A part des réactions très affectives, quelques insultes et anathèmes, il y a quand-même quelques réflexions intéressantes sur un thème qui questionne frontalement l’égalitarisme et qui rappelle que l’égalité c’est pour tout le monde. Merci à celles et ceux qui montrent que l’on peut être même en profond désaccord sans plonger dans l’irrationnel affectif.
Thème ô combien incorrect.
Comme le soulignent plusieurs interventions il y a d’autres solutions plus soft, évidemment. Mon texte souligne implicitement qu’une femme qui ne veut pas d’un enfant peut avorter sans rien demander à personne, une qui en veut un malgré l’avis du présumé père peut se passer de son avis et utiliser son sperme sans son accord.
Oui il y a la contraception. La pilule pour hommes n’est pas encore en phase commerciale à ce que je sais.
On doit pouvoir parler de tout. Ou alors on renonce à ses droits, à son pouvoir et à la démocratie.
Je pense que la femme et l’homme ne sont pas égaux sur certains sujets et que les lois ne compensent pas cette inégalité. C’est bien plus au niveau d’un modus vivendi que des solutions peuvent être étudiées, par une culture que par des lois, par exemple en amont bien avant d’en arriver là. Si l’on se donne la peine d’éduquer les jeunes gens, au moins de leur rappeler que la sexualité est un plaisir légitime mais pas sans certaines conséquences parfois, ce serait aussi une petite contribution. Cela suppose bien sûr qu’on éduque les garçons de manière spécifique et non pas de manière indifférenciée comme s’il n’avaient pas de sexe spécifique et de genre qui va avec. Et cela suppose d’abord que l’on éduque...
Une posture purement légaliste est simplement dans la ligne de « l’idéologie égalitaire ». On ne s’offusque pas quand une femme avorte de son propre chef. Or le foetus n’est pas plus sa propriété que celle de l’homme. Alors rappelons aux garçons que les filles ne sont justement pas des garçons. Ah oui, mais alors il y a une discrimination dans l’éducation ? Eh bien oui, et heureusement dans ce cas. Une discrimination adaptée, intelligente et bienveillante. A moins d’avoir le cerveau lessivé par la propagande gender et autres babioles modernes.
Tiens, un truc amusant. La marque Always a diffusé un petit film sur les filles, « Comme une fille ». Elles sont conditionnées à penser qu’elles doivent par exemple courir bêtement si elles sont filles. Non mais quels sont les fous qui ont inventé une telle connerie ?
N’empêche, après avoir vu ça, 3/4 des adolescentes pensent que la société les freine !!! C’est une fabrique de victimes à la chaîne. Donc pour ne pas être freinées elles vont :
1. faire n’importe quelle lubie qui leur passe par la tête sans réfléchir (réfléchir avant d’agir serait s’introjecter l’oppression...)
2. faire tout comme les garçons (sauf qu’en cas de rupture de préservatif ce sont elles qui deviennent enceintes, mais ça il semble qu’on a oublié de leur dire)
3. devenir les petites soldates du féminisme agressif et misandre que l’on connaît au point où elles finiront simplement toutes seules
4. faire une dépression quand elles réaliseront que le monde n’est pas à leurs pieds et qu’elles ne supportent plus la moindre frustration, ou simplement qu’elles sont incompétentes dans certains domaines
5. et le plus important : acheter Always, qui défend si bien les femmes.
Alors, Arthes, ne parlez pas de haine de la gent féminine... Au contraire, éduquez les filles correctement pour les rendre intelligentes et pas de simples consommatrices frustrées. Car cette pub déguisée d’Always n’est pas innocente. Et les nanas qui remplissent la tête des adolescentes de ces conneries n’ont que mépris des femmes. Celles-ci ne sont intéressantes que comme consommatrices conditionnées.
Merci le féminisme... Donc voilà, un vrai débat sur l’égalitarisme, sans complaisance et sans que les hommes se couchent, contient aussi tout cela.