Bonjour,
Le débat a dévié sur la morale liée à forcer ou non une femme à avorter. Il porte à la base sur l« égalité des droits, alors reprenons le cas d’une grosse non prévue par les deux membres du couple :
- La femme veut le garder et pas l’homme : C’est elle qui décide, c’est son corps. L’homme doit payer.
- La femme ne veut pas le garder mais l’homme si : c’est elle qui décide, c’est son corps. L’homme doit pleurer toute sa vie le traumatisme de cet avortement forcé pour »lui«
Nous avons donc bien une situation inégale :
Un enfant se fait à deux
Un enfant s’assume à deux
Un enfant, c’est décidé uniquement par la femme.
La situation actuelle à réduit l’homme à un rôle de géniteur et/ou porte monnaie. C’est à dire l’inverse de la situation précédente (ce qui encore une fois nous montre que le féminisme ne s’arrête pas à l’égalité des droits mais à la supériorité de la femme sur l’homme).
Tous les arguments dit »sociaux",c’est à dire autre que biologique (santé de la mère en danger), doivent être valable pour la femme et pour l’homme.
Donc je pense qu’on ne devrait avorter physiquement que si les deux sont d’accords, et que sinon il faut laisser la grossesse arriver à terme et que le parent ne désirant pas l’enfant soit déchargé juridiquement.
Quand au fait de forcer une femme à avorter, je vous rappelle que rien n’est fait dans le circuit pour s’assurer qu’une femme avortant ne subit pas de pression de son entourage (conjoint, parents).
Le premier devoir/droit concernant l’avortement serait déjà se s’assurer que c’est vraiment la volonté de la femme, et que toutes les options lui ont été présenté, incluant l’abandon de l’enfant à naître au père. Et aussi de vérifier si le père est au courant.
Et si c’est si dur d’élever un enfant seule qu’il faille avorter, alors pourquoi les femmes demandent et obtiennent quasi systématiquement la garde des enfants au divorce ? Ont-elles changé d’avis après avoir eu la chance de connaître leur progéniture ?
Il faut laisser une chance aux hommes (qui le veulent) d’être père, même célibataire.
L’égalité, c’est aussi la réciprocité des droits. Alors chaque fois que vous vous indigner qu’on veuille forcer une femme à avorter, demander vous l’effet que ça a sur un homme qu’on force a accepter l’avortement de sa compagne.
PS : Et non, je n’ai pas vécu cela, mais quand ma femme à fait une fausse couche à 5.5 mois, j’ai été profondément choqué de voir qu’elle n’acceptait pas que je soit également effondré. Il a fallut des années de dialogues pour qu’elle comprenne que moi aussi j’ai souffert, même si ce n’était pas physique.