Bien sûr qu’au niveau d’endettement de la Grèce (pour ne parler que d’elle) tout le monde semble d’accord pour dire qu’elle ne pourra au mieux en rembourser qu’une faible fraction. Mais il faut déjà voir la dette comme un instrument de domination *, des Etats et de leur politque et des peuples en général. Pourquoi pensez-vous que la fabrique de pécul arrose des entreprises privées avec des taux d’intérêts frôlant le zéro en s’interdisant formellement de secourir les Etats dans la même situation financière ? Les taux d’intérêts sur emprunts sont la corde passée autour du cou de la plupart des Etats. Et nous serions dans une situation inextricable en Grèce et ailleurs obligeant les Etats à vendre les biens communs à l’arrache pour payer la facture d’une trayeuse à travail ?
Qu’en période de croissance le banquier central ne fasse pas chauffer la carte bleue pour payer les fantaisies des Etats, soit. Mais quand les peuples sont en danger on modifie quelques mots dans les statuts de la BCE (par ex) et la strangulation s’arrête.
Mais bien sûr « The powers that be » n’ont pas envie de faire de la peine à leurs amis. Les Grecs auront la restructuration de la dette après son dépecage par ceux ayant un peu de sous (suivez mon regard...).