@Antenor
L’utilisation d’un mortier pour lier des pierres entre elles remonte, au Proche-Orient, à la nuit des temps historiques, en commençant avec l’argile. Rien à voir avec les murs de pierres sèches qui ne peuvent témoigner, en aucune façon, d’une présence militaire conséquente « moderne » pour l’époque. La tour de Taisey et le temple de Mont-Saint-Vincent sont apparemment construits au mortier de chaux. S’il s’agit d’un mortier d’un type différent, que les archéologues chimistes fassent des prélèvements (1) mais cela ne change rien aux dates que je propose pour une installation conséquente des Chaldéens en Gaule. Vous avez raison de citer Chassey-le-Camp. C’est en effet le site par excellence qui comble le trou noir entre les deux phénomènes dont j’ai parlé. Période des chasseurs-cueilleurs qui a suivi la glaciation... jusqu’au moment où des colons chaldéens se sont installés sur leur horst de Mont-Saint-Vincent, alors probable simple refuge et poste d’observation de pierres sèches, y dressant un oppidum ovale de type troyen. Je préfère utiliser le terme global de Chaldéen plutôt que le mot celte qui prête à confusion. Je préfère utiliser le terme de temple plutôt que celui d’église. Le temple de Mont-Saint-Vincent est à l’image de celui de Salomon. Il ne peut donc être que postérieur, légèrement postérieur. La tour de Taisey ne s’en inspire pas, elle suit un modèle qui, logiquement, devrait être antérieur, du type tour de Lakish. De toute façon, il y a une logique en histoire. Notre pays a été colonisé par le Proche-Orient, tout le prouve. Alors que ce Proche-Orient connaissait du fait de son évolution des troubles croissants, il est impensable qu’une partie de ses populations n’ait pas cherché à émigrer, notamment en Gaule qui leur ouvrait des territoires aux possibilités agricoles particulièrement prometteuses.
(1) au Crest, Gergovie, dans des anciens murs écroulés, il y a encore, me semble-t-il, des restes de type de mortier étonnamment cohérents qui ne sont ni des mortiers de chaux ni, bien sûr, de ciment.