’en foutent.
              Ce qui importe pour eux, c’est qu’ils aient à bouffer et qu’ils puissent se fourguer de tous leurs gadgets quand cela leur plait.
              Croître est naturel.
              On naît petit et on devient en principe grand.
              Enfin grand, jusqu’à la taille que l’on peut atteindre physiquement ou intellectuellement.
              Le français n’est pas mal sur ce sujet quand il fait la différence entre un grand homme et un homme grand. 

              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 13 juillet 2015 20:37

                @L’enfoiré
                C’est sans doute parce qu’ils sont abrutis, mais contents, qu’ils ont voté non en 2005 ?
                Et que depuis, le nombre d’abstentionnistes ne fait que croître ? Les Français sont en colère, et pas du tout abrutis. Les plans de licenciements se succèdent et ce n’est pas terminé.
                Près de 700 000 licenciements en 2014.


                Ce qui leur manque, ce sont les informations de ceux qui sont censurés depuis des années, pour y voir clair dans tous ces mensonges que leur servent les médias et les politiques européistes.

              • izarn izarn 13 juillet 2015 16:35

                ...On pourrait dire que l’Allemagne actuelle est une nation grande, mais pas une grande nation...
                Ce qui fait difference avec la France, malgrés le président poire blète.


                • lloreen 14 juillet 2015 10:33

                  Je viens de suivre d’ un oeil le défilé du 14 juillet 2015 et je remarque que le long du cortège il n’ y a pratiquement plus un chat, les troupes étant disposées de ârt et d’ autre du cortège présidentiel !
                  Quel aveu !
                  Quelle meilleure preuve que cet usurpateur est en total décalage avec la population française !On dirait qu’ il évolue dans un monde parallèle où il utilise les uns et les autres des attributs pour se conférer à lui et aux larbins inféodés à la City de Londres un semblant de légitimité...

                  Quel spectacle affligeant !

                  Il devient de plus en plus évident de voir comme ces larbins du cartel de la haute finance internationale n’ ont absolument plus le moindre soutien de la population nationale !


                  • lloreen 14 juillet 2015 11:27

                    En ce 14 juillet 2015 il me semble opportun de mettre en lien la proclamation de paix du mouvement du 14 juillet 2015.

                     https://www.youtube.com/watch?v=dANXtHcX0DM&feature=youtu.be


                    • lloreen 14 juillet 2015 11:32

                      Ce qui va changer après le 14 juillet 2015.

                      https://www.youtube.com/watch?v=pyL1SX_hl48



                      • BA 14 juillet 2015 11:52

                        L’Europe allemande.

                        TINA !

                        There Is No Alternative !

                        La zone euro, c’est la zone mark.

                        La politique monétaire de la zone euro, c’est la politique d’Angela Merkel.

                        Aujourd’hui, il n’y a qu’une seule politique possible en Europe : c’est la politique d’Angela Merkel.

                        «  Tout à coup, l’Europe se met à parler allemand. » (déclaration du leader des députés chrétiens-démocrates, Volker Kauder, au congrès de son parti, le 15 novembre 2011)

                        « Tout à coup, l’Europe se met à parler allemand. » Maladroite ou cynique, la déclaration du leader des députés chrétiens-démocrates, Volker Kauder, au congrès de son parti, le 15 novembre 2011 à Leipzig, est bien dans le style de l’époque. Le ténor de la CDU a été ovationné lorsqu’il a précisé que ce n’était pas la langue de Goethe qui s’imposait, « mais l’acceptation des idées politiques pour lesquelles Angela Merkel se bat avec tant de succès ».

                        http://www.challenges.fr/economie/20111124.CHA7248/l-europe-a-l-heure-allemande.html

                        Au sujet de l’Europe allemande :

                        Charles de Gaulle rêvait de construire une Europe des Etats indépendants, une Europe des Etats souverains.

                        En revanche, l’Allemagne rêvait de construire une Europe allemande !

                        Entre 1965 et 1969, Charles de Gaulle est de plus en plus violent lorsqu’il parle de l’Allemagne.

