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Accueil du site > Tribune Libre > Egalité : imposer l’avortement à la femme si l’homme ne veut (...)

Egalité : imposer l’avortement à la femme si l’homme ne veut pas d’enfant

On connaît ces situations où la femme devient enceinte sans que le couple n’ait explicitement discuté d’un projet de famille. Dans certains cas la grossesse est accidentelle, dans d’autre elle est une trahison.

Je pars du principe que la sexualité n’a pas pour seule vocation la reproduction, mais aussi la rencontre des êtres et le plaisir partagé. Les hommes doivent prendre leurs responsabilités. En cas de relation occasionnelle le préservatif reste une contraception plutôt efficace. Je préconise cependant de demander à sa partenaire si elle est en phase d’ovulation au cas où – heureusement rares – il y aurait rupture du latex.

Dans une relation durable la contraception hormonale est une solution à privilégier. La mise au point définitive et fiable d’une pilule pour hommes serait la bienvenue, autant pour protéger les hommes que pour soulager les femmes. La méthode du retrait avant éjaculation est plus aléatoire.

Si une femme devient enceinte de manière imprévue, ou en trahissant la confiance de l’homme et en lui faisant un bébé dans le dos, le pouvoir de décision doit être égal entre les partenaires. On ne doit pas faire un enfant à la légère ou par contrainte. Ce qui vaut ici pour les femmes, et qui est une des raisons de l’avortement, doit valoir aussi pour les hommes. 

Cela signifie en clair que l’homme doit pouvoir refuser une paternité non désirée, quitte à imposer l'avortement à la femme. Et même si la femme veut garder le foetus. Ce serait un peu comme si l’homme lui-même avortait. Actuellement il n’a aucun moyen de faire valoir ses droits. La biologie est inégale et ses conséquences sociales très différentes pour les femmes et les hommes.

On peut penser à une variante au cas où la femme veut continuer sa grossesse malgré le refus de l’homme. Une clause juridique à créer devrait permettre d’exempter l’homme de toute responsabilité paternelle, patronymique, financière, affective et morale. Cela pourrait intervenir dans un délai fixé par la loi, laissant à l’homme un temps de réflexion – court – avant de prendre sa décision. Si l’annonce de la grossesse était trop tardive et s’il y a eu dissimilation démontrée, la possibilité de refus de la paternité devrait courir plus longtemps. Dans le cas d’un enfant né de lui sans qu’il le sache, l’homme doit également avoir le choix d’assumer ou non une paternité.

Cette idée est très crue voire choquante, mais comment établir une égalité malgré l’inégalité des corps et malgré les conséquences sociales de cette inégalité ? Eviter tout rapport sexuel en dehors d’un projet de couple et de famille ? Ça va être difficile. C’est aussi cela l'égalité, surtout si l'on veut des pères responsables.

La situation inverse est beaucoup plus compliquée : un homme voudrait garder l’enfant et la femme enceinte ne le veut pas. Je n’ai pas de suggestion pour modérer les conséquences de cette inégalité fondamentale. La question est évidemment plus complexe que ce qu'une posture purement légaliste et égalitaire impose. L'inégalité fondamentale, peut-être insoluble, de cette situation montre que la revendication des droits ne peut se substituer aux aspect éthiques, économiques, sanitaires, sociaux.

On sait que le féminisme n'est pas une éthique, comme Caroline Fourest vient encore de le confirmer avec sa GPA à 100'000 dollars, et qu'il n'est qu'une revendication. Et justement la revendication « Mon corps m'appartient » est contrée ici par le fait que le corps de l'homme lui appartient tout autant et qu'imposer de bosser 20 ans de sa vie pour un choix qu'il n'a pas fait est une violence morale et matérielle insoutenable. De plus l'embryon ni le foetus ne sont le corps de la femme, un tribunal peut donc parfaitement dévider d'imposer un avortement sans tenir compte de l'avis de la femme.

Choquant ? Peut-être, peut-être pas.

En tous les cas dans l'exacte ligne de l'égalité des droits. Qui, ai-je cru comprendre, devrait concerner les hommes autant que les femmes.

 

P.S. : pour celles et ceux que cela intéresse, voici l'épilogue de l'affaire concernant la Femen Eloïse Bouton : était-elle ou non une call-girl ?


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135 réactions à cet article    


  • Mmarvinbear Mmarvinbear 29 juillet 2015 14:39

    Sans aller jusqu’à l’avortement imposé, le père génétique qui refuse d’assumer ce rôle devrait pouvoir nier légalement sa paternité et les droits qui s’y rattachent.


    Après tout, c’est aussi sa liberté que de refuser une grossesse qu’on lui impose si c’est le cas.

    • doctorix, complotiste doctorix 29 juillet 2015 16:55

      @Mmarvinbear

      Vous avez raison sur ce point.
      Si seule la femme veut l’enfant, qu’elle l’assume intégralement, puisqu’elle dispose d’un choix, même s’il n’est pas agréable à vivre.
      Ce n’est pas pour autant que je vais adopter la monstrueuse proposition de l’auteur.
      S’il ne veut pas d’enfant, qu’il s’abstienne, ou qu’il se fasse ligaturer les déférents.
      Il a même des solutions hormonales très efficaces, mais qui ne sont pas dénuées de risques, pas plus que la pilule au long cours, d’ailleurs.
      Mais ces solutions, les hommes n’en veulent pas.
      Le plaisir pour l’homme, les risques pour la femme, on doit bien trouver un texte biblique, coranique ou talmudique pour trouver ça normal, et pour conforter tous les machos dans leur égoïsme séculaire...
      Je suppose que l’auteur s’est trouvé en face d’un problème qui lui fait perdre tout sens commun, et c’est sa seule excuse, pour une suggestion aussi diabolique !

    • César Castique César Castique 29 juillet 2015 16:59

      @doctorix

      « Je suppose que l’auteur s’est trouvé en face d’un problème qui lui fait perdre tout sens commun, et c’est sa seule excuse, pour une suggestion aussi diabolique ! »


      Il n’est point besoin d’être passé par là pour imaginer une femme qui ment sur sa contraception pour se faire engrosser.

    • Ben Schott 29 juillet 2015 17:36

      @doctorix
       
      D’autant que cette loi (en dehors de sa monstruosité) ne résoudrait rien si cette femme, ayant décidé de cacher son désir d’enfant au géniteur, lui cachait aussi sa grossesse jusqu’au terme légal de l’IVG.
       
      Plus généralement je pense que l’on a pas besoin d’une loi supplémentaire prétendant régir la vie privée des citoyens, surtout aussi exorbitante.
       


    • César Castique César Castique 29 juillet 2015 18:12

      @Ben Schott

      « ... lui cachait aussi sa grossesse jusqu’au terme légal de l’IVG. »



      Vous ne le savez apparemment pas, mais l’avortement post-partum a aussi ses partisans. Ils excipent du fait que le degré de conscience du nouveau-né n’est pas plus élevé que celui du foetus, pour les uns, inférieur à celui d’un chimpanzé adulte pour d’autres.


      Comme on n’arrête pas ce que d’aucuns nomment le progrès, j’ai bon espoir qu’après la PMA pour tous et la GPA, on franchira, d’ici quelques lustres, ce pas supplémentaire dans le processus de « libération » de la femme.

    • Ben Schott 29 juillet 2015 19:08

      @César Castique
       
      Alors dans ce cas, économisons du temps et passons directement à l’usine à embryons du Meilleur des mondes : plus besoin de géniteurs, terminé le torchage de cul et les biberons à deux heures du mat’, fini toutes ces années perdues à élever ces petits merdeux, niquons à couilles rabattues sans entraves !
       


    • doctorix, complotiste doctorix 29 juillet 2015 19:30

      @Ben Schott

      Dans le cas de l’auteur, c’est le père qui ne veut pas de l’enfant et obligerait à l’avortement.
      Mais où est la limite ?
      Et si ce sont les enfants de la parturiente qui ne veulent pas d’un nouveau frère ou sœur ?
      Ou son père, ou sa mère, ou l’Etat, ou le curé, ou l’imam, le rabbin, ou le pape ?
      Faut-il qu’elle obtienne aussi leur bénédiction pour garder son enfant ?
      Où est la limite ? 
      Pour l’auteur, je ne vois qu’une solution à son problème : pratiquer à l’aide d’une lame effilée une perforation sous-ombilicale. Parce que les avortements contre le gré de la mère, on n’est pas près de trouver un médecin pour accepter de les faire.
      Enfin j’espère...
      Déjà qu’avec son agrément, ça n’a rien de jouissif, et on ne se bouscule pas...
      Une autre solution pour l’auteur est de se couper les couilles.
      Au moins, il cessera de casser les nôtres.
      Homme libre, d’accord. Mais pas de proposer n’importe quoi.

    • hommelibre hommelibre 30 juillet 2015 05:37

      @doctorix

      Non ce n’est pas la suite d’une situation personnelle, c’est un vrai débat théorique sur des situations bien réelles et sur l’inégalité de fait entre femmes et hommes dans une situation fondamentale. Une inégalité dont on ne parle quasiment pas. Elle dérange trop la théorie dominante. Le débat collisionne de plein fouet le « Mon corps m’appartient » (oui, mais pas l’enfant). Il met en exergue l’absence de possibilité décisionnelle des hommes sur l’avenir de l’espèce, même quand cela les regarde au premier chef et qu’on leur demande partout d’être responsables, et à défaut de payer pendant 20 ans. handicapant parfois tout nouveau projet de vie. Des hommes dont certains deviennent de nouveaux forçats s’ils n’ont pas un salaire de ministre. 

    • Gibelin 30 juillet 2015 14:01

      @Mmarvinbear

      L’ article est excellent, il soulève un réel problème, et votre contribution pose la question juridique et la direction pour le traiter.

      L’égalité, en mathématique est une relation symétrique et la géométrie reste souvent étrangère aux femmes... Je souhaite, très sincèrement, que le problème soit porté devant l’Assemblée Nationale. 

      D’un point de vue juridique, dans le cas où le géniteur n’est pas d’accord, il y a, tout simplement vice du consentement, et le vide juridique actuel est tout simplement une insulte à la condition masculine ! Ce vide juridique est intolérable de par l’engagement exorbitant de la paternité. 

      Personnellement, je me contenterai d’un refus solennel de paternité, avec une obligation de déclaration de grossesse au géniteur, dans un délai qui serait à définir légalement dans la forme et le temps. Ce refus officiel de paternité dégagerait le géniteur de toute responsabilité morale et financière et globalement de filiation, de par l’absence de consentement, renvoyant la mère devant sa seule responsabilité, dans le cas où elle déciderait de garder le fœtus.

      Le cas aggravé de tentative de tromperie, ce qui n’est pas exceptionnel (...), devrait être assorti de sanctions pénales, comme c’est toujours le cas, quand un engagement exorbitant est extorqué. 

      Je pense, personnellement, que le temps du « bisounours » est terminé ! 


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 30 juillet 2015 16:02

      @Mmarvinbear


      Vous etes ici la voix du bon sens... Pas question de toucher au contrôle de la femme sur l’Intégrité de son corps, mais l’ADN de l’enfant et de ses géniteurs doit être la premiere inscription au dossier-santé permanent qui doit etre créé pour tout individu à sa naissance .  Le père ne peut renier sa paternité. il ne peut se dégager des responsabilité qui en découlent, sauf si la mère en est chargée par jugement et, meme en ce cas, il doit rester garant que ces obligations soient respectées.

      PJCA
       

    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 30 juillet 2015 16:03

      @Mmarvinbear


    • lsga lsga 30 juillet 2015 16:33

      @Pierre JC Allard
      « l’ADN de l’enfant et de ses géniteurs doit être la premiere inscription au dossier-santé  »

      lol

      en sachant que d’ici la fin du siècle, on pourra créer/acheter des enfants sans géniteur aucun, en choisissant des données génétiques dans un catalogue....

      vivement.


    • Ben Schott 29 juillet 2015 15:27

       
      Je crois que notre société fait perdre beaucoup de repères, cet article en est la preuve.
       


      • MagicBuster 29 juillet 2015 15:37

        Dès le moment ou on donne de l’argent contre des enfants, c’est une dérive inévitable.
        (idem la collectivité avec les aides ou les individus avec les pensions alimentaires)

        La solution consisterait à rendre les services nécessaires aux enfants gratuits plutôt qu’à donner de l’argent à des adultes (qui peuvent l’utiliser au PMU/bistrot ou en sac à main/chaussures.

        Dès lors que les adultes ne profitent plus d’une manne, leur comportement peut changer rapidement.


        • Loatse Loatse 29 juillet 2015 15:42


          Alors la galerie marchande, on fait dans le trash, maintenant ?



           ps : M"en vais gerber, pas dit que je revienne...



          • hommelibre hommelibre 29 juillet 2015 16:27

            Réaction affective, Loatsé. Gerbez si bon vous semble, mais revenez, s’il vous plaît. 


            Au strict regard de l’égalité de droits le débat est légitime. Le débat que je soulève peut paraître choquant pourtant il est fondamental dans une époque qui place l’égalité au-dessus de bien des considérations différentialistes.


            On peut aussi envisager d’autres choses, et surtout éduquer les jeunes bien en amont : la sexualité a aussi, encore et toujours, des effets peu prévisibles. La liberté de choix doit être partagée. Sur le plan du droit on constate une inégalité profonde. Mais le droit seul ne peut prendre en compte toute la réalité et les conséquences physiques et autres d’une telle suggestion. L’aspect affectif et moral est immense. 


            De plus, dans le cas où une telle loi existerait, le désaccord dans le couple conduirait à ce qu’il y ait forcément un ou une perdante. Ce n’est pas une bonne chose. Sans compter l’enfant lui-même évidemment, que je n’ai pas inclu dans ce débat, volontairement.


            Je pense que c’est un débat qui contrarie par exemple l’idée que le corps de la femme lui appartient – comme celui de l’homme lui appartient aussi. Les contraintes ne sont pas que physique mais affectives, morales, sociales, économiques, éducationnelles. On est ici devant un constat bien plus que devant une provocation. Il y a une inégalité de fait aux conséquences bien réelles. 


