@hans-de-Lunéville
Oui, avec les drames que représentent parfois ces rencontres avec des personnes qui ont souffert des agissements de De Gaulle tout en l’ayant côtoyé de très près. Je ne mentionnerai ici que Raymond et Lucie Aubrac, Serge Ravanel et Pierre Meunier avec qui nous avons, Françoise Petitdemange et moi, entretenu une correspondance, après avoir partagé, avec les trois premiers, quelques tribunes de salles de conférence, et tout particulièrement au Musée Jean Moulin de la gare Montparnasse le dimanche 19 octobre 1997, où nous nous trouvions également en compagnie du... général Alain de Boissieu (gendre de Charles de Gaulle).
Des enregistrements de ce colloque ayant été réalisés par la directrice du musée, madame Lévisse-Touzé, il est vérifiable que lorsque j’ai affirmé, à la tribune donc, que le général de Gaulle avait osé truquer, dans ses Mémoires, le texte fondateur du CNR sur un point essentiel, le général de Boissieu ne m’a pas injurié de quelque façon que ce soit.
Tout simplement, il est venu se joindre à Françoise Petitdemange et moi, pour nous demander à quel endroit précis ceci figurait.
Il avait bien mesuré qu’il y avait là quelque chose de terrible. Et loin de nous dire que lui savait tout sans avoir rien à prouver, il nous a quitté(e) en nous disant : « Cela, je ne le savais pas. Je vais voir moi-même de quoi il s’agit ».
Ce que chacune et chacun peut faire en se référant à ce blog :
http://souverainement.canalblog.com
Je laisse les abrutis à leur abrutissement.
Et je souhaite vivement faire un long chemin avec celles et ceux qui, comme vous, comprennent bien tous les risques que nous courons à laisser revenir cet animal terrible que dénonçait Bertold Brecht.