                        Je recopie un passage de l’historien Eric Roussel, dans son livre « De Gaulle », édition Tempus, tome 2, page 575 :

                        A mesure que le temps passe, de Gaulle semble de plus en plus enclin à faire cavalier seul sur le plan international, à aller jusqu’au bout de la logique exposée dans Le Fil de l’épée. Henry Kissinger en a eu la preuve lors d’un dîner à l’Elysée. Ayant demandé au général comment il pensait éviter que l’Allemagne ne domine l’Europe dont il rêvait, il s’est entendu répondre, très calmement : « Par la guerre. » « Il faudra leur rentrer dans la gueule », dira le général peu après à l’amiral Flohic, soucieux d’avoir son avis sur le même sujet.

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                        • lloreen 14 juillet 2015 13:19

                          "A mesure que le temps passe, de Gaulle semble de plus en plus enclin à faire cavalier seul sur le plan international, à aller jusqu’au bout de la logique exposée dans Le Fil de l’épée. Henry Kissinger en a eu la preuve lors d’un dîner à l’Elysée. Ayant demandé au général comment il pensait éviter que l’Allemagne ne domine l’Europe dont il rêvait, il s’est entendu répondre, très calmement : « Par la guerre. » « Il faudra leur rentrer dans la gueule », dira le général peu après à l’amiral Flohic, soucieux d’avoir son avis sur le même sujet."

                          En la personne de Heinrich Kissinger (alias Henry), le genral de Gaulle avait invité à sa table l’ un des maîtres satanistes à la tête du CFR, l’ un des organes par lesquels ces assassins doublés d’ escrocs mettent lentement mais sûrement la planète sous leur coupe.
                          L’ adage veut que pour dîner avec le diable, il faut avoir une plus grande cuiller que lui.
                          Il n’ est donc pas étonnant que le général de Gaulle se soit donc de plus en plus distancé de ce démon incarné et de sa synagogue.
                          Kissinger est l’ un des pires adeptes de la SS (Synagogue de Satan).


                          • lloreen 14 juillet 2015 14:29


                            Madame Clinton admet que c ’est le CFR, l’ institution créée par le criminel contre l « humanité Heinrich (alias) Henry Kissinger qui »conseille« le gouvernement des Etats-Unis...

                            https://www.youtube.com/watch?v=LYq3TaBik64

                            C ’est donc la preuve noir sur blanc que ce ne sont pas ceux qui sont votés par les élections transformées en mascarade qui dirigent mais bien des »conseillers" privés non élus...
                            Merci madame Clinton.
                            Une telle déclaration de la part d’ un personnage qui se présente à l’ investiture suprême en 2017 vaut son pesant d’ or. Les américains apprécieront...


                            • lloreen 15 juillet 2015 09:36

                              Quant à monsieur Obama himself, voici ce qu’ il déclare (la vidéo ayant rapidement disparu du web, il est conseillé de la sauvegarder...).

                              Le 7 juillet 2015 il admettait que les Etats-Unis entrainaient IS-IS.

                              https://www.youtube.com/watch?v=xcuLfYpZnnU


                              • lloreen 15 juillet 2015 09:40

                                @lloreen
                                Juste une petite remarque : regardez attentivement le militaire derrière Obama et son regard fixe et vide...


                              • lloreen 15 juillet 2015 15:37

                                La City de Londres, l’ une des têtes de l ’Hydre.

                                https://www.youtube.com/watch?v=iOKrRxJRSE0


                                • lmcal140 29 août 2015 20:46

                                  ’’Fifi Brind_acier 13 juillet 20:00

                                  L’origine de la spirale de la dette en Europe a un nom : c’est l’article 104 du Traité de Maastritch, devenu article 123 du TFUE. Il interdit aux Etats de se financer auprès de leur Banque centrale, comme c’était le cas pour la France de 1801 aux années 70/80.
                                  L’écart entre les deux solutions donne les intérêts de la dette. Cf pour la France.


                                  L’article 123 les oblige à passer par les banques avec intérêts. La dette grecque est passée des banques aux Etats, qui empruntent au marché pour prêter à la Grèce ..., pour qu’elle rembourse les intérêts..., de la dette précédente. ’’

                                  @mademoiselle Brind Acier :

                                  Voila ! Vous avez très bien résumé la situation...et en peu de mots en plus. Je met immédiatement
                                  votre page dans mes favoris.

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