            On peut considérer qu’il y a eu utilisation du sperme de l’homme sans son consentement. La symétrie serait que l’ovule d’une femme soit prélevé à son insu et utilisé sans son accord. Ce serait un crime. Pourquoi ne le serait-ce pas dans l’autre sens ? On peut dès lors imaginer qu’une situation de « vol » de sperme soit considérée comme une atteinte à l’intégrité, comme une violence et comme un délit grave, supposant un dédommagement ou une amende conséquents. La pension pour l’enfant, prise en charge par la société, devrait être supervisée afin qu’elle ne soit pas détournée.


            Il se trouve que les hommes aussi ont des droits et que les relations femmes-hommes sont aujourd’hui en partie minées. Tout doit donc se discuter.


            • Ben Schott 29 juillet 2015 16:49

              @hommelibre
               
              Toutes vos circonlocutions ne masquent pas l’horreur d’une hypothèse digne des pires régimes totalitaires : obliger une femme à avorter !
               
              De quoi parlons-nous ?
              S’il s’agit d’un couple marié, le mari ne pourra se soustraire aux obligations quant aux enfants nés de cette union, que lui impose le mariage (fallait y penser avant !).
              Si le père et la mère ne sont pas mariés, il suffit que le père ne reconnaisse pas l’enfant.
              Je ne vois pas exactement de quel problème vous parlez.
               


            • César Castique César Castique 29 juillet 2015 16:56

              @Ben Schott

              « Toutes vos circonlocutions ne masquent pas l’horreur d’une hypothèse digne des pires régimes totalitaires : obliger une femme à avorter ! »


              Tandis qu’obliger un homme à pourvoir pendant vingt piges aux besoins d’une créature dont il ne voulait à aucun prix, et qui lui a été imposée par une femme qui mentait sur sa contraception, c’est dans l’ordre harmonieux et démocratique des choses !!! 

              J’ai juste ?

            • Ben Schott 29 juillet 2015 17:10

              @César Castique
               
              Il me semble avoir déjà répondu plus haut : si l’homme n’est pas marié et qu’on lui a fait « un enfant dans le dos », il ne le reconnaît pas, il dit ciao à sa meuf et il n’en prend pas pour vingt ans.
              S’il s’est marié il est sensé connaître ce que ça impliquait, et tant pis pour lui, fallait pas te marier mon vieux !
               


            • hunter hunter 29 juillet 2015 17:12

              @César Castique
              Salut,

              Ce que vous décrivez est arrivé à un très bon pote : il a du banquer, pas le choix !

              Situation dégueulasse effectivement ! Il aurait été peut-être mieux de « réformer » ça, plutôt de d’introduire la feuille de paie simplifiée......mais bon, les féministes forment un groupe d’influence puissant !

              Adishatz

              H/


            • César Castique César Castique 29 juillet 2015 18:04

              @Ben Schott



              « si l’homme n’est pas marié et qu’on lui a fait « un enfant dans le dos », il ne le reconnaît pas, il dit ciao à sa meuf et il n’en prend pas pour vingt ans. »


              C’est vous qui le dites, les tests ADN, ça existe, non ? Et dans un système qui privilégie systématiquement les femmes, je ne suis pas sûr qu’on lésine sur les moyens d’identification des pères négationnistes.


              « S’il s’est marié il est sensé connaître ce que ça impliquait... »


              Ça implique quoi ? Vivre avec une menteuse, et se faire manipuler par elle ?


              Et, pour le reste, je vous renvoie à ce qui dit Hunter. 


              Qui nous rappelle au passage que la femme qui agit ainsi ne se soucie pas du tout de ce que sera la croissance et l’éducation d’un gosse qui a été voulu par l’un de ses parents, et rejeté a priori par l’autre.

            • Ben Schott 29 juillet 2015 18:55

              @César Castique
               
              « Ça implique quoi ? Vivre avec une menteuse, et se faire manipuler par elle ? »
               
              Chacun sa merde.
               


            • César Castique César Castique 29 juillet 2015 19:00

              @Ben Schott

              « Chacun sa merde. »


              Je vous en souhaite jusqu’au menton smiley

              Pour commencer...

            • tashrin 29 juillet 2015 19:15

              @Ben Schott

              Nice !
              Donc en fait dès qu’une question intellectuellement construite est posée mais dont la réponse ne convient pas à notre vision personnelle, on a le droit aux gros mots ?
              C’est bien ça la regle ?


            • Ben Schott 30 juillet 2015 06:02

              @tashrin
               
              Quels gros mots ? « Chacun sa merde », ça veut juste dire que la vie n’est pas toujours drôle et qu’on y est parfois un peu pour quelque chose (d’autant que le sujet me concerne personnellement).
               
              Il y a eu dans l’Histoire récente des « questions intellectuellement construites » sur l’eugénisme, par exemple, ça devrait vous inciter à réfléchir à jusqu’où on peut aller en terme de conclusions. Ça s’appelle l’éthique.
               


            • tashrin 30 juillet 2015 09:41

              @Ben Schott

              Merci de m’epargner la condescendance
              Si vous remontez le fil de la conversation, vous constaterez vous meme que vous n’avez pas repondu aux remarques qui vous ont été formulées autrement que par « Chacun sa merde », ce qui en termes d’ethique se pose là d’autant plus que le probleme soulevé concerne une absence d’égalité de droits
              Mon commentaire précédent soulignait cette absence d’argumentation (et c’est tjrs le cas)
              Quant à l’eugénisme, j’me sens pas vraiment concerné par votre remarque


            • Ben Schott 30 juillet 2015 10:41

              @Ben Schott
               
              Si vous remontez le fil de la conversation, vous verrez au contraire que je réponds à toutes les remarques qu’on m’a formulées, et que celle que vous soulignez était un trait ironique en réponse, qui n’en appelait pas selon moi, à l’objection suivante : «  Ça implique quoi ? [ être marié ] Vivre avec une menteuse, et se faire manipuler par elle ? ». Une femme devrait-elle payer parce que son mari ne s’est pas aperçu à temps que c’était une grosse salope qui allait lui pourrir l’existence ?
               
              « L’égalité des droits » !
               
              La vie est injuste : il y a des types bien qui se font enfler, et d’autres aussi qui n’ont absolument aucun flair.
               


            • Hector Hector 30 juillet 2015 12:32

              @Ben Schott
              Vous en parlez à votre aise mon jeune ami mais vous ne savez pas ce que vous dites.


            • Ben Schott 30 juillet 2015 14:20

              @Hector
               
              « Vous en parlez à votre aise mon jeune ami mais vous ne savez pas ce que vous dites. »
               
              D’abord, je ne suis pas votre jeune ami, et je crois pouvoir en parler aussi bien que vous et peut-être même plus.
               


            • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 30 juillet 2015 17:16

              @Ben Schott

              Est-ce que je rêve ? Est- ce qu’on ne comprend pas que le principal intéresée est l’enfant et que ce sont ses droits qui doivent primer. J’ai déjà écrit longuement la-dessus. Dès sa naissance, l’nfant devra avoir un tuteur a sa personne et un curateur a ses biens et intérêts. Ils peuvent - mais ne doivent pas nécessairement - être de ses géniteurs ou l’un d’eux. Son patrimoine doit demeurer distinct et il y aura reddition de comptes a sa majorité.

              PJCA

            • lsga lsga 30 juillet 2015 17:23

              allo : on va vers un monde où les enfants n’auront plus du tout de géniteur ! mais vous avez raison, renverser les « tuteurs-propriétaires » sera l’étape suivante.


            • Parlez moi d'amour Parlez moi d’amour 31 juillet 2015 21:20

              @hunter
              Pour ma part je connais davantage de femmes qui « banquent » et assument seules un enfant parce que monsieur s’est vite barré quand il s’est agit de partager les contraintes après s’être autorisé le plaisir, rien que le plaisir.


            • Le Gaïagénaire 1er août 2015 01:55

              @Pierre JC Allard 30 juillet 17:16


              Puisque je connais votre pensée,votre commentaire est une suite de votre recommandation que chaque famille ait son AVOCAT de famille, comme son médecin de famille.

              Ah ! si tous ces professionnels pouvaient avoir votre sens éthique, mais c’est loin d’être le cas.

              Nonobstant, je seconde votre propos.


            • hommelibre hommelibre 29 juillet 2015 16:28

              On est ici devant une inégalité fondamentale. Hommes et femmes n’ont pas le même droit à la grossesse puisque les hommes ne portent pas d’enfant. Plusieurs cas de figure peuvent se présenter, en Suisse du moins :


              1. Si le couple est marié et qu’une grossesse survient l’homme est automatiquement considéré comme le père, avec les droits et obligations qui en découlent. L’homme ne peut rien faire d’autre qu’accepter son statut de père, qu’il désire ou non cette grossesse, en accord ou non avec son épouse. Il est soumis à la décision de son épouse, quelle qu’elle soit. En cas de demande de divorce il y a un délai avant le jugement au cas où la femme serait enceinte sans qu’on le sache encore, et dans ce cas l’homme est présumé père biologique.


              2. Si un couple n’est pas marié l’homme doit faire un acte de reconnaissance pour obtenir le statut de père. Il pourrait donc s’y soustraire, ce qui éviterait tout problème ultérieur. Sauf que ce n’est pas si simple. Les tribunaux ont de plus en plus tendance à considérer une vie en concubinage comme un équivalent du mariage. La loi va aller de plus en plus dans ce sens. Un homme peut donc se trouver dans une situation d’obligation qu’il n’a pas souhaitée.


              3. Une information imprévue de possible paternité n’est pas sans effet juridique, patrimonial, économique, moral et affectif sur l’homme, à l’identique de la femme. Il peut paraître absurde de vouloir imposer un avortement à une femme qui ne le veut pas, mais ce débat montre que l’on est devant une situation des plus fondamentales et inégales. 


              4. La solution de laisser l’homme signer un document légal selon quoi il refuse cette paternité est aussi possible. Mais si la femme garde l’enfant l’homme passera sa vie avec cette idée en tête : je suis biologiquement père quelque part. Ce n’est pas simple.


              5. Enfin si l’enfant, par exemple à sa majorité, veut contraindre son géniteur à le reconnaître (la biologie restant le seul marqueur indiscutable d’une filiation), et qu’il obtienne gain de cause par jurisprudence ou autre, le choix de l’homme et sa liberté de décision seraient anéantis.



              Je ne parle même pas ici de cas de trahison (faire un enfant dans le dos) ou de vénalité si l’homme dispose de quelques moyens financiers, ni de l’aspect « vol de sperme » comme on parlerait de vol d’ovules. Je rappelle aussi que le foetus n’est pas le corps de la mère, il s’y développe et s’en nourrit. Il n’appartient pas à la mère pas plus qu’au père. Ce qui d’ailleurs interroge une fois de plus sur l’avortement et la limite où le foetus acquiert une personnalité juridique.


              Ce débat pousse à creuser la notion d’égalité, qui n’est pas naturelle, qui est un choix et donc une interprétation et une possible orientation biaisée du jugement, selon les convictions du tribunal ou la tendance sociale du moment.


              • Chat Dock Chat Dock 31 juillet 2015 17:13

                @hommelibre
                Disons les choses clairement : l’égalité pure, ça n’existe pas.
                Un homme et une femme sont inégaux.
                Un valide et un handicapé sont inégaux.
                Un jeune et un vieux sont inégaux.
                Un immigré et un autochtone sont inégaux.
                Mais l’inégalité ce n’est pas l’injustice !
                ...
                Un homme sécrète de la testostérone, une femme de l’oestrogène. Différence fondamentale qui fait qu’un homme et une femme ne peuvent pas voir ni sentir le monde de la même manière. C’est ainsi. De fait, vouloir endosser à un homme le rôle d’une mère, ou à une femme une fonction traditionnellement masculine (gendarme par ex.) est contre-nature et dangereux pour la société. Notre monde est fait de normes essentielles quant à la différenciation et à l’identité de tout un chacun. L’effacement de ces repères (théorie du genre, PMA, métissage) participe à une entreprise d’atomisation et de marchandisation d’individus interchangeables.
                .
                Extension du domaine du marché d’une part, démocratisation du modèle libertin bourgeois d’autre part, qui entraînent une déresponsabilisation des individus.
                Il fut un temps où les gens s’accouplaient relativement peu fréquemment, et où l’avortement était banni. La femme entretenait le foyer familial, le père travaillait pour la famille. Il y avait un sens des responsabilités, des normes établies sur lesquelles les enfants pouvaient s’identifier.
                Aujourd’hui, chacun se désolidarise pour son plaisir personnel ou pour son plan de carrière (il faut dire que les politiques libérales ont tout fait pour rendre impossible la condition de mère au foyer), c’est le « flight from feeling » dont parlait Christopher Lasch dans La Culture du Narcissisme.
                Je ferais remarquer qu’il en est exactement de même pour la relation enfants / grands-parents : désolidarisation des enfants et placement des vieux en maison de retraite.
                Idem pour les handicapés ! Un nombre infini de gadgets mis à leur disposition dans les transports, les lieux publics, les bâtiments... qui va conduire à leur intégration forcée sur le marché du travail (ou consentante, même les invalides ont leurs idiots utiles). Tout ça au nom de l’Égalité, du Progrès et des petits oiseaux dans les arbres, mon bon monsieur ! Mais où sont les proches ??? Dans les sociétés traditionnelles, ce sont les familles qui prennent en charge les membres fragiles.
                .
                Vous voyez donc bien qu’il ne s’agit pas d’un problème d’ « égalité », qui, s’il est posé ainsi, sera résolu à grands coups de Droits-de-l’Homme, référence du logiciel moderniste libertaire. Il s’agit d’un problème plus général de déresponsabilisation de l’individu moderne, qui a peur de vieillir, qui n’a plus de prises sur ses désirs, matérialiste, hédoniste , athée jusqu’à la moelle.
                Si les gens ne veulent pas de grossesse, eh bien, ce sont de grandes personnes : qu’ils s’abstiennent !!!


