@doctorix
Tsipras a été propulsé par les médias parce qu’il NE VEUT PAS sortir la Grèce de l’ UE & de l’euro. Cela arrange parfaitement l’ Allemagne.
Merkel n’a pas seulement des préoccupations électorales.
Comme l’explique Delamarche, l’Allemagne ne peut pas consacrer 8 à 10 % de son PIB chaque année pour sauver les économies des autres pays européens.
L’autre problème, c’est les banques allemandes et la Bundesbank.
Les riches européens, en particulier ceux du club méd, mettent des milliards d’euro-francs, d’euros lires, d’euro drachmes etc, dans les banques allemandes.
Si tout ce château de cartes s’effondre, ils espèrent récupérer... des marks.
L’inconvénient, c’est que cette masse énorme de monnaie de singe fait baisser la valeur du mark...
Or, « la religion » de la Bundesbank, (et de tous les Allemands, pour des raisons historiques liées à la crise des années 20), est de conserver la valeur du mark.
D’où un conflit majeur entre la Bundesbank et la planche à billets de la BCE. En résumé, tout ce qui va dans le sens du maintien de la zone euro et de l’ UE, retarde donc les échéances de l’effondrement du mark.
On finira par savoir si Tsipras le sait ? S’il a agit par conviction politique pour créer « une nouvelle URSS », comme le dit Ariane Walter ? S’il est incompétent ?
En tout cas, son acharnement à sauver l’ UE et l’euro, à virer Varoufakis qui veut la sortie de l’euro, fait parfaitement l’affaire de Merkel. A défaut de faire l’affaire des Grecs.