@spartagus
« l’existence d’institutions élémentaires préservant la liberté des
individus à se consacrer à leurs propres intérêts économiques garantit
une prospérité plus importante de toute la société dans son ensemble »
ce qui est totalement faux, cette liberté et prospérité n’est garantie que pour les propriétaires des moyens de productions et de son financement, mais est la condition de l’aliénation des autres individus.
Smith était un bourgeois et défendait sa classe sociale garante de sa propre fortune.
La réalité est têtu, que l’on parte de l’époque de Smith jusqu’à nos jours, l’élévation du niveau de vie des classes dites laborieuses, en fait, les seuls qui travaillent réellement, est le seul fait des luttes sociales et en aucune manière de la prospérité des grands propriétaires. En fait, sans cette ponction odieuse et illégitime mais rendu légale, la prospérité de l’ensemble de la société serait effective, elle ne l’est pas du seul fait de la plus-value et de l’intérêt usurier de la classe dirigeante.
Enfin, l’innovation technique n’a rien a voir avec la propriété, mais uniquement avec les défis que l’humain se propose de relever. L’histoire ne dit que cela et rien d’autres.
Mais on trouve aussi ceci dans le lien
La définition en 2008 de l’indice de liberté économique est la
suivante : « La forme la plus élevée de liberté économique assure un
droit absolu à la propriété privée, permet une liberté totale de
mouvement pour les salariés, capitaux et biens, et une absence totale de
coercition ou de contraintes sur la liberté économique sauf en cas de
protection ou maintien de la liberté elle-même. »
bien évidemment, la liberté absolu de la propriété privé interdit la liberté totale de mouvement des salariés, puisque ceux ci sont dépendant de la propriété et non l’inverse. Mais l’intéressant, est la fin, « sauf en cas de protection ou de maintien de la liberté elle-même » et nous sommes bien là !
la liberté des propriétaires, donc de quelques uns est la prison de tous les autres, faisant d’eux au mieux des serviteurs, au pire des esclaves ou des crèves la faim.
Comme le dit l’adage,en le paraphrasant, tant que les lois seront écrites par les propriétaires, les prolétaires n’auront pas de droits, seulement des devoirs, celui d’être des serviteurs ou des esclaves.
Si tant est qu’on est humain par nature qui place tout le monde au même niveau, qu’en est il de la protection et du maintien de la liberté des prolétaires ?
Elle n’existe pas dans le système capitaliste, mais uniquement dans le système coopératif, parce que ce dernier place la sécurité sociale devant la recherche de profit. Qui n’assure la prospérité que du propriétaire, mais pas du prolétaire, celui ci faisant partie du coût de revient à retrancher pour définir le profit, qui lui est prélevé exclusivement sur le travail du prolétaire.