Si on augmente les cotisations salariales de 5%, croyez-vous que le « patron » va prendre sur son propre salaire ? Ou bien l’entreprise se contentera de geler les augmentations, voir supprimer des emplois pour compenser la hausse des charges ?
Sans employés, l’entreprise va toujours payer sa taxe foncière pour ses locaux. Sans employés, l’entreprise ne va plus payer les charges patronales adossées aux salaires. Ce sont donc bien des coûts salariaux.
Bien évidemment, quand la part patronale des fonctionnaires augmente, cela ne se répercute pas seulement sur les augmentations des fonctionnaires, mais aussi et surtout sur la feuille d’impôt de tous les autres.
@Spartacus En même temps, vu là où on se mettait le thermomètre il n’y a pas si longtemps, on n’était pas loin d’un bon vieux carottage :) Comme quoi c’était mieux avant !
Un primo délinquant, c’est un premier crime ou une première condamnation ?
Le rôle premier de la justice ne devrait pas être la réinsertion des délinquants (comme c’est de plus en plus le cas) mais la protection des citoyens, puis l’indemnisation des victimes.
La réinsertion n’arrive qu’en troisième position. La dignité des taulards doit-elle passé avant celles de leurs victimes ? Après tout, les parents d’une gamine zigouillée peuvent bien revendre ses affaires pour payer l’abonnement Netflix à son meurtrier... Et oui, ça s’applique aussi aux chauffards multirécidiviste qui conduisent à 150Km en centre ville complètement bourrés, mais qui sont adorables le reste du temps et qui en plus ont un chien à nourrir.
Un brave petit gars bien comme il faut venant d’une famille aisée n’a rien trouvé de mieux que d’agresser très violemment les femmes de ma ville, aux abords des distributeurs. Quelle sale petite merde pour s’acharner sur ses victimes à coup de pieds dans la tronche pour quelques biftons !
On lui donne une chance (il a le bon profil), et couic ! Il attaque la boulangerie. Après une petite claque sur les fesses (une seule, parce qu’après c’est de la maltraitrance), il recommence ces agressions violentes 30 bornes plus loin. Alors que fait-on ?
Parler de peines alternatives n’a de valeur qu’en fonction d’un profil psychologique, un type de délit/crime et de leurs motivations. Sans ça, vous obtenez le résultat suivant :
Le dogme s’écrase toujours sur le mur de la réalité, et il ne fait pas bon d’être pris entre les deux.
Il faut détailler les délits/peines alternatives pour faire avancer le débat (genre faire bosser les chauffards aux nettoyages des autoroutes pour leurs faire comprendre les dangers de la ’vitesse’)