              • tashrin 29 juillet 2015 18:08

                Très, très agréablement surpris de trouver ce genre d’argumentation ici
                Et fondamentalement d’accord avec l’auteur évidemment

                Curieusement, les feministes qui sont les premieres a revendiquer l’égalité à tout crin se taisent magistralement sur ce sujet sensible... Perso j’ai jamais compris pourquoi personne n’en parle
                On ne peut obliger une femme à garder une enfant dont elle ne veut pas, et c’est tant mieux. en revanche ca fait chier personne qu’on puisse imposer à un homme une paternité non désirée. Et c’est censé être juste ?

                D’un strict point de vue juridique, ce qui devrait en principe primer, c’est l’interet de l’enfant. Et il est évident quoi qu’on puisse en penser qu’une grossesse non souhaitée par l’un des géniteurs est un handicap notable pour la vie future de la crevette en formation, qui remplira nécessairement ses obligations avec une implication inversement proportionnelle à son envie initiale d’avoir un enfant... Ce seul argument, couplé avec l’égalité de droits qui est un principe juridique fondamental

                Un enfant ne devrait voir le jour que si sa naissance est souhaitée par ses deux parents. Tout autre cas de figure devrait permettre une interruption de grossesse à la demande de celui qui n’en veut pas.

                j’hallucine un peu sur les commentaires ci dessus... Monstruosité« wahou... tandis qu’imposer une paternité à kk’un qui n’en veut pas ca n’en est pas une peut etre ?
                Et pour l’argument de la grossesse hors mariage qui permet à l’homme »de dire ciao"... Tapez action en recherche de paternité sur google...


                • JC_Lavau JC_Lavau 29 juillet 2015 19:40

                  L’article qu’il ne fallait pas écrire, et encore moins publier.

                  Plus que des lois à changer, il faut changer la pratique des lois, pratique d’un misandrisme forcené.


                  • sleeping-zombie 29 juillet 2015 19:46

                    Hello,

                    Sans parler du préservatif, la pilule pour homme, ça existe, si, si.
                    La vasectomie aussi. si, si.
                    Sinon, il reste la castration chimique
                    ...ou chirurgicale.

                    Et si rien de tout ça ne t’amuse, il y a encore les prostituées ou l’onanisme.

                    Bref, plein de façon d’avoir une sexualité sans risque d’enfanter.

                    C’est quoi le prochain article ? Le droit pour les hommes de 15 ans d’avoir un gosse après une soirée de picole et d’arrêter les études pour s’en occuper ?


                    • WakeUp 29 juillet 2015 20:32

                      @sleeping-zombie
                      Bonjour,

                      « Après deux ans de concubinage Pierre et Marie décide de stopper le préservatif... Pierre, en homme moderne décide d’assumer la contraception. Mais au bout d’une paire d’années, la 30aine approchant, et Marie ne voulant visiblement pas d’enfant, Pierre - un peu dérangé - décide de forcer le destin et arrête, sans le dire, la pilule. Ce qui devait arriver, arriva :
                      Marie tombe enceinte. Refusant la maternité elle est obligée d’avorter. L’opération presque bénigne est quand même traumatisante. Après 2 semaines de repos elle est de nouveau sur pieds bien que chamboulée. Il lui faudra quelques mois pour s’en remettre.
                      Dans l’immeuble d’en face, même histoire, mais c’est Chantal qui décide d’arrêter la contraception. Robert est légèrement traumatisé, mais le calvaire durera 63 ans. »


                    • sleeping-zombie 30 juillet 2015 15:31

                      @WakeUp
                      Dans l’immeuble d’en face, Robert, qui ne veut absolument pas d’enfant, utilise un contraceptif ?
                      Si oui, le gosse le Chantal n’est pas le sien, il la largue avec fracas et si on lui demande quoi que ce soit, il demande un test de paternité.
                      Si non... ben, c’est que sa répulsion de la paternité est beaucoup moins forte que ce qu’il croit. Donc son « calvaire » n’en est pas un.


                    • WakeUp 31 juillet 2015 01:01

                      @sleeping-zombie
                      Non en fait Robert fait juste confiance à sa femme, il est con hein ? C’est tellement has-been la confiance dans le couple, sûrement un truc de macho !
                      Alors sleeping-zombie, castration chimique ou castration tout court pour ce mâle forcément fautif ?


                    • sleeping-zombie 31 juillet 2015 13:21

                      @WakeUp
                      Que Robert n’abandonne pas la capote, tout simplement...
                      Et oui, s’il accorde sa confiance à quelqu’un qui ne le mérite pas, il est con.

                      Si quelqu’un me tend un flingue en me disant « tire-moi dessus, il est chargé à blanc », que je tire et que le gus en meure, je suis, au minimum, partiellement responsable. Parce que j’aurai pu vérifier, et/ou prendre des précautions supplémentaires. Et con aussi, parce que je le sais qu’une arme à feu c’est dangereux...


                    • WakeUp 31 juillet 2015 20:07

                      @sleeping-zombie
                      Donc 99% des parties de jambe en l’air autour du monde devrait se faire avec des capotes ?
                      « Xptdr », permettez moi l’expression.
                      Vous ne savez effectivement pas ce qu’est la confiance dans un couple (et visiblement pas l’amour sans capote...)

                      Simple réflexion, toute personne qui se fait abuser aurait pu l’éviter en ne faisant pas confiance.
                      Toutes les lois qui protègent les gens contre le mensonge et l’abus de confiance sont donc caduques selon vous ?

                      Et je suppose que vous ne montez jamais dans une voiture sans la conduire, vous ne faite pas confiance au conducteur... d’ailleurs vous ne montez pas en voiture, parce que vous ne faites pas confiance au constructeur. Ni avion, ni train ou quoi.
                      Et si jamais vous deviez subir un empoisonnement alimentaire, vous ne porteriez pas plainte parce qu’il ne fallait pas faire confiance au producteur/cuisinier/etc...
                      En fait vous vivez en dehors de la civilisation puisque celle-ci est bâtie, notamment, sur des accords tacites ou officiel entre personnes, avec des lois qui punissent les menteurs et les manipulateurs, et que selon votre logique si on fait confiance à tord on est un con, et que vous ne voulez assurément pas être un con.


                    • WakeUp 29 juillet 2015 20:43

                      Bonjour,

                      Merci de soulever cette question fondamentale.
                      Par contre je suis totalement en désaccord avec votre solution.
                      Je pense que le refus et la possibilité légale et durable (il s’agit bien de cela) de refuser la paternité est la seule solution, bien qu’imparfaite.
                      Par rapport à la loi actuelle il faudrait par exemple que le test de paternité (action en recherche, ou en contestation) ne soit initiable que par le père, et sans l’accord de la mère (aujourd’hui c’est exactement le contraire) !!

                      Vous tombez justement dans le piège de cette égalitarisme. Non, hommes et femmes ne sont pas égaux, et encore moins face à la parentalité. Un homme ne pourra jamais se protéger à 100% d’une s*l*pe. Dans le cas qui nous intéresse, oui il y aura un enfant dans la nature, mais c’est ainsi. A la loi de ne pas aggraver les choses en le forçant en plus à l’assumer, et à financer les plans de vies de la « mère » en question.


                      • JC_Lavau JC_Lavau 29 juillet 2015 22:44

                        Ces monstres au pouvoir ont eu l’obligeance de nous l’expliquer avec une telle clarté que même les idiots devraient comprendre : « Le féminisme n’est pas une morale mais une guerre de longue durée où tous les coups leur sont permis ».

                        C’est là dessus qu’il faut les attaquer, même si la lutte est longue et ne répond pas aux besoins immédiats de chaque dupé.

                        Les besoins des enfants sont diamétralement opposés aux ivresses d’égoïsme et de fourberie de ces femmes modairnes. C’est incontournable.


                        • hommelibre hommelibre 29 juillet 2015 22:48

                          A part des réactions très affectives, quelques insultes et anathèmes, il y a quand-même quelques réflexions intéressantes sur un thème qui questionne frontalement l’égalitarisme et qui rappelle que l’égalité c’est pour tout le monde. Merci à celles et ceux qui montrent que l’on peut être même en profond désaccord sans plonger dans l’irrationnel affectif.


                          Thème ô combien incorrect.

                          Comme le soulignent plusieurs interventions il y a d’autres solutions plus soft, évidemment. Mon texte souligne implicitement qu’une femme qui ne veut pas d’un enfant peut avorter sans rien demander à personne, une qui en veut un malgré l’avis du présumé père peut se passer de son avis et utiliser son sperme sans son accord. 

                          Oui il y a la contraception. La pilule pour hommes n’est pas encore en phase commerciale à ce que je sais.

                          On doit pouvoir parler de tout. Ou alors on renonce à ses droits, à son pouvoir et à la démocratie.

                          Je pense que la femme et l’homme ne sont pas égaux sur certains sujets et que les lois ne compensent pas cette inégalité. C’est bien plus au niveau d’un modus vivendi que des solutions peuvent être étudiées, par une culture que par des lois, par exemple en amont bien avant d’en arriver là. Si l’on se donne la peine d’éduquer les jeunes gens, au moins de leur rappeler que la sexualité est un plaisir légitime mais pas sans certaines conséquences parfois, ce serait aussi une petite contribution. Cela suppose bien sûr qu’on éduque les garçons de manière spécifique et non pas de manière indifférenciée comme s’il n’avaient pas de sexe spécifique et de genre qui va avec. Et cela suppose d’abord que l’on éduque...

                          Une posture purement légaliste est simplement dans la ligne de « l’idéologie égalitaire ». On ne s’offusque pas quand une femme avorte de son propre chef. Or le foetus n’est pas plus sa propriété que celle de l’homme. Alors rappelons aux garçons que les filles ne sont justement pas des garçons. Ah oui, mais alors il y a une discrimination dans l’éducation ? Eh bien oui, et heureusement dans ce cas. Une discrimination adaptée, intelligente et bienveillante. A moins d’avoir le cerveau lessivé par la propagande gender et autres babioles modernes. 

                          Tiens, un truc amusant. La marque Always a diffusé un petit film sur les filles, « Comme une fille ». Elles sont conditionnées à penser qu’elles doivent par exemple courir bêtement si elles sont filles. Non mais quels sont les fous qui ont inventé une telle connerie ?


                          N’empêche, après avoir vu ça, 3/4 des adolescentes pensent que la société les freine !!! C’est une fabrique de victimes à la chaîne. Donc pour ne pas être freinées elles vont :

                          1. faire n’importe quelle lubie qui leur passe par la tête sans réfléchir (réfléchir avant d’agir serait s’introjecter l’oppression...)
                          2. faire tout comme les garçons (sauf qu’en cas de rupture de préservatif ce sont elles qui deviennent enceintes, mais ça il semble qu’on a oublié de leur dire)
                          3. devenir les petites soldates du féminisme agressif et misandre que l’on connaît au point où elles finiront simplement toutes seules
                          4. faire une dépression quand elles réaliseront que le monde n’est pas à leurs pieds et qu’elles ne supportent plus la moindre frustration, ou simplement qu’elles sont incompétentes dans certains domaines
                          5. et le plus important : acheter Always, qui défend si bien les femmes.


                          Alors, Arthes, ne parlez pas de haine de la gent féminine... Au contraire, éduquez les filles correctement pour les rendre intelligentes et pas de simples consommatrices frustrées. Car cette pub déguisée d’Always n’est pas innocente. Et les nanas qui remplissent la tête des adolescentes de ces conneries n’ont que mépris des femmes. Celles-ci ne sont intéressantes que comme consommatrices conditionnées.

                          Merci le féminisme... Donc voilà, un vrai débat sur l’égalitarisme, sans complaisance et sans que les hommes se couchent, contient aussi tout cela.


                          • Iren-Nao 30 juillet 2015 11:23

                            @hommelibre
                            J’aime bien votre article, son effet provocateur est un régal, vous mettez les pieds dans le plat, et puis vous les agitez.
                            Par contre votre demande d’Égalité’ me pète les couilles.
                            l’Homme et la femme participent de la même espèce, parfois de la même race mais ils sont visiblement inégaux, et principalement sexuellement, et c’est bien la le charme de la chose en vérité.
                            J’ai été du dernier bien avec une spécialiste multi récidiviste de l’enfant dans le dos, j’ai échappé de justesse, mais j’ai adopte rois de ses filles.
                            Quoique en disent certaines citoyennes, l’état de femelle est synonyme d’enfantement, ce qui impacte forcement sur leur vécu subséquent, c’est ainsi depuis la nuit des temps et l’invention du mammifère.
                            Quand les femelles disent égalité, elles pensent supériorité.
                            C’est d’ailleurs vrai a certains égards.
                            Iren-Nao


                          • hommelibre hommelibre 30 juillet 2015 17:29

                            @Iren-Nao

                            In fine ce débat met en question l’idéologie égalitariste. Sans rien enlever des repère comme l’égalité devant la loi, il faudra évoluer vers une notion plus souple, circonstanciée et négociée de l’égalité, ce que je souhaite.

                          • Jimmy 29 juillet 2015 23:08

                            je pense que l’auteur n’est pas favorable à l’avortement mais fait dans la provocation pour démontrer la monstruosité de cet acte par l’absurde
                            si on considère qu’une femme peut mettre à mort l’enfant en devenir dans son ventre quand elle n’en veut pas et comme par ailleurs les féministes demandent une égalité symétrique avec les hommes ces deux revendications impliquent que le géniteur au nom de cette égalité puisse demander lui aussi l’assassinat de l’enfant s’il ne désire pas en être le père
                            si j’en crois les réactions que je lis il serait monstrueux qu’un homme puisse demander l’avortement de son futur enfant et je suis d’accord mais également si c’est la mère qui en fait la demande


                            • WakeUp 29 juillet 2015 23:17

                              @Jimmy
                              Hommelibre aime bien la provoc’.
                              Ce genre de piège a néanmoins le mérite de trier les gens, non pas entre ceux qui sont d’accord et ceux qui s’y opposent, mais plutôt entre les partisans du cerveaux et les partisans de la moelle épinière.


