@GrandGuignol
« La majeure partie des pays subit l’influence des uns ou des
autres qui ne sont que les différents visages d’un même ennemi, qui à une
vision commune sur l’asservissement de l’homme… »
Je ne crois pas plus à
l’asservissement de l’homme sur la base d’un plan concerté, qu’à son
émancipation sur la base de ses « aspirations les plus profondes ».
Et de ce point de vue,
Asselineau s’aligne sur une weltanschauung qui finit par se conjuguer avec son équivalent maçonnique. Et cela n’a rien à
voir avec ses propos de confériencier.
« La société a bien été façonnée sur un modèle déviant des déclarations
des droits de l’homme… »
Ce n’est pas mon avis. Pour
moi, la société a dérapé avec l’évolution des droits de l’homme en une
caricature que résume la formule « J’ai envie, donc j’ai le droit »
dont le mariage et la parentalité pour tous, sont les plus aberrantes
expressions, si l’on s’en tient au sens commun qui a prévalu jusqu’à la fin des
années 70.
« faudrait il revenir à la monarchie ? »
Je ne pense pas, même si, à certains égards, ce serait une
bonne chose, comme le fait d’avoir un arbitre super partes pour rapprocher les points de vue, et échapper au mur
contre mur…
Quoi qu’il en soit, le monde étant ce qu’il est en train de
devenir, il me paraît impératif de déterminer d’abord ce que nous ne voulons
devenir à aucun prix, que d’évoquer vers quoi nous voulons aller. Ce qui est,
soit dit en passant, une bonne manière d’échapper à quelque forme de nostalgie
que ce soit.
« Le FN veut négocier et rester à l’intérieur de la
main de fer Européenne, DLF veut négocier… »
Ce que les gens veulent actuellement
reste du niveau de l’intention. Dans la réalité concrète, on ne pourra vouloir,
lorsque le moment sera venu, qu’en fonction de ce que le monde sera devenu, et
dont on ne sait rien.
« Les droits de la société pourraient aussi
être critiqués et pourraient bien se retrouver aussi néfastes en occultant
l’homme, que les droits de l’homme occultant la société. »
Il ne s’agit pas de jouer
les droits de la société contre les droits de l’homme, mais de rétablir un
équilibre entre les deux, les premiers ayant été complètement étouffés par les
seconds.