@ Doctorix :
Je vous apprécie, je pense que vous le savez. Alors je vous réponds malgré l’extrême de votre commentaire :
« Je me demande même comment vous pouvez les exposer sans crever de honte.
Vous savez quoi ? Vous êtes fin prêts pour le nazisme. »
et aussi :
« suggestion aussi diabolique ».
J’imaginais bien que cet article allait provoquer des réactions fortes. Je ne l’ai pas écrit pour cela simplement mais parce qu’il y a un vrai thème, un thème très dérangeant. Mais je vous demande :
Qu’y a-t-il de diabolique ? ou de nazi ? L’avortement ? On sait que non et personne ne dirait cela d’une femme qui avorte - mieux, on la comprend et souvent on a de la compassion.
Alors le fait d’imposer à la femme, dans certains cas, un pouvoir qui contrarie le sien ? On impose bien aux hommes des paternités non désirées et personne n’y voit du nazisme. Ils sont contraints malgré eux - et en plus souvent objets de remarques sexistes genre : Tu n’avais qu’à le savoir, prend tes responsabilités.