                            • Hétérodoxe 29 juillet 2015 23:32

                              @WakeUp
                              De la haute voltige tes commentaires smiley sauf qu’à part Sarkozy, les gens normaux n’ont qu’un cerveau.


                            • hommelibre hommelibre 30 juillet 2015 05:22

                              @Jimmy

                              Bien vu.

                            • doctorix, complotiste doctorix 29 juillet 2015 23:31

                              La pilule pour homme, c’est presque pour demain.

                              D’ailleurs, cet article tombe pile-poil pour en faire à l’avance la promotion (?).
                              Le problème jusqu’ici est qu’il y a, avec les hormones disponibles (et efficaces) actuellement, le double risque d’une stérilité à long terme, et d’une impuissance.
                              Ce qui est embêtant.
                              Il semble qu’on ait aujourd’hui réussi à bloquer la progression des spermatozoïdes dans le déférent en préservant une semence intacte, et en ne perturbant pas l’acte sexuel.
                              Mais dès maintenant, il y a une solution parfaite : prélèvement et conservation du sperme en quantité suffisante par congélation en paillettes, et ligature et/ou section des déférents (vasectomie).
                              Pas très romantique, mais imparable. Et ça coûte moins cher qu’une pension alimentaire, puisque c’est le souci de l’auteur...
                              Beaucoup d’opinions intéressantes dans le lien suivant, et même un livre sur le sujet.
                              Mais contrairement à l’auteur, personne n’a osé proposer l’obligation d’avorter !!!

                              • Hétérodoxe 29 juillet 2015 23:36

                                @doctorix
                                « Pas très romantique, mais imparable. Et ça coûte moins cher qu’une pension alimentaire, puisque c’est le souci de l’auteur... »
                                Faut vraiment être borné pour réduire ça à un problème de pension alimentaire.
                                Un gosse qui t’est imposé par une nana que tu finis immanquablement par haïr. T’aimerais que ça t’arrive ??
                                Ah mais nan, c’est vrai, ça n’arrive qu’aux autres, c’est comme l’alcoolisme, la dépression et les accidents de voiture... c’est pour les faibles. Moi, ça me touchera jamais.
                                Inch Allah comme ils disent.


                              • doctorix, complotiste doctorix 29 juillet 2015 23:38

                                Mais j’imagine bien les scènes (conjugales) qui vont suivre.

                                « Euh, chérie ? Tu sais j’ai beaucoup baisé avant notre mariage, et pris mes précautions. Aussi, pour notre enfant, il faudra faire comme pour les vaches...Mais ne t’inquiète pas, j’ai assez de paillettes jusqu’à ta ménopause, si le congélo ne tombe pas en panne... »
                                Comme ça va être romantique !!!

                              • La Voix De Ton Maître La Voix De Ton Maître 30 juillet 2015 00:08

                                Volontairement provocateur, qui met le doigt sur un paradoxe. J’adore votre article.

                                Responsabilité avant, pendant et après. L’humain est programmé pour se libérer des ses contraintes mais cela nous amène-t-il à un monde qui tente de se libérer de toutes les responsabilités ? Quitte à tomber dans le caprice infantile ?

                                Votre raisonnement simple par symétrie du genre nous permet de nous poser les vraies questions pour demain : et c’est déjà beaucoup !


                                • tashrin 30 juillet 2015 00:53

                                  la proposition de l’obligation d’avorter est vraisemblablement une provocation rhetorique destinée à souligner l’injustice d’une situation acceptée de fait. Les solutions pragmatiques pourront eventuellement etre discutées lorsqu’il sera admis qu’il ya un souci, ce qui n’est pas acquis...

                                  Une renonciation à toute action en recherche de paternité à l’encontre du père piégé suffit, mais pour cela il faudrait que le consentement des deux geniteurs soit requis, ce qui n’est pas le cas à ce jour. Seul le consentement de la mère est demandé, leshommes n’ont qu’à faire avec la décision sans moufter. soit faire le deuil d’un enfant qu’ils souhaitaient, soit assumer la charge (financière mais pas que... affective, emotionnelle, logistique, professionnelle) d’avoir la responsabilité d’un rejeton non désiré.

                                  c’est bien là le probleme


                                  • hommelibre hommelibre 30 juillet 2015 05:53

                                    @ Doctorix :


                                    Je vous apprécie, je pense que vous le savez. Alors je vous réponds malgré l’extrême de votre commentaire :

                                    « Je me demande même comment vous pouvez les exposer sans crever de honte.
                                    Vous savez quoi ? Vous êtes fin prêts pour le nazisme. »

                                    et aussi :

                                    « suggestion aussi diabolique ».

                                    J’imaginais bien que cet article allait provoquer des réactions fortes. Je ne l’ai pas écrit pour cela simplement mais parce qu’il y a un vrai thème, un thème très dérangeant. Mais je vous demande :

                                    Qu’y a-t-il de diabolique ? ou de nazi ? L’avortement ? On sait que non et personne ne dirait cela d’une femme qui avorte - mieux, on la comprend et souvent on a de la compassion. 
                                    Alors le fait d’imposer à la femme, dans certains cas, un pouvoir qui contrarie le sien ? On impose bien aux hommes des paternités non désirées et personne n’y voit du nazisme. Ils sont contraints malgré eux - et en plus souvent objets de remarques sexistes genre : Tu n’avais qu’à le savoir, prend tes responsabilités.
                                    Chaque élément en soit ne saurait relever du nazisme, Mais l’association des deux, oui ? Je ne comprends pas.

                                    Cela ne me paraît pas répondre à une logique de la loi et du principe d’égalité mais plus à une représentation non neutre du droit des hommes à disposer d’eux-mêmes, y compris de leur sperme et de leur argent. « Mon corps est à moi » s’applique aux deux sexes même si c’est de façon différenciée.

                                    Il faut regarder cette inégalité profonde - et apparemment socialement admise - en face. Je ne fais en l’occurrence que retourner un argument majeur.

                                    Plus loin, on peut se demander si la dissymétrie sexuée peut réellement être compensée par la loi, ou jusqu’à quel point. L’égalité absolue contient aussi des surprises, dont celle-ci : elle s’applique aussi aux hommes. La femme peut avorter toute seule, l’homme qui veut faire de même lui est soumis : c’est inévitable apparemment, mais c’est totalement contraire à l’égalité. 

                                    • Ben Schott 30 juillet 2015 06:56

                                      @hommelibre
                                       
                                      « Qu’y a-t-il de diabolique ? ou de nazi ? L’avortement ? »
                                       
                                      Oui, sous le régime nazi, l’avortement pouvait être soit interdit soit obligatoire selon les cas. Il n’y a pas d’autres exemples d’avortement obligatoire dans aucun pays de la planète. Mais ce qui est stupéfiant, c’est que vous soyez étonné que votre suggestion puisse susciter des réactions outrées que vous qualifiez d’« affectives », comme si les considérations morales étaient exclues des règles qui régissent la société.
                                       
                                       

                                      « Sarah Connor ? »
                                       
                                       


                                    • hommelibre hommelibre 30 juillet 2015 07:23

                                      @Ben Schott

                                      La morale n’est pas l’affectivité. La morale est formée de principes supérieurs à nos réactions individuelles et fondés sur une réflexion et un champ collectif. L’affectivité est la projection individuelle d’une émotion sur une situation, en fonction de notre histoire personnelle ou de notre éducation.

                                      « Je vais gerber » est forcément le produit d’une lecture particulière, affective et jugeante de ma proposition. L’avortement, qui a acquis une image positive, ne fait plus gerber beaucoup de monde. Tant qu’on nous épargne les images.

                                      « Oui, sous le régime nazi, l’avortement pouvait être soit interdit soit obligatoire selon les cas. »

                                      Il a aussi été interdit dans le passé par des régimes qui n’avaient rien de nazi. 
                                      On peut évoquer le nazisme à cause de la contrainte ? Alors évoquons le pour ce qui est de la contrainte sur les hommes. La situation n’est pas symétrique ? Ben non... alors changeons le concept d’égalité. Car il n’y a aucune légitimité juridique à ce que l’homme ait moins de droits que la femme, sauf à considérer que les différences sexuées ont une incidence « naturelle » - et non « culturelle » - différenciée sur les hommes et les femmes. Le principe d’égalité n’étant plus universel, il ne peut plus être invoqué en permanence de façon pertinente, et l’on peut même réexaminer les actuelles loi qui découlent de ce principe.

                                      Débat de fond qui dépasse de loin les réactions affectives convenues.

                                    • Ben Schott 30 juillet 2015 08:13

                                      @hommelibre
                                       
                                      « La morale n’est pas l’affectivité »
                                       
                                      Mais c’est vous qui parlez d’« affectivité » ! Tous les objections qui vous sont faites ne relèvent que de la morale.
                                       
                                      « La morale est formée de principes supérieurs à nos réactions individuelles et fondés sur une réflexion et un champ collectif. »
                                       
                                      Merci de me rappeler ce qu’est la morale, laquelle aurait dû présider à la réflexion préalable de votre article.
                                       
                                      « Il [ l’avortement ] a aussi été interdit dans le passé par des régimes qui n’avaient rien de nazi. »
                                       
                                      Concernant l’interdiction oui, mais quel autre régime a rendu l’avortement obligatoire ?
                                       
                                      « 
                                      Car il n’y a aucune légitimité juridique à ce que l’homme ait moins de droits que la femme »
                                       
                                      La vie est mal faite, mon pauvre monsieur ! Mais qu’à un problème (réel mais concernant assez peu d’hommes) on en soit amené à imaginer une solution aussi radicale (le mot est faible mais je ne voudrais pas vous choquer), admettez qu’il puisse y avoir quelques réactions chez vos contemporains !
                                       
                                      On a envie de vous appeler à la raison, mais bien plus encore à ce qui reste de morale chez vous.
                                       


                                    • tashrin 30 juillet 2015 09:48

                                      @Ben Schott

                                      Faux, la suede entre autres a eu recours à l’eugenisme jusque dans les années 70 (je cautionne pas hein, c’est une info)


                                    • tashrin 30 juillet 2015 09:54

                                      @tashrin

                                      et accessoirement la morale n’existe pas en tant que telle. C’est le fruit d’un joyeux melange entre considérations personnelles, regles de vie collectives, et d’influences religieuse et culturelles.
                                      A une certaine époque il était tout à fait moral de réduire son prochain en esclavage, tant qu’il etait noir évidemment ... D’ailleurs ce qui est moral ou non varie en fonction de la region du monde et des codes culturels des populations concernées...
                                      2000 ans de judeochristianisme ont laissé des traces


                                    • Ben Schott 30 juillet 2015 10:03

                                      @tashrin
                                       
                                      « et accessoirement la morale n’existe pas en tant que telle. C’est le fruit d’un joyeux melange entre considérations personnelles, regles de vie collectives, et d’influences religieuse et culturelles. »
                                       
                                      Ai-je dit le contraire ? Mais si la morale n’existe pas, alors on peut considérer que « se faire faire un petit dans le dos » est parfaitement admissible, et pourquoi pas aller jusqu’à considérer qu’Adolf Hitler était un homme politique comme un autre.
                                       
                                      Vous arrivez à saisir les limites de votre raisonnement ?
                                       


                                    • Ben Schott 30 juillet 2015 10:06

                                      @tashrin
                                       
                                      « Faux, la suede entre autres a eu recours à l’eugenisme jusque dans les années 70 (je cautionne pas hein, c’est une info) »
                                       
                                      Il s’agissait de stérilisation, et non d’avortement forcé, ce qui fait une différence notoire (attention je cautionne pas hein).
                                       


                                    • Iren-Nao 31 juillet 2015 06:26

                                      @tashrin
                                      A une certaine époque il était tout à fait moral de réduire son prochain en esclavage, tant qu’il etait noir évidemment

                                      Ou avez vous vu qu’il fallait être nègre pour être esclave ?
                                      Aux USA certes.
                                      Mais pendant des millénaires, l’esclavage était le sort des vaincus en attendant d’être le sort de la classe dite laborieuse.
                                      Iren-Nao


                                    • doctorix, complotiste doctorix 30 juillet 2015 09:09

                                      Le problème ici n’est pas l’avortement, qui est une chose admissible, bien qu’assez repoussante, au moins s’il n’est pas un moyen de contraception.

                                      Encore que les médecins le pratiquent par compassion et non par goût ou intérêt, parce que leur vocation est quand même toute autre.
                                      Le problème est l’avortement imposé, qui est tout de même infiniment plus horrible qu’une paternité imposée. Question d’échelle.
                                      Je me demande quel médecin vous allez trouver pour pratiquer cette horreur...
                                      Vous voulez légiférer dans ce sens ? Alors apprenez à avorter votre femme ou compagne, et faites le boulot tout seul. Car vous ne trouverez personne pour le faire à votre place. C’est une certitude, puisqu’on n’est pas encore sous régime nazi.
                                      Je sens que vous êtes déjà beaucoup plus tiède...
                                      Parce que ça n’a rien d’une abstraction intellectuelle, un avortement. Il va vous falloir mettre les mains dans le cambouis.

                                      • JC_Lavau JC_Lavau 30 juillet 2015 09:15

                                        On prête à Napoléon l’aphorisme que « L’histoire, c’est des mensonges sur lesquels on est d’accord ».
                                        Sur le même modèle, on peut remarquer que souvent l’enseignement, c’est des mensonges sur lesquels le ministre et les inspecteurs sont d’accord.
                                        Ou que la Justice, c’est des mensonges sur lesquels les gens déguisés en toges noires et jabots blancs sont d’accord (solidarité corporatiste oblige).
                                        Misandres professionnelles, les avocates et magistrates se servent volontiers de « l’intérêt de l’enfant » pour massacrer les pères.
                                        Sur le modèle fourni par Napoléon, on peut remarquer sous la plume et dans la bouche de ces magistrates et avocates, « l’intérêt de l’enfant », c’est des mensonges sur lesquels elles sont d’accord.
                                        Leur culte de l’individualisme forcené et de la félonie débridée est strictement inégalitaire et sexiste : pour les femmes et contre les hommes.

                                        Mais la réalité de l’intérêt de l’enfant ?

                                        Au cours de mon éducation sentimentale de quinquagénaire, naturellement j’ai constaté combien les veuves diffèrent du lot massif des divorcées : contrairement à ces dernières sont encore toutes entières dans la haine et le dénigrement de leurs ex-compagnons, les veuves se distinguent par l’absence de la pathologie standard : elles sont capables de reconnaître que l’autre existe, qu’il est une personne humaine (« bien que mâle », faut-il préciser pour les féministes qui soupçonneusement nous écoutent derrière la porte), et qu’il a son propre point de vue, sa propre sensualité, sa propre moralité, non moins respectables.

                                        Il est relativement connu que la période des amours est une période d’apprentissages et de découvertes, où l’on a l’opportunité de se défaire de traditions familiales étouffantes, ou belliqueuses, ou méprisantes, et acquérir à la place des habiletés relationnelles indispensables. Il est pratiquement ignoré comment le désamour, qui n’est jamais étudié à un niveau universitaire, est le moment de désapprendre l’essentiel, de se bétonner et se bunkériser dans ses pires travers ; un endommagement le plus souvent irréversible, et encore plus s’il est répété..

                                        Peut-on identifier les forces en présence ?

                                        D’un côté l’intelligence de l’espèce, avec son adaptation spéciale due à notre naissance à un état prématuré (comparé aux autres singes), avec les contraintes spéciales dues à l’énorme encéphalisation de nos bébés, à la croissance très lente et la durée de l’enfance puis de l’adolescence. Elever des bébés humains, c’est unique par la longueur et la complexité de la tâche.

                                        Sur l’autre bord, l’instinct territorial, le désir de suprématie et ses alliés : les cultes de l’individualisme, de la domination, du consumérisme débridé, sans oublier le culte de la méchanceté et de la malveillance.

                                        Les alliés neuro-endocriniens de l’intelligence de l’espèce ?
                                        Chargé de retrouver les quatre frères Dalton pour les ramener au pénitencier, avec l’aide obligée de Rantanplan - le chien le plus bête de l’Ouest - Lucky Luke ne tarde pas à découvrir que Rantanplan cherche à fuir les Dalton, mais qu’il est utilisable quand même, à titre de boussole qui indique le Sud (épisode Ma Dalton). Misandre professionnel, Philippe Brenot est utilisable comme Rantanplan : à titre de boussole qui indique le Sud. Après avoir gloussé d’aise devant les ruses que développent les autres guenons pour une tactique d’adultères et de dissimulation aux mâles du clan lequel au juste est le géniteur, Brenot est aux anges devant les ruses sexuelles particulières aux femelles Sapiens sapiens : Triomphe ! Triomphe ! Triomphe ! Puis le voilà tout déstabilisé, perplexe et inquiet : Mais à quoi peut bien servir l’orgasme féminin ? Hé oui, l’orgasme féminin peut servir à pacifier et stabiliser les couples, il est leur plus puissant allié neuro-endocrinien, et voilà ce que les misandres institutionnels ne peuvent tolérer. L’ocytocine est typiquement le neuropetide des mammifères, il leur a servi d’abord en activateur de la lactation, il intervient dans les contractions de l’accouchement, et il intervient particulièrement dans l’orgasme chez les primates, en particulier les humains.

                                        Recueillis par Jay Haley, Milton Erickson donna deux cas d’une jeune femme ou dévergondée, ou quasi prostituée qui changèrent radicalement de mode de vie et firent un grand ménage dans leur vie : elles étaient tombées amoureuses d’un jeune homme bien. Rien qu’à espérer, elles découvrirent la valeur fidélité et la valeur fiabilité, des semaines ou des mois avant même que l’ocytocine prenne sa part dans la paix et l’attachement du futur ménage.

                                        Tant pis pour les religieux qui professent que la Nature est parfaite par définition, nous venons de constater une sérieuse contradiction dans les évolutions dont nous sommes issus : d’une part un perfectionnement des ruses sexuelles des femelles pour duper les mâles sur la paternité, d’autre part des moyens neurologiques uniques et spécifiques pour tenir toute sa vie un Grand Livre des loyautés dues, et des loyautés reçues. Nos enfants y sont extrêmement sensibles ; alors si leur existence même est due à des trahisons et des tromperies, ils sont condamnés à le payer cher sans rien comprendre à ce qui leur arrive, et bonjour les dégâts au long cours. Avant d’arriver à l’âge « Hyargh hyargh ! Que c’est chouette de duper et manipuler les mâles ! », les femelles humaines sont passées par les âges où l’on compte énormément sur la fiabilité des autres, mâles inclusivement. Sans parler des coûts ultérieurs de la déloyauté qu’elles avaient crue si triomphale ; ce consumérisme cynique et éhonté, ça n’est pas là l’investissement sain à recommander à ses amis : la connaissance va se propager qu’on ne peut lui faire confiance en rien, les enfants apprendront qu’on ne peut compter sur personne, et surtout pas sur leur mère, et apprennent à ne jamais être des personnes de confiance, à ne jamais être recommandables.

                                        La déontologie et l’éthique en matière conjugale et en matière familiale font l’objet de quolibets et de gausseries « Ah que c’est ringard ! » dans tous les media aux ordres, en ce Féministan du 21e siècle. Voir la suite burlesque sur Sénégalement vôtre, pack wedding. Voir les profits que font les trafiquants de stupéfiants sur le dos de nos enfants privés de père et déboussolés.




                                        • JC_Lavau JC_Lavau 30 juillet 2015 09:26

                                          @JC_Lavau. Pronom relatif oublié : contrairement à ces dernières qui sont encore toutes entières dans la haine et le dénigrement de leurs ex-compagnons, les veuves ...


                                        • JC_Lavau JC_Lavau 30 juillet 2015 10:03

                                          @JC_Lavau. Oups ! Ocytocine : nanopeptide.
                                          J’avais été distrait par l’attraction de « neurotransmetteur ». Or l’ocytocine n’en est pas un.

                                          Désolé pour cette distraction.


                                        • JC_Lavau JC_Lavau 30 juillet 2015 10:13

                                          @JC_Lavau. Re-oups ! Nonapeptide. Neuf peptides dans un nonapeptide, tel que la vasopressine, et leurs équivalents fonctionnels dans la physiologie d’autres branches et phyla que les mammifères placentaires.


                                        • Francis, agnotologue JL 30 juillet 2015 10:33

                                          @JC_Lavau
                                           

                                           votre commentaire me fait penser à l’ouvrage d’Alice Miller intitulé ’C’est pour ton bien’.
                                           
                                          En effet, au nom de l’intérêt des enfant, les féministes n’hésitent pas à démolir leurs pères.

                                          Rien de nouveau sous le soleil, de ce coté là.



                                        • JC_Lavau JC_Lavau 30 juillet 2015 12:58

                                          @JL
                                          Dame ! On ne fait pas d’omelettes de pères sans casser des enfants, autant d’enfants que nécessaire. Il faut avoir des priorités dans la vie !


                                        • facri 30 juillet 2015 14:14

                                          @JC_Lavau
                                          « Neuf peptides dans un nonapeptide »
                                          Un nonapeptide est un peptide composé de 9 acides aminés...


                                        • Le Gaïagénaire 30 juillet 2015 15:16
                                          @ Homme libre
                                          @ JC_Lavau

                                          Toutes mes félicitations. 


                                          @ Tous
                                          La solution c’est la fille. C’est la matrice qui doit être mise à jour, nettoyée de ses virus transgénérationnels.

                                          Chaque fille doit dresser sa biographie (philo et ontogenèse) à l’école avant de se reproduire afin de devenir consciente et de ne pas transmettre ses « virus » à la génération suivante.

                                          Une fois cette étape franchie, je lui ferai confiance pour la suite de la société.

                                          Cordialement.

                                        • hommelibre hommelibre 30 juillet 2015 17:33

                                          @JC_Lavau

                                          Merci pour ce développement.

                                        • JC_Lavau JC_Lavau 30 juillet 2015 17:59

                                          @facri. Pfff ! Que la mémoire me trahit !


                                        • ppazer ppazer 30 juillet 2015 09:48

                                          Ouh... que cet article me parle et me rappelle une bien douloureuse période de ma vie. smiley


                                          • 6ber 6ber 30 juillet 2015 10:09

                                            Bonjour Hommelibre,
                                            Votre article et vos arguments sont du pur bon sens.
                                            Je ne souhaite pas à vos contradicteurs de se retrouver père de jumeaux à 52 ans contre leur gré, sans aucune possibilité de recours et avec une fille de 17 ans d’un précédent lit.
                                            Ils semblent oublier également l’aspect psychologique de la situation.
                                            Croyez vous que ce soit facile d’élever des enfants que l’on ne voulait pas et ne pensez vous pas que ces enfants souffrirons d’une telle situation qu’ils ne pourrons que connaitre ?
                                            Passer par des périodes de révolte, de colère, de désir de tout laisser tomber puis de se culpabiliser à nouveau et continuer ?
                                            D’autant que l’entourage ne se prive pas de lui dire et redire qu’il est de son devoir d’élever ces enfants qui sont malgré tout les siens.
                                            Je suis un peu étonné des commentaires de Doctorix qui m’a semblé par le passé plus sensé.
                                            Enfin, je remarque que les commentaires féminins sont peu nombreux.
                                            De tout cœur avec vous et avec ces hommes trompés.
                                            Et je précise à la castratrice de service que j’ai une libido épanouie.


                                            • Ben Schott 30 juillet 2015 10:22

                                              @6ber
                                               
                                              « Croyez vous que ce soit facile d’élever des enfants que l’on ne voulait pas »
                                               
                                              Vous avez toujours le choix de ne pas les élever. D’ailleurs dans ce cas il vaut mieux choisir de ne pas les élever, dans l’intérêt supérieur de l’enfant, parce que si c’est un calvaire d’être père malgré soi, c’en est un autre d’être un enfant non désiré.
                                               
                                              Et, dans votre cas, si une telle loi avait existé, vous aurait-elle permis d’éviter de vous retrouver père malgré vous ? Auriez-vous connu à temps la grossesse de votre compagne et auriez-vous fait la démarche pour la faire avorter de force ?
                                               


                                            • 6ber 6ber 30 juillet 2015 11:37

                                              @Ben Schott
                                              Naturellement, on peut toujours choisir de ne pas les élever et de les ignorer, mais c’est impossible parce que c’est une culpabilisation de tous les instants. J’ai essayé.
                                              Si une telle loi avait existé, j’en aurais fait usage sans remords, dans l’intérêt de tous et je dis bien dans l’intérêt de tous car je vois aujourd’hui les résultats désastreux d’un tel comportement sur l’ensemble familial.


                                            • Ben Schott 30 juillet 2015 11:48

                                              @6ber
                                               
                                              « Si une telle loi avait existé, j’en aurais fait usage sans remords, dans l’intérêt de tous et je dis bien dans l’intérêt de tous car je vois aujourd’hui les résultats désastreux d’un tel comportement sur l’ensemble familial. »
                                               
                                              Non. Dans votre seul intérêt. Car j’imagine que votre couple n’aurait pas résisté à une telle épreuve.
                                               


                                            • 6ber 6ber 30 juillet 2015 11:56

                                              @Ben Schott
                                              Vous faites erreur, dans ce cas c’est l’ensemble familial qui est concerné et pas uniquement le père. D’ailleurs vous le dites plus haut vous même.
                                              Et si vous aviez un tant soit peu d’expérience en ce domaine, vous sauriez qu’un couple ne résiste pas à un tel bouleversement.


                                            • Ben Schott 30 juillet 2015 12:11

                                              @6ber
                                               
                                              Bien sûr que c’est l’ensemble familial qui est concerné, mais dans le cas ou vous eussiez fait usage du droit que vous aurait autorisé une telle loi, « le couple n’aurait pas résisté à un tel bouleversement » (c’est exactement ce que je vous dis ci-avant). In fine, je vous demande donc dans l’intérêt de qui l’application de ce droit aurait-il profité ? Pas à la mère, puisqu’ ayant été obligée de subir cette épreuve et ’éloignant de vous définitivement (à juste titre, faut dire que le projet est hostile !), et pas aux éventuels autres enfants puisque se retrouvant dans une famille monoparentale. Ne reste plus que vous.
                                               


                                            • Francis, agnotologue JL 30 juillet 2015 10:13

                                              Au nom de l’égalité, j’ai lu et entendu des tas d’inepties. 


                                              Je trouve qu’avec cette présente proposition, hommelibre (dans sa tête ?) a fait très fort.

                                              Je suis 100% d’accord avec les commentaires de doctorix.

                                              • 6ber 6ber 30 juillet 2015 11:49

                                                @JL
                                                J’aime beaucoup le 100% d’accord. On sent bien la force de l’affirmation.


                                              • Francis, agnotologue JL 30 juillet 2015 12:03

                                                @6ber,

                                                 
                                                 oui ? Et alors ? Il est où, le pb ?

                                              • Aristide Aristide 30 juillet 2015 11:33

                                                Même pas honte, hommelibre persévére dans cette abomination ce qui est assez symptomatique de l’incompréhension de la notion d’égalité en droit.


                                                L’extension de l’égalité en droit en égalité tout court est une aberration. Comment peut on croire que l’homme et la femme sont égaux, ils sont différents de nature et égaux en droit, en aucun cas le droit ne peut aller contre la différence de nature. Ce serait une loi criminelle, elle imposerait un acte chirurgical qui n’est jamis sans risque, pour essayer de répondre à une fausse notion de ce qu’est l’égalité.

                                                D’autres ont soutenu avec justesse, qu’aucun acte médical ne peut être effectué sans le consentement de la personne, qu’il n’y aurait heureusement aucun médecin qui serait pret à rompre le serment d’Hippocrate., ...

                                                La question qui me laisse tout perplexe est : Comment peut on raisonnablement produire de telle ignominie sans avoir un instant un doute, un remords,... Il suffit de s’imaginer le mode opératoire de la femme que l’on endormirait de force pour .... je n’ose continuer dans ce délire proposé par quelqu’un qui se croit porteur de la notion d’égalité ... 


                                                • 6ber 6ber 30 juillet 2015 11:45

                                                  @Aristide
                                                  On ne parle pas d’égalité physiologique, on parle de l’égalité du désir d’enfant et du droit de chacun à disposer de son corps.
                                                  Vous êtes hors sujet.


                                                • tashrin 30 juillet 2015 11:57

                                                  @Aristide

                                                  Mais il s’agit précisément d’égalité de droit, c’est bien de celle là dont il est question et qui est de fait inexistante

                                                  La solution extreme proposée n’est que rhetorique et vise à provoquer pour ouvrir un débat

                                                  Parce qu’imposer à un homme d’être père n’est pas une ignominie ?
                                                  Parce qu’obliger un homme à raquer toute sa vie pour les agissements d’une autre n’est pas une ignominie ?
                                                  Parce qu’obliger un homme à choisir entre assumer une culpabilité ingérable ou élever contre son gré un enfant n’est pas une ignominie ?
                                                  Parce que vous imaginez que l’enfant qui va arriver dans ce contexte va bénéficier d’un environnement psychologique adequat à son épanouissement futur ?


                                                • JC_Lavau JC_Lavau 30 juillet 2015 12:51

                                                  @Aristide. En notre Féministan du 21e siècle où la femme n’a que des droits et des privilèges, et où l’homme mâle n’a que des obligations, tu as oublié le cas fréquent où la femme maîtrise tout de la reproduction, se fait faire un enfant par le plus viril et le plus incontrôlable, puis le fait élever par un pasteurisé bien obéissant. C’est ce dernier qui va payer toute sa vie pour un enfant qui n’est pas le sien.

                                                  C’était le scénario du dernier épisode de Moonlight : Enceinte jusqu’aux yeux du beau play-boy viril, « Maddy » (jouée par Sybil Shepherd) épousait un homme pasteurisé, insipide et obéissant, « parce que pour tous les jours, c’est quand même plus pratique ».

                                                  Cerise sur le gâteau : quand madame veut assassiner son époux mais sans se faire pincer, sans jamais aller en cour d’assises (par exemple parce qu’elle en assez de l’hétérosexualité), elle peut charger l’enfant adultérin d’une mission parricide, en arguant pour la déculpabiliser « De toutes façons ça n’est pas ton vrai père, alors ce ne sera même pas un vrai parricide ! ». Cela fait vingt-sept ans que ma fille aînée a accepté cette mission parricide, et elle en paie un prix psychique colossal ; avisée, elle fait partager le fardeau à son frère, et voilà le résultat, du moins tel que le gang s’en vante (mais le gang ne dit jamais la vérité, c’est un principe) : http://info.deonto-famille.org/index.php?topic=253.0
                                                  http://fr.bio.medecine.narkive.com/iodhHr4V/ce-toubab-qui-se-vantait-de-tuer-a-distance.3
                                                   http://fr.sci.zetetique.narkive.com/OWgCiqLV/ce-toubab-qui-se-vantait-de-tuer-a-distance#post3
                                                  Le gang décrit mon fils comme une épave droguée, retourné dans les jupes de sa môman, et habité de pulsions meurtrières.
                                                  Jusqu’à l’âge de huit ans, quand sa mère lui a fait sauter une classe (le CE2) pour le placer en échec scolaire pour le restant de sa scolarité, mon fils était un surdoué qui faisait l’envie générale. Voilà ce que ça donne, la JUSTE dictature du Femellariat (et de la paranoïa)...


                                                • Mortarion 30 juillet 2015 12:32

                                                  Bonjour,


                                                  Le débat a dévié sur la morale liée à forcer ou non une femme à avorter. Il porte à la base sur l« égalité des droits, alors reprenons le cas d’une grosse non prévue par les deux membres du couple :

                                                  - La femme veut le garder et pas l’homme : C’est elle qui décide, c’est son corps. L’homme doit payer.
                                                  - La femme ne veut pas le garder mais l’homme si : c’est elle qui décide, c’est son corps. L’homme doit pleurer toute sa vie le traumatisme de cet avortement forcé pour »lui« 

                                                  Nous avons donc bien une situation inégale :
                                                  Un enfant se fait à deux
                                                  Un enfant s’assume à deux
                                                  Un enfant, c’est décidé uniquement par la femme.

                                                  La situation actuelle à réduit l’homme à un rôle de géniteur et/ou porte monnaie. C’est à dire l’inverse de la situation précédente (ce qui encore une fois nous montre que le féminisme ne s’arrête pas à l’égalité des droits mais à la supériorité de la femme sur l’homme).

                                                  Tous les arguments dit »sociaux",c’est à dire autre que biologique (santé de la mère en danger), doivent être valable pour la femme et pour l’homme.

                                                  Donc je pense qu’on ne devrait avorter physiquement que si les deux sont d’accords, et que sinon il faut laisser la grossesse arriver à terme et que le parent ne désirant pas l’enfant soit déchargé juridiquement.

                                                  Quand au fait de forcer une femme à avorter, je vous rappelle que rien n’est fait dans le circuit pour s’assurer qu’une femme avortant ne subit pas de pression de son entourage (conjoint, parents). 

                                                  Le premier devoir/droit concernant l’avortement serait déjà se s’assurer que c’est vraiment la volonté de la femme, et que toutes les options lui ont été présenté, incluant l’abandon de l’enfant à naître au père. Et aussi de vérifier si le père est au courant. 

                                                  Et si c’est si dur d’élever un enfant seule qu’il faille avorter, alors pourquoi les femmes demandent et obtiennent quasi systématiquement la garde des enfants au divorce ? Ont-elles changé d’avis après avoir eu la chance de connaître leur progéniture ?

                                                  Il faut laisser une chance aux hommes (qui le veulent) d’être père, même célibataire.

                                                  L’égalité, c’est aussi la réciprocité des droits. Alors chaque fois que vous vous indigner qu’on veuille forcer une femme à avorter, demander vous l’effet que ça a sur un homme qu’on force a accepter l’avortement de sa compagne.

                                                  PS : Et non, je n’ai pas vécu cela, mais quand ma femme à fait une fausse couche à 5.5 mois, j’ai été profondément choqué de voir qu’elle n’acceptait pas que je soit également effondré. Il a fallut des années de dialogues pour qu’elle comprenne que moi aussi j’ai souffert, même si ce n’était pas physique.






                                                  • doctorix, complotiste doctorix 30 juillet 2015 13:36

                                                    Je comprends parfaitement la souffrance d’un père qui ne veut pas l’être (elle guérit parfois ou même souvent à la naissance, fort heureusement !!!).

                                                    On m’a assez souvent demandé mon sperme pour réparer une stérilité masculine dans un couple, et j’ai toujours refusé, ne supportant pas l’idée qu’un enfant de mon sang s’élève sans moi. 
                                                    Même le don anonyme m’est pour ces raisons insupportable, et tant pis si c’est égoïste.
                                                    D’ailleurs, je suis père de cinq enfants, qui ne me donnent que des joies (si, si ! ça arrive !) et le compte est bon...
                                                    Mais nous discutons dans le vide, car le problème posé par l’auteur est intrinsèquement insoluble, puisque personne ne voudra assumer la réalisation matérielle de ce qu’il propose, à part peut-être un Dr Menguélé.
                                                    A quoi sert de discuter d’un problème dont on sait à l’avance qu’il n’a pas de solution ? Il faut peut-être accepter le fait que faire l’amour sans amour n’est pas sans risque. Même si ce propos peut paraître catho ou vieux jeu. 

                                                    • Ben Schott 30 juillet 2015 13:55

                                                      @doctorix
                                                       
                                                      « Mais nous discutons dans le vide, car le problème posé par l’auteur est intrinsèquement insoluble, puisque personne ne voudra assumer la réalisation matérielle de ce qu’il propose ».
                                                       
                                                      Sans compter qu’une telle loi, en dehors du problème éthique qu’elle suscite (mais qui ne semble pas affecter outre mesure certains commentateurs), ne pourrait tout simplement pas être fonctionnelle. En admettant qu’un père engage la procédure envers la mère sitôt pris connaissance des tests, la justice aurait-elle le temps d’établir un dossier en bonne et due forme, c’est-à-dire après avoir écouté les arguments des deux parties et rendu une décision avant le délai légal pour une IVG ?
                                                       


                                                    • doctorix, complotiste doctorix 30 juillet 2015 17:38

                                                      @Ben Schott

                                                      « Bonjour mademoiselle.
                                                      Avant de vous faire sauter, veuillez signer ici, là et là, en quadruple exemplaire, comme quoi vous me déchargez de toute responsabilité quant à une éventuelle grossesse que je ne désire pas.
                                                      Messieurs les témoins, si vous voulez signer ici, et là. »

                                                    • cathy30 cathy30 30 juillet 2015 13:45

                                                      homme libre

                                                      Si vous n’avez confiance, ni en votre femme, ni en vos maitresses, il vous reste la chirurgie. Mais cela ne vous couvre pas des MST.

                                                      • tashrin 30 juillet 2015 14:08

                                                        @cathy30

                                                        C’est quand même dingue que les deux seules représentantes de la gent feminine à avoir contribué aux commentaires se contentent de snober le débat et de faire des vannes pourries
                                                        C’est pas à votre honneur mesdames


                                                      • doctorix, complotiste doctorix 30 juillet 2015 15:36

                                                        @tashrin

                                                        Vous avez raison Tashrin. Deux femmes dans ce débat, c’est deux de trop.
                                                        Après tout, une femme, c’est un ventre.
                                                        Et est-ce qu’on demande son avis à un ventre ?

                                                      • Le Gaïagénaire 30 juillet 2015 15:51

                                                        @doctorix 30 juillet 15:36


                                                        « Après tout, une femme, c’est un ventre.
                                                        Et est-ce qu’on demande son avis à un ventre ? »

                                                        C’est faux. Une femelle c’est une matrice et une matrice ce n’est pas créatif mais reproductif,

                                                        On ne demande donc pas son avis à une matrice lorsqu’on observe l’état du monde issu de cette matrice depuis 100,000 ans et plus...

                                                        Quand à votre commentaire :
                                                        doctorix 30 juillet 13:36

                                                        « Je comprends parfaitement la souffrance d’un père qui ne veut pas l’être (elle guérit parfois ou même souvent à la naissance, fort heureusement !!!). »


                                                        C’EST TOTALEMENT FAUX

                                                        C’est comme si vous disiez que la femme violé aimera son violeur après la naissance du bébé.



                                                      • doctorix, complotiste doctorix 30 juillet 2015 17:23

                                                        @Le Gagadégénéré


                                                        Je me suis trompé, quand je vous lis.
                                                         On trouvera probablement des Dr Menguélé.
                                                        Et votre dernier commentaire est hors sujet par rapport à ce qu’il prétend commenter.

                                                      • hommelibre hommelibre 30 juillet 2015 17:49

                                                        @cathy30

                                                        Votre respect de la réalité masculine est sidérant... Un homme dirait le quart de ce que vous dites il serait déjà sur l’échafaud.

                                                        Il va falloir vous y habituer : les hommes ont aussi une réalité, bien plus complexe que ce que votre caricature symptomatique laisse entendre. Et il semble qu’ils soient de plus en plus nombreux à ne plus vouloir se coucher devant vous et vous laisser la parole unique. Le vent commence à tourner. Prévenez vos copines (bien silencieuses, à croire qu’elle n’avaient pas imaginé qu’un homme ose), parce que là il leur faudra du temps pour préparer un contre-feu. Lequel d’ailleurs ? Je ne fais que développer sur leurs propres critères...

                                                        Je ne souhaite pas la guerre mais des femmes comme vous y obligent.

                                                      • Le Gaïagénaire 30 juillet 2015 17:51

                                                        @doctorix 30 juillet 17:23


                                                        Ainsi vous ne vouliez pas être père 5 FOIS mais cette souffrance a été guérie à leur naissance ?

                                                        Cessez de vous mentir à vous même. Partagez votre souffrance.

                                                        Relisez le Faust de Goethe spécifiquement à propos des médecins.

                                                        Cordialement.


                                                      • JC_Lavau JC_Lavau 30 juillet 2015 18:40

                                                        @cathy30 : « Mon dieu que c’est bête un homme ! Alors deux, vous pensez ! »

                                                        Ils sont bêtes et naïfs, les hommes ! Un homme, ça n’est même pas capable de prévoir que la femme qui l’a choisi va devenir paranoïaque, meurtrière et gouine...

                                                        Un célèbre message de Windows 95 annonce que « Next mood swing = 6 minutes ».
                                                        Version en métal émaillé :
                                                        http://www.amazon.co.uk/Metal-Sign-minutes-afraid-Humorous/dp/B00DK7GIR4
                                                        http://www.ebay.co.uk/itm/Mood-Swing-Metal-Sign-Next-Mood-Swing-in-6-Minutes-Novelty-Sign-/161476764961
                                                        En fait il faudrait plusieurs années avant d’être certain du rythme des sautes d’humeur, et du flip-flop amour-désamour chez une femme, ainsi que de son degré de dissimulation selon les âges.

                                                        Les plus sçavants piscologues négligent malheureusement l’un des plus lourds fardeaux qui pèsent sur les épaules de ces féministes qui malgré les meilleures mises en garde, persistent à demeurer dans l’hétérosexualité, par exemple parce qu’elles ont provisoirement besoin d’un reproducteur pour s’assurer d’un cheptel de petits : Comment choisir un mâle de façon à pouvoir le mépriser, le dominer et le haïr tout son soûl ?

                                                        Vous le choisirez le plus faible et le plus taré possible, d’humeur la plus incompatible. Ensuite c’est au choix, si vous voulez surtout le maltraiter et le mépriser au quotidien, prenez le plus immature et le plus dépendant des hommes. Si vous voulez le haïr au maximum après avoir obtenu de lui une ou plusieurs grossesses, évidemment il sera plus jouissif de le choisir plus viril et plus impulsif.

                                                        Ensuite, il vous faut avoir une idée du rythme de votre bascule flip-flop : amour, désamour, amour, désamour, etc. jusqu’au désamour final. Le cas le plus connu est : « Next mood change in six minutes ».

                                                        Pour obtenir une grossesse d’un beau viril qui sera ensuite mis à la porte, il vaudrait mieux choisir un rythme sur six mois. Mais êtes-vous maîtresse du rythme de votre flip-flop ? Celui-là demeure un des choix les plus prisés par les vraies féministes : il facilite beaucoup votre propriété privée exclusive sur votre cheptel d’enfants, dont ensuite vous ferez ce qu’il vous plaira.

                                                        Alors que si vous vous en tenez sur un flip-flop de période inférieure à la journée ou à l’heure, vous aurez du mal à changer souvent de mâle à maltraiter, il vous faudra rester avec celui qui est assez bonne poire, assez dépendant pour ne pas vous jeter par dessus les moulins. Sinon, les autres mâles que vous tenterez de capturer pour les faire entrer sous votre maltraitance s’apercevront trop vite de votre jeu et se dégageront à temps. Vous voilà condamnée à maltraiter stable, à tenir stables les pires situations sans issue.

                                                        Il peut être délicat de choisir le moment où l’on déverse des torrents d’injures à la tête du mâle qui fait un dur chantier chez vous. Si vous êtes trop impulsive, vous déclenchez ça trop tôt, et il rentre immédiatement chez lui en vous laissant sur les bras le chantier inachevé, que vous êtes bien embarrassée pour terminer. Il vaut mieux attendre le moment où il n’a plus guère que ses outils à nettoyer. Comme ça vous jouissez immédiatement de tout le résultat des travaux. De la ruse, que diable ! De la ruse, à la guerre ! Savoir paraître faible quand la force extraordinaire s’approche insoupçonnée, voilà l’art de la guerre qui nous a été enseigné voici déjà vingt-trois siècles. Et comme l’enseignait le maître d’armes à monsieur Jourdain : « Tout l’art des armes en famille consiste à infliger le maximum de coups à son proche, sans s’en ramasser aucun en retour. »

                                                        Quand vous êtes féministe, il vous est interdit de former un « nous » de couple hétérosexuel, car l’hétérosexualité est contre nature. Vos seuls « nous » ne sont formés qu’avec votre maman, et vos copines féministes. C’est à elles que vous rendez compte de toutes les avanies que vous faites subir à votre « mec ». Le jeu consiste à s’épater l’une l’autre en racontant le pire qu’on lui aura fait subir. Sinon, elles vous traiteront d’hétéro...


                                                      • doctorix, complotiste doctorix 30 juillet 2015 22:06

                                                        @hommelibre

                                                        « à croire qu’elle n’avaient pas imaginé qu’un homme ose »

                                                        Quel courage dans l’obscénité !!!
                                                        Moi non plus, je n’aurais jamais imaginé ça d’un homme. Mais peut être n’êtes vous ni libre ni homme ? Peut-être êtes vous une sorte de mutant venant d’une autre planète pour imposer des mœurs décadents et ruiner l’humanité ? 
                                                        On est dans un film gore, là ?
                                                        En fait, vous êtes tout à fait raccord avec le Nouvel Ordre Mondial.
                                                        Reptilien, sors de ton corps !!!


                                                      • doctorix, complotiste doctorix 30 juillet 2015 22:11

                                                        @JC_Lavau
                                                        Je sens que votre maman ne vous a pas beaucoup aimé, et que vous n’avez pas su non plus vous faire aimer d’une femme, ni d’un enfant.

                                                        Je vous plains.
                                                        Mais déballez vos rancœurs, parfois ça soulage et on guérit.

                                                      • doctorix, complotiste doctorix 30 juillet 2015 22:27

                                                        @Le Gaïagénaire

                                                        Chacun de mes enfants a été ardemment désiré, sauf la première, mais seulement parce qu’on était fauchés comme les blés...
                                                        Elle est arrivée un peu tôt, c’est tout.
                                                        Mais en fait on était ravis de se marier plus tôt que prévu.
                                                        Pardonnez-moi mon anormalité, je trouve le mariage génial, et que les enfants m’ont enrichi au delà de toute espérance !

                                                      • JC_Lavau JC_Lavau 30 juillet 2015 23:01

                                                        @doctorix. Wow ! Le petit doctorix, il était tellement avancé pour son âge, qu’il cogneussoit mousches en laict. Même qu’il est devenu glorieux et fait grand cas de ses intimes convictions...

                                                        Toutefois, doctorix partage un trait avec Assurancetourix : lui pense que son talent est génial. Alors que les autres le trouvent nul et outrecuidant. Ah qu’il est dur d’être prophète chez les incroyants !


                                                      • Le Gaïagénaire 31 juillet 2015 04:16

                                                        @doctorix 30 juillet 22:27


                                                        Malgré votre apparente candeur, je ne vous crois pas.

                                                        Vous venez de décrire le scénario classique du pourvoyeur piégé par une grossesse avant le mariage.

                                                        Cordialement.


                                                      • doctorix, complotiste doctorix 31 juillet 2015 10:39

                                                        @Le Gaïagénaire
                                                        Croyez ce que vous voulez, quelle importance ?

                                                        Il apparaît que je suis heureux, aussi heureux que vous êtes grincheux.
                                                        Cela doit vouloir dire quelque chose...

                                                      • JC_Lavau JC_Lavau 31 juillet 2015 13:00

                                                        @doctorix. Ah c’est sur que doctorix vu par doctorix, c’est vachement génial...
                                                        Tandis que vu par autrui, c’est juste un conformiste bien dressé.


                                                      • Gibelin 30 juillet 2015 13:51

                                                        Hommelibre@

                                                        Votre article est excellent, il soulève un réel problème.

                                                        L’égalité, en mathématique est une relation symétrique et la géométrie reste souvent étrangère aux femmes... Je souhaite, très sincèrement, que le problème soit porté devant l’Assemblée Nationale. 

                                                        D’un point de vue juridique, dans le cas où le géniteur n’est pas d’accord, il y a, tout simplement vice du consentement, et le vide juridique actuel est tout simplement une insulte à la condition masculine ! Ce vide juridique est intolérable de par l’engagement exorbitant de la paternité. 

                                                        Personnellement, je me contenterai d’un refus solennel de paternité, avec une obligation de déclaration de grossesse au géniteur, dans un délai qui serait à définir légalement dans la forme et le temps. Ce refus officiel de paternité dégagerait le géniteur de toute responsabilité morale et financière et globalement de filiation, de par l’absence de consentement, renvoyant la mère devant sa seule responsabilité, dans le cas où elle déciderait de garder le fœtus.

                                                        Le cas aggravé de tentative de tromperie, ce qui n’est pas exceptionnel (...), devrait être assorti de sanctions pénales, comme c’est toujours le cas, quand un engagement exorbitant est extorqué. 

                                                        Je pense, personnellement, que le temps du « bisounours » est terminé ! 


                                                        • Ben Schott 30 juillet 2015 14:04

                                                          @Gibelin
                                                           
                                                          C’est votre commentaire qui est excellent, car il apporte une réponse mesurée, raisonnable, fonctionnelle et qui ne contrevient pas aux règles déontologiques, au problème soulevé dans l’article.
                                                           


                                                        • tashrin 30 juillet 2015 14:09

                                                          @benschott

                                                          Mdr
                                                          ... le champion de la mauvaise foi. C’est exactement ce que j’ai écrit plus haut et que vous semblez incapable de saisir... exiger un consentement...


                                                        • Ben Schott 30 juillet 2015 14:17

                                                          @tashrin
                                                           
                                                          Vous êtes stupide ou vous le faites exprès ? On n’exige pas un consentement, c’est un non-sens.
                                                           


                                                        • tashrin 30 juillet 2015 14:24

                                                          @Ben Schott

                                                          Passer pour quelqu’un de stupide aux yeux d’un imbecile est un kif monumental, merci
                                                          A ce niveau là c’est du français hein, meme pas de l’argumentation

                                                          Bien sur que si on peut l’exiger... c’est même le sens du commentaire précédent que vous venez vous même de complimenter. C’est également un principe fondateur du droit, des contrats notamment, entre autres

                                                          juste un exemple, mais qui est lié au sujet... Dans le cadre d’une action en recherche de paternité, on ne peut vous imposer d’effectuer un test adn sans... votre consentement... c’est donc bien qu’il est obligatoire...

                                                          ah que c’est doux... merci


                                                        • Ben Schott 30 juillet 2015 14:47

                                                          @tashrin
                                                           
                                                          « Passer pour quelqu’un de stupide aux yeux d’un imbecile est un kif monumental, merci »
                                                           
                                                          L’argument des médiocres revisité à la sauce djeun’s.
                                                           
                                                          « Bien sur que si on peut l’exiger... c’est même le sens du commentaire précédent que vous venez vous même de complimenter. C’est également un principe fondateur du droit, des contrats notamment, entre autres »
                                                           
                                                          Dans le commentaire que je viens de complimenter, il n’est évidemment pas question d’« exiger un consentement », qui est un non sens : si on demande à deux parties un consentement mutuel, et que l’une des deux parties ne consent pas, l’objet de la demande est caduque. Mais le pire c’est que vous n’avez rien compris au commentaire en question. Au problème soulevé par l’article, Gibelin propose qu’il soit fait obligation à toute femme d’informer un géniteur d’une « déclaration de grossesse, dans un délai qui serait à définir légalement dans la forme et dans le temps », pouvant conduire à « un refus officiel de paternité qui dégagerait le géniteur de toute responsabilité morale et financière ». Si vous ne comprenez pas tout du premier coup, rien ne vous empêche de prendre le temps de relire afin de comprendre, ce qui vous épargnerait au moins le ridicule.
                                                           
                                                          Mais je vous rappelle qu’avant de finir par en appeler piteusement à une « obligation de consentement », vous avez, vous, exprimé de manière très clair votre adhésion à l’obligation faite à une femme d’avorter sur injonction du géniteur :

                                                          « Très, très agréablement surpris de trouver ce genre d’argumentation ici.
                                                          Et fondamentalement d’accord avec l’auteur évidemment » (...) Un enfant ne devrait voir le jour que si sa naissance est souhaitée par ses deux parents. Tout autre cas de figure devrait permettre une interruption de grossesse à la demande de celui qui n’en veut pas. »

                                                          Il est où le consentement de la femme (exigé ou pas) ?

                                                           

                                                          Vous pouvez continuer à vous enfoncer encore un peu plus.

                                                           


                                                        • Le Gaïagénaire 30 juillet 2015 16:16

                                                          @Gibelin 30 juillet 13:51

                                                          « . ..envoyant la mère devant sa seule responsabilité, dans le cas où elle déciderait de garder le fœtus. »

                                                          Ce train a déjà quitté la gare. Les couples de lesbiennes sont morts de rire, les pères fonctionnels (Aldo Nouri) aussi et ces « matrices irresponsables » aussi. 

                                                          Quand à l’ « obligation de déclaration de grossesse au géniteur, » 

                                                          J’en ferais l’obligation du médecin avec test d’ADN foetal dans tous les cas même ceux avec consentement paternel.

                                                          Comme vous le dites : fin du « bisounours »

                                                        • Gibelin 30 juillet 2015 18:07

                                                          @Le Gaïagénaire

                                                          Merci pour ce complément et ces précisions, je pense, effectivement, que pour chaque naissance, le consentement et l’authenticité du géniteur doivent être vérifié, avec test d’ADN, y compris au sein du mariage.

                                                          L’oligarchie féminine se met en place, irrémédiablement. Merkel et Lagarde ne sont que des prémisses. Les lesbiennes sont à surveiller, car rien à voir avec les homos males. Elles sont potentiellement dangereuses, comme machines de guerre. Nous sommes dans une Hystérocratie, où s’installe, sournoisement, un véritable impérialisme féminin. La manipulation des tribades n’est pas à sous estimée !

                                                          Ce monde, fait de gestion, est devenu, féminin, par essence... Les hommes ont été décérébrés, émasculés, ils sont en passe de devenir, les faux bourdons de la ruche !


                                                        • tashrin 30 juillet 2015 14:53

                                                          zetes désespérant
                                                          bye


                                                          • Ben Schott 30 juillet 2015 15:03

                                                            @tashrin
                                                             
                                                            C’est la deuxième fois !
                                                             
                                                             smiley
                                                             


                                                          • tashrin 30 juillet 2015 15:21

                                                            @Ben Schott

                                                            Ben j’ai le tort d’essayer de vous faire comprendre, c’est plus fort que moi. Mais là j’arrête, une âme charitable saura prendre le relais (ou pas mais j’men fous en fait)
                                                            http://lmgtfy.com/?q=consentement+droit+francais

                                                            Merci à l’auteur pour avoir suscité ce débat, ainsi qu’aux contributeurs utiles
                                                             ca a au moins le mérite de faire la lumière sur un veritable probleme


                                                          • Le Gaïagénaire 30 juillet 2015 15:56
                                                            @ Homme libre
                                                            @ JC_Lavau

                                                            Toutes mes félicitations. 


                                                            @ Tous
                                                            La solution c’est la fille. C’est la matrice qui doit être mise à jour, nettoyée de ses virus transgénérationnels.

                                                            Chaque fille doit dresser sa biographie (philo et ontogenèse) à l’école avant de se reproduire afin de devenir consciente et de ne pas transmettre ses « virus » à la génération suivante.

                                                            Une fois cette étape franchie, je lui ferai confiance pour la suite de la société.

                                                            Cordialement.

                                                            • bourrico 7 30 juillet 2015 16:36

                                                              Sauf qu’il n’y pas égalité en la matière, on dépasse l’égalité de droit et on arrive aux inégalités physiques.



                                                              • Gibelin 30 juillet 2015 18:26

                                                                @bourrico 7

                                                                Je vous suggère de ne pratiquer que la sodomie, vous éliminez les risques de grossesses, vous rétablissez l’égalité, et vous doublez le cheptel !

                                                                Les trous sont à côtés, ça ne change pratiquement rien !


                                                              • bourrico 7 5 août 2015 12:09

                                                                @Gibelin


                                                                Oh, un primate !!

                                                                Si vous n’êtes pas foutu de comprendre que l’une le porte en elle pendant 9 mois et pas l’autre, allez donc vous faire soigner, et fermez votre claque merde puant.

                                                                De rien !

                                                              • Le Gaïagénaire 31 juillet 2015 18:13

                                                                Recentrons le débat.

                                                                Que nous apprends l’épigénétique ? Qu’il y a plus que la biologie à l’oeuvre. Ainsi les émotions ressenties par la femme s’imprègnent dans les gamètes de l’ovule qui sera libérée. C’est la même chose pour les gamètes des spermatozoïdes de l’homme.

                                                                Donc, l’enfant non désiré/voulu avant, pendant et après la naissance portera un programme de non-reproduction qui s’exprime par la recherche d’un correspondant et non d’un complémentaire. C’est ce que le voile « homosexuel » cache. 

                                                                Alors, comment voulez-vous avoir une société bien ordonnée quand la majorité des humains sont programmés pour ne pas se reproduire, pour le court terme, pour le non respect de l’environnement, le leur propre comme leur corps ou la société ou la nature ?

                                                                En conclusion, l’interruption de grossesse doit être accessible à toutes femmes dont le niveau de conscience le demande, peut importe la raison. Quand à la réciproque, le refus de consentement des géniteurs, en toute égalité POUR LE BIEN ÊTRE DE L’ENFANT, doit entraîner l’interruption de la grossesse.

                                                                La Société doit cesser de gaspiller de colossales ressources parce qu’elle permet la production d’humains défectueux.

                                                                Comme je le l’écrivais :


                                                                @ Tous
                                                                La solution c’est la fille. C’est la matrice qui doit être mise à jour, nettoyée de ses virus transgénérationnels.

                                                                Chaque fille doit dresser sa biographie (philo et ontogenèse) à l’école avant de se reproduire afin de devenir consciente et de ne pas transmettre ses « virus » à la génération suivante.

                                                                Une fois cette étape franchie, je lui ferai confiance pour la suite de la société.

                                                                Cordialement.


                                                                • doctorix, complotiste doctorix 1er août 2015 00:16

                                                                  @Le Gaïagénaire

                                                                  La Société doit cesser de gaspiller de colossales ressources parce qu’elle permet la production d’humains défectueux.
                                                                  Dommage que votre mère n’ait pas pu vous lire avant de vous pondre...


                                                                • Le Gaïagénaire 1er août 2015 01:34

                                                                  @doctorix 1er août 00:16


                                                                  Je vous fais une confidence, entre nous là : je suis le fruit d’un viol.

                                                                  Plus, j’ai marié la femme qui m’a saoulé et violé.

                                                                  Cordialement.


                                                                • smilodon smilodon 31 juillet 2015 20:37

                                                                  @ l’auteur : L’idée est défendable !... Effectivement. N’ayant pas été confronté (sans « e ») à ce « cas » je n’ai pas eu à m’en défendre. Donc, je pense que votre idée est « défendable » !...... Pour tous les pères « par hasard » !.... N’ayant été père que par « envie », j’ai du mal à me prononcer. Mais effectivement, votre propos me semble sensé. Adishatz.


                                                                  • JC_Lavau JC_Lavau 1er août 2015 10:15

                                                                    Je répète que cet article est un très mauvais article ; l’auteur s’est prématurément buté sur de très mauvaises idées.

                                                                    Qu’il y ait des problèmes d’abus de toute-puissance matriarcale est une réalité évidente. De là à ce que la première idée venue soit une bonne idée, rien du tout.

                                                                    Le premier problème est qu’il y a monopole de la propagande féminazie sur toute la presse aux ordres. Les Rockefeller n’ont pas financé cela en vain, depuis les débuts ; il s’agissait pour eux en priorité de détruire les structures sociales et morales de l’Amérique qui les bridaient encore pour s’emparer de tous les fruits du travail, en se servant de l’individualisme débridé et de la guerre civile permanente portée dans chaque foyer.
                                                                    Ce qui n’était pas trop prévu par ces grands penseurs est que les pourvoyeurs de drogue en seraient aussi les grands bénéficiaires.

                                                                    Le second problème est qu’année après année, la magistrature devient un monopole féministe, dont la jouissance est de mettre les mâles en esclavage, à moins que ce soit en cadavres.

                                                                    Le troisième problème est que si tous les deux ans ta voiture passe au contrôle technique, pour vérifier qu’elle n’est pas devenue dangereuse, aucun magistrat qui tranche nos vies en toute désinvolture et en tout amateurisme ne passe au contrôle psychiatrique, ni initialement, ni à aucune périodicité par la suite de sa carrière. On n’a du reste pas les psychiatres formés pour cela, et on ne sait pas encore les former en quantité significative. Ni non plus on n’a la doctrine dans les facs de Médecine, doctrine qui pour l’essentiel date de Louis-Philippe et demeure dans tous les cas à l’ère pré-pasteurienne, quand on ne savait pas penser le contage de la maladie - maladie mentale ici. Voir la panique des quatre psychiatres norvégiens qui ont eu à remettre une expertise d’Anders Behring-Breivik.

                                                                    Le quatrième problème, énorme, est que l’Honorable Monopole d’avocats ne perd jamais d’argent à la judiciarisation de la société, et en gagne d’autant plus qu’il participe à l’envenimement et au massacre des structures familiales - par exemple en organisant des accusations mensongères. Une affiche électorale de Montréal en 1792 (vraisemblablement due à Louis Dulongpré, 1759 - 1843) en fait foi depuis plus de deux siècles. Or depuis des décennies, voire des siècles, il détient les couloirs des ministères, et de nombreux députés dévoués à son lobby. Les deux premiers actes législatifs du gouvernement Raffarin ont été au profit de l’Honorable Monopole d’avocats (clientélisme oblige) :
                                                                    1. Etendre l’Honorable Monopole d’avocats au Tribunal administratif, afin d’en multiplier le coût d’accès au bas mot par vingt.
                                                                    2. Interdire aux associations d’ester en appel sans avocat. Sans avocat, elles plaidaient elles-mêmes et gagnaient souvent contre un promoteur immobilier et un maire corrompu qui violaient ensemble la loi Littoral. Tandis qu’avec un avocat, intrinsèquement vénal, la puissance d’argent redevient maîtresse de la non-application de la loi : l’avocat sait préserver son avenir en servant fidèlement les plus riches, même si officiellement il fait semblant d’être leur adversaire.

                                                                    Au final, c’est sur la déontologie qu’il faut agir, et s’en donner les moyens. Si « Hommelibre » avait eu une formation professionnelle en méthodologie générale et en heuristique, il l’aurait trouvé en même temps que moi (en 2004 il me semble). Il n’en est rien, hélas.

                                                                    A l’heure actuelle, il n’existe aucun moyen ni judiciaire ni médiationnel pour pouvoir assigner son conjoint à une formation à des habiletés de base, à un savoir-être indispensable. Accepter qu’il formule une demande réciproque, et y déférer. Pouvoir trouver des professionnels en réseau capables de vous orienter rapidement.
                                                                    Historique du développement du projet : http://info.deonto-famille.org/index.php?topic=183.0


                                                                    • adeline 5 août 2015 11:51

                                                                      @JC_Lavau
                                                                      conspirationniste ? les reptiliens ?


                                                                    • JC_Lavau JC_Lavau 5 août 2015 23:06

                                                                      @adeline. Mêlez-vous de boyre.


                                                                    • Le Gaïagénaire 2 août 2015 13:26

                                                                      hommelibre (son site) 
                                                                      mercredi 29 juillet 2015


                                                                      La première phrase de votre texte est :

                                                                      -------------------------------------------------------------------------------

                                                                      « Je pars du principe que la sexualité n’a pas pour seule vocation la reproduction, mais aussi la rencontre des êtres et le plaisir partagé. »

                                                                      ------------------------------------------------------------------

                                                                      Voici un extrait d’un mien trop long texte de 1993. 


                                                                       "Une mère n’est capable d’empathie que si elle s’est libérée de son enfance, et elle réagira forcément sans empathie tant que le déni de son destin la chargera de chaînes invisibles. Et il en est de même pour le père. [13]"

                                                                       

                                                                      Cette citation décrit le « vice caché » grevant les intrants du système scolaire. Mais il s’agit bien d’un effet, pas d’une cause. " Cognocere rerum causas ", connaître la raison des causes.

                                                                       

                                                                      Le Ministre de l’Éducation doit s’imprégner totalement de cette vérité, et il doit unir toutes ses forces et son talent à ceux du Ministre de la Sécurité du revenu, afin de convaincre le Ministre de la Santé d’accepter sa responsabilité dans la genèse malthusienne[14] ( qui fournissait l’excuse scientifique des lois naturelles et inéluctables comme responsables des maux de la société) du génocide d’une population par des protocoles médicaux et de nursing mis en place par des « professionnels » rémunérés par une créature sous son autorité : la R.A.M.Q.

                                                                       

                                                                      "Pour qu’une femme puisse donner à son enfant ce dont il a absolument besoin pour toute la vie, il est indispensable qu’elle ne soit pas séparée de son nouveau-né. La sécrétion hormonale qui réveille et « nourrit » son instinct maternel se produit en effet immédiatement après la naissance et se poursuit dans les semaines suivantes grâce à son intimité croissante avec son enfant. Si le nouveau-né est séparé de sa mère, ce qui était jusqu’à ces derniers temps la règle dans presque toutes les maternités…la grande chance pour la mère et l’enfant sera ratée. Le « bonding »… cette première intimité mutuelle n’est plus rattrapable, et son absence peut rendre beaucoup de choses impossibles.[15] 

                                                                       

                                                                      Les " Khalil Gibran " sont en désaccord avec cette approche.

                                                                       

                                                                      La question qu’il faut considérer est celle des chevaux nés dans le pré comparés à ceux qui sont nés à l’étable. Lesquels sont sains ? Bien sûr, nous prédisons que ce sont les plus dociles aux travaux choisis par les hommes : les adaptés qui sont diminués « Darwinement » si comparés à la santé des premiers.

                                                                       

                                                                       Mais il y a plus : "Le bilan des faits conduit à cette constatation terrifiante : la tentative inconsciente, qui se poursuit la vie durant, d’échapper aux tortures endurées à la naissance se solde trop souvent par la mise au monde d’enfants non-désirés (absence du « MIND ELEMENT », ajouté par JFB). Et, de la sorte, le plus important des besoins, le besoin de reproduction, qui assure la perpétuation de l’espèce humaine et dont la sexualité est l’indispensable instrument, peut être gravement perturbé par des expériences douloureuses et se transformer en perversions." [16]

                                                                       

                                                                      Le psychiatre Pierre Mailloux dénonce, ironiquement en onde, le dogme gélatine dans le cerveau du bébé naissant, niant le traumatisme causé par la coupure hâtive du cordon, alors qu’il écrit : "Car si les marques extérieures disparaissent, la douleur reste pour la vie. Tout comme demeure ce pincement acéré au plexus solaire, cette facilité à se recroqueviller, comme si au plus profond de soi, on voulait redevenir fœtus.[17]" Le corps enregistre absolument tout dès la formation des feuillets embryonnaires. Même les gamètes transmettent la présence ou l’absence du « MIND ELEMENT », « d’un ordre de non-perpétuation.[18]  »

                                                                       

                                                                       Je pourrais citer moult auteurs pour assombrir le tableau. Mais je considère, pour l’intelligence de mon propos, qu’il vaut mieux dire que nos « Parents  » étaient des personnes qui ont refusé la maternité et la paternité pour elles-mêmes et, inconsciemment, par " compulsion de répétition de l’exercice du pouvoir " ont tout fait pour la saboter chez ceux qu’ils méprisaient par leur « missionnariat ». C’est notre phylogenèse sociale ; l’idéalisation et le transfert nous aveuglent-ils encore ? Ne nous rapprochons-nous pas de plus en plus du « Meilleurs des mondes » d’Huxley ? Quelqu’un ne voit-il pas l’étrange ressemblance entre le rite eucharistique et la pharmacologie ? Quel rapport y a-t-il entre cette oralité béate propre à la pensée magique arrêtée au stade de développement prélogique et la paranoïa insulaire de Malthus, « parent » craignant la sédition des « esclaves » : l’œil de Caïn ! Pourquoi Montaigne laissait-il son château sans garnison, sans en souffrir l’outrage ?

                                                                       

                                                                       Le psychiatre Pierre Mailloux ironise que 81 % de la population étudiée était « malade  » parce que ne rencontrant pas les 9 critères (établis par A.H. Leighton et Jane M. Leighton-Sterling County Study) de bonne santé mentale retrouvés chez ceux qui, comme les 19%, « opèrent » dans la société. Bien sûr, ces statistiques proviennent de l’analyse des données obtenues d’une population sabotée à l’accouchement, méthode créée par les médecins Grecs comme façon spécifique d’accoucher les esclaves. Renverser le corps de l’enfant de manière a ce qu’il ne puisse trouver la bonne position pour la tête. Il est alors contrarié dans son accès à lui même et est exposé à l’insécurité et la peur donc la dépendance, il y a là, tout de même, une « intrusion » très nette dans le processus naturel et dans les 3 premiers jours de sa vie. Quelle serait l’image d’une population née normalement ? Nous l’avons cette image,

                                                                      car c’est de cette façon que sont nés nos grands-parents hors des grands centres, dans un Québec bâti par ses 81% au profit des chapardeurs.


                                                                      [13] Miller, Alice, L’avenir du drame de l’enfant doué, p.22, PUF, 1996

                                                                      [14] Mojon, Odile, L’Irlande ou la connaissance opprimée http://www.solidariteetprogres.org/article-imprim.php?id_article=3970

                                                                      [15] Ibid., p.29-30

                                                                      [16] Stettbacher, J Konrad, Pourquoi la souffrance, p.136, Aubier 1991

                                                                      [17] Mailloux, Pierre, Pour l’amour des enfants, p.54, Trait d’union, 2002,

                                                                      --------------------------------------------------------------------------

                                                                      L’esclavage est systémique.



                                                                      • hans-de-lunéville 5 août 2015 20:15

                                                                        Curieux que Claudec ne vienne applaudir un tel torchon


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