Mt-Beuvray is Gorgobina, Bibracte is Mt-St-Vincent. Vive l’archéologie quand même !
Nul ne conteste le fait que le mont Beuvray ait été un site mystique, et même stratégique, depuis une époque reculée, mais y placer Bibracte, la capitale d'un peuple éduen qui avait la prédominance en Gaule, dans un Morvan isolé sans ressources agricoles, c'est du délire. François Mitterrand aimait particulièrement ce lieu, certes, mais il a d'abandonné l'idée de s'y faire enterrer après que je lui ai envoyé mon ouvrage à son domicile privé (celui que je lui avais envoyé par la voie hiérarchique ne lui est jamais parvenu). Que dire de ceux qui l'ont égaré sur ce site erroné sans avoir pris la précaution élémentaire de faire retraduire le texte de César ? Véritable technostructure qui s'est mise en place, leur aveuglement et leur mauvaise foi resteront dans la mémoire de l'Histoire comme le plus grand scandale archéologique de tous les temps !
Mais où est le débat, hors Agoravox ? La plupart des responsables politiques locaux sont pourtant au courant du problème, mais la télévision, ainsi que mon journal de Saône-et-Loire, se refusent toujours à l'évoquer. La dictature des médias a imposé la bien-pensance de la vérité officielle.
Pire, mon site internet www.bibracte.com est signalé comme dangereux par Archéophile et aux questions parlementaires, on fait signer par les différents ministres de la Culture des réponses "langue de bois" tout à fait ridicules. (1)
La thèse de Bibracte au mont Beuvray repose sur une falsification.
Dès l'époque où le marchand de vin Bulliot a lancé cette hypothèse, plusieurs érudits d'Autun s'y sont fortement opposés en démontrant que les textes ne la permettait pas. Hélas sans succès. (2)
Et puis, on a falsifié le texte de César en lui faisant dire qu'il avait "obliqué" (vers Montmort) dans sa marche, alors que la traduction exacte de "itinere converso" est "faire demi-tour" (César se dirigeait vers le mont Beuvray, à la suite des Helvètes, mais ceux-ci ayant changé d'avis, tout le monde avait fait demi-tour pour aller vers Bibracte/Mt-St-Vincent)... jusqu'à Sanvignes où César a décidé de les arrêter.
Et puis, on a inventé à Montmort le lieu de la bataille entre César et les Helvètes, mais quand les archéologues suisses sont venus sur place, ils n'ont rien trouvé.
Et puis, on a brouillé les cartes en publiant de nombreux ouvrages, notamment de M. Christian Goudineau, professeur au collège de France.
Et puis, quand j'ai expliqué que Strabon plaçait Bibracte entre la Saône et la Dheune, ce qui ne pouvait désigner que le Mont-Saint-Vincent et non le mont Beuvray qui se trouve au-delà, on a persisté dans l'erreur. (3)
Le mont Beuvray s'appelait en réalité Gorgobina et il était alors aux mains des Arvernes.
J'ai démontré, indubitablement, que c'est sur un mont Beuvray/Gorgobina/alias Gergovina/fille de Gergovie qu'Arioviste avait installé les 15 000 Germains infiltrés en Gaule, et cela à la demande des Arvernes. Et que c'est là, contre ces Germains infiltrés, que les Gaulois éduens avaient perdu la bataille de Magetobriga, et non dans la plaine d'Alsace. Très exactement au pied du mont Beuvray, sur le site antique de Mesvres, qui, encore au moyen âge, portait ce nom de Magobrigum. Magobrigum, c'est Magetobriga. (4)
En retrouvant le cheminement suivi par les Helvètes, j'ai démontré, indubitablement, que si les Helvètes sont intervenus en Gaule (à la demande des Éduens) c'est pour s'emparer d'un mont Beuvray toujours tenu par les Germains et non pour aller en Saintonge. (4)
J'ai démontré, indubitablement, que si César est intervenu, c'est pour attaquer les Helvètes en marche vers le mont Beuvray. Ceux-ci ayant fait demi-tour (itinere converso), César les a doublés et battus dans la plaine de Sanvignes. Le terrain correspond et la "proximus collis" répétée deux fois, à l'aller et au retour, prouve que César est revenu, lui aussi, sur ses pas ; il tournait le dos au mont Beuvray/Gorgobina et se dirigeait vers Bibracte/Mt-St-Vincent. (4)
En retraduisant correctement le texte des Commentaires, j'ai expliqué qu'après sa victoire contre les Helvètes et les Boïens, il est clairement écrit que César a installé les dits Boïens à Gorgobina (Mt-Beuvray). J'ai démontré ensuite, indubitablement, que le mouvement de Vercingétorix pour assiéger Gorgobina ne s'expliquait que si Gorgobina était le mont Beuvray. (4)
Avant d'être la place forte des comtes de Chalon, Mont-Saint-Vincent s'est appelé Bibracte puis Augustodunum.
Quand l'historien Ammien Marcellin évoque les murailles pourries de vétusté d'Augustodunum, il ne peut évidemment pas s'agir de la jeune ville d'Autun mais de la vieille Bibracte, à Mont-Saint-Vincent.
Quand le rhéteur Eumène décrit la cité d'Augustodunum, sa description ne se retrouve pas à Autun mais très exactement à Mont-Saint-Vincent. (5)
Quand il évoque la reconstruction de la cité éduenne, cela ne s'est pas fait à Mont-Saint-Vincent mais à Autun, "sa colonie", qui portait également le nom d'Augustodunum (ou momentanément de Flavie pour honorer la famille impériale de son fondateur Constance Chlore). (5)
Il s'ensuit que la place forte et capitale historique d'Augustodunum des rois burgondes et francs n'a jamais été Autun mais Mont-Saint-Vincent.
Il s'ensuit que proclamer à tout va qu'Autun a été fondée par l'empereur Auguste est une très grave erreur qui donne une idée totalement fausse de la Gaule de cette époque.
Il est plus facile de me dénigrer que d'essayer de me comprendre.
Directeur du centre archéologique européen du mont Beuvray, les propos de Vincent Guichard sont clairs : on ne va pas recommencer une polémique d'Alésia (6). Ça fait au moins 130 ans que plus personne ne doute de la localisation de Bibracte, capitale des Eduens, mentionnée par César à multiples reprises, sur le mont Beuvray. C'est absolument clair (7). Aux savantes interprétations (que sont les miennes), ces derniers (les archéologues) opposent mille faits objectifs : plans, armes, pièces d’équipement et projectiles d’artillerie datés de l’époque césarienne, inscriptions... Inexplicables hors du contexte de la Guerre des Gaules, ces objets sont évidemment absents des autres sites (8). TOUT CELA EST ARCHI FAUX ! Bien que jamais prospecté, Mont-Saint-Vincent a livré statuette, armes etc.(9). En outre, les vestiges de fortification antique y sont autrement plus conséquents qu'au mont Beuvray.
Bref, pour le ministère de la Culture, je ne suis qu'une personne, qui comme beaucoup de passionnés de son espèce, se place dans la posture de l’homme seul face au poids de la "science officielle". (10)
Quant à Wikipédia, je me suis fait incendier comme c'est pas possible par son représentant Luscianusbeneditus. Personne dans la communauté scientifique ne me répond car personne n'a à perdre de temps avec mes absurdités... Ma lecture de Strabon est totalement arbitraire... élucubrations... lubies. (11)
Revenons aux choses sérieuses : le mystère du mot Kaletedoy
Je lis aujourd'hui même sur l'internet un article où les auteurs s'interrogent sur des monnaies portant le nom précité. Attribué aux Séquanes, ce type de monnaie pourrait indiquer une occupation séquane du pays helvète avant que les Helvètes ne les y supplantent en émettant un autre type de monnaie, peu de temps avant l'arrivée de César en Gaule. (12)
Nous voilà ramenés à l'un de mes articles les plus contestés d'Agoravox dans lequel je faisais le rapprochement entre Keltoï/Celtes et Kaldaï/Chaldéens tout en supposant que des monnaies frappées au nom de Kaledetu rappelaient plutôt une appartenance chaldéenne plutôt qu'un nom de roi gaulois. Et ceci pourrait expliquer des variantes telle que Kaletedoy (13). J'avais écrit ceci : Mon hypothèse est la suivante - hypothèse qui demande bien évidemment à être discutée : les Keltoï, plus connus sous le nom de Celtes, étaient peut-être des Kaldaï (des Chaldéens). Les Kinnesioï de Gergovie étaient peut-être des Cananéens de Kinneret. Il me semble en effet qu’on puisse rapprocher le mot Keltoï de Kaldaï et Kinnèsioï de Kinneret. C’est un indice et un possible point de départ. C'est un indice logique, car le mot "Chaldéen" est un terme générique qui, pendant un temps, semble avoir fait double emploi avec celui de cananéen. Quant à Kinneret, il est tout aussi logique de le retrouver puisque c'était le nom de la capitale du pays de Canaan à cette époque.
Quand est-ce que ces Chaldéens alias Cananéens ont-ils commencé à coloniser la Gaule ? Est-ce depuis le Xème siècle avant JC, un peu avant ou un peu après ? (14)
That is the fundamental question !
Pour Hécatée de Millet, la ville des Celtes était Nuerax, actuel bourg de Taisey proche de Chalon-sur-Saône, Alésia de Diodore de Sicile, capitale de la Gaule et métropole religieuse ; telle est la conclusion définitive à laquelle je suis arrivé à ce jour. Durant des millénaires, les seigneurs locaux ont préservé le site. Seul vestige restant : la tour de Taisey, anciennement crénelée.
E. Mourey, 16/7/2015
Renvois.
1. http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/bibracte-transparence-j-en-appelle-133922
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/ministre-flouee-par-les-137811
2. C. ROSSIGNEUX, Officier de l’instruction publique. Revue des Questions historiques – Tome premier, 1866 http://www.mediterranee-antique.fr/Auteurs/Fichiers/PQRS/Rossigneux/Bibracte/Bibracte.htm
3. http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/bibracte-une-erreur-de-138162
4. http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/mont-beuvray-gorgobina-site-159475
5.http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/exceptionnelle-decouverte-103369
6. France culture, 11/02/95.
7. FR3 Bourgogne, 13/4/99. Ma thèse fait légèrement sourire au mont Beuvray, simple agitation, juge-t-on ici, d'un amateur peu averti. Dans la communauté scientifique, déclare Vincent Guichard, ça fait belle-lurette que plus personne ne doute.
9. On a trouvé, en construisant le château actuel, sur l’emplacement de l’ancienne forteresse, des armes, des casques, et une quantité d’autres objets fort anciens, entre autres une pierre creusée en forme de cercueil, recouverte d’une autre pièce très épaisse et percée d’un trou rond à l’une de ses extrémités : on pense que c’était l’instrument du supplice connu des anciens sous le nom de supplice de l’ange (La France nationale ou histoire nationale des départements de France par Ducourneau concernant le Mont-Saint-Vincent).
10. Lettre SCL/CP/2095 3 du 27/11/2000 du ministre, secrétaire d’Etat à la Culture.
11. http://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Bibracte
12. http://www.24heures.ch/vivre/histoire/ancetres-helvetes-etaientils-recents-migrants/story/26458699
13. http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-origines-pheniciennes-de-notre-69205
14. http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/foyer-et-metropole-de-la-celtique-160110
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