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Mortarion

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  • Mortarion 4 août 2016 14:08

    Bof.

    Je trouve surtout que c’est la preuve d’un manque cruel de médecins et autres personnels soignants.

    Pour un même service et un même impôt, certain vont attendre plus longtemps avant de voir un médecin, avec tous les risques que ça comporte.

    Regrouper les pôles, c’est bien si on peut s’y rendre avant de claquer.




  • Mortarion 4 août 2016 13:53

    Si vous habitez tous dans des endroits où il pleut des médecins, et bien vous avez de la chance !!!

    Dans le sud 77 (Souppes sur Loing, peut pas faire plus bas), c’est une catastrophe. Prise de Rendez-vous chez l’ophtalmo 1 AN à l’avance, et couic, mon tour saute à cause des inondations. Aucune nouvelle du toubib, il s’est noyé ?

    Ma femme enceinte s’est fait jeté de l’hôpital de Nemours car « le temps que le gyneco arrive, on aura le temps d’aller jusqu’à fontainebleau »....

    Ma fille passe une radio à Nemours, tout va bien. Deux jours après on m’appelle pour me dire de ramener la gamine car maintenant qu’un « spécialiste » a zyeuté la radio, il y a suspicion de poignée cassé...

    On parle d’une zone ou aucun pédiatre ni généraliste n’accepte de nouveau patient, une zone ou les pompiers ne se déplacent qu’en cas de danger de mort immédiat et le SAMU refuse de venir.

    20 bornes de plus, c’est toujours 20 bornes de plus. Et c’est pas comme si on avait des transports en communs à la pelle...

    Déjà qu’on est dans la merde, alors s’il vous plait ne nous crachez pas en plus à la gueule. Nous sommes également des êtres humains, des français et des CONTRIBUABLES. On perd nos commerces, nos écoles, nos médecins, nos entreprises, nos éboueurs,.... Il ne nous restent que les impôts et la racaille que les grandes villes délocalisent chez nous.





  • Mortarion 24 mai 2016 12:54

    Bonjour,


    Quand un docteur m’a diagnostiqué le mien, j’étais au bout du rouleau. Je travaillais comme un fou en mettant ma vie en danger (et par la même tout mon foyer). Pour tenir les cadences internales, je buvais 3-4 L de coca par jour, plus les boissons énergétique, du thé et du café...

    Il s’est manifesté sous la forme du « je l’ai au bout de la langue ». Je savais que je savais faire des choses, mais je ne savais plus comment les faire. Et pourtant sous mes yeux j’avais la preuve que je l’avais déjà fait.

    Comment est-ce arrivé ?

    Au début, je trouvais satisfaisant et naturel d’aider quelqu’un. Puis, je ne pouvais plus supporter de laisser quelqu’un en difficulté si j’étais sûr de pouvoir l’aider. Puis, je pouvais plus laisser quelqu’un en difficulté sans essayer de l’aider...

    L’ayant bien compris, mon manager donnait du travail à des collègues qui ne pouvaient le réaliser, pour des tas de raisons (manque de compétence/formation, de temps, énoncé peu clair ou nécessitant des habilitations qu’ils n’avaient pas). J’avais le choix entre me ranger de son côté et les renvoyer pour leur incompétence, ou les aider. Comment renvoyer un senior père d’un enfant handicapé ? Et bim, le piège s’est refermé. Et plus tu en fais et plus on t’en demande. C’est une spirale sans fin et sans échappatoire.

    Il a fallut deux ans pour me piéger, il a fallut 8 ans pour que je tombe.
    Cela fait 5 ans et je peux dire que je ne m’en suis jamais remis, lorsqu’on l’on franchit les limites de son corps et de son esprit (ce qu’est un burn out), on ne redevient jamais plus le même, et les limites à ne pas franchir ne sont plus aussi haute. 

    J’ai du accepter de dire non, j’ai du accepter de laisser des collègues rater et assumer des conséquences fâcheuses pour eux. 

    Oui, je le vis mal. Mais à chaque refus que je donne, je revoie mon médécin me dire que mes enfants vont grandir sans père si je continue, et que mon premier devoir est envers eux, pas envers mon travail. Lorsque je me préserve, c’est eux que j’aide. 

    Il faut également être conscient qu’aider les gens consiste parfois à les laisser seul, afin de les faire grandir. Donner plus que ce que l’on peut, ce n’est même plus du sacrifice. Car qui poursuivra après nous ?

    Oui, j’adhère à la théorie de cet article.





  • Mortarion 8 janvier 2016 12:28

    Je suis sûrement un peu con, mais je comprend avec le franchissement du mur du son que la vitesse de propagation de l’onde du son n’est pas additionnée à celle de l’avion. Alors pourquoi les ondes lumineuses agiraient autrement ?



  • Mortarion 21 octobre 2015 18:16

    Salut tout le monde,


    Il est vrai qu’on peut tomber sur des toubibs plus ou moins feignants ou incompétents (voir les deux quand pas de bol) mais également sur une tripotée d’emmerdeurs qui vont chez le docteur pour se faire prescrire une boîte de doliprane ou un sirop pour la toux, voir seulement pour discuter un peu. C’est une plaie.

    Les toubibs, on en as besoin. A force de leur gueuler dessus on en manque de plus en plus. Quand il y en aura plus, on fera des économies car plus besoins d’études supérieures, plus de sécurité sociale, etc... Par contre on va de nouveau crever tous à 50 ans... C’est ce qu’on veux ?

    Il faudra peut-être revoir les comportements de tout le monde. Est-il vraiment nécessaire que le petit vieux déjà bien fragile sorte quand il gèle pour repeindre sa grille ? Est-ce normal que le prof de sport force les gosses à courir sous la pluie en se moquant de l’épidémie de rhino qu’il provoque et de l’embouteillage chez le généraliste ? Est-ce normal de faire le tour des médecins jusqu’à obtenir la BONNE prescription ? Voir le cardio tout les mois pour vérifier qu’on a toujours pas de problème depuis 20 ans ? A l’école, on me refuse tout enfant qui semble fiévreux et on exige un certificat. C’est sûr que la sécu adore qu’on poireaute toute la matiné avec un môme malade dans une salle d’attente pour se faire prescrire un sirop à la noix et trois jours au chaud. Yeah, super la plus-value !

    Supprimons d’abord les comportements débiles et irresponsables, et s’il reste des économies à faire on pourra regarder du côté des toubibs.

    Et attention, PERSONNE ne sait pas s’il ne pas avoir un cancer l’année prochaine, qui nécessitera une blinde pour tenter de survivre. 

    La santé, on ne doit pas rigoler avec. Et pour revenir à l’article, la privatisation par l’usage excessif des mutuelles est un recul social très grave ne pouvant mener qu’à une spirale de baisse du nombre de patients solvables et de médecins. En somme, un bon moyen de s’assurer que les pouilleux crèveront après avoir cotisés mais avant de pouvoir réclamer leur retraite. Et le tout en faisant racquer les pécors pour rembourser les dettes et les intérêts d’un service qui n’existe plus. 

    Plutôt malin non ? 
    (PS : heureusement les élites ne sont pas concernées par tout ces problèmes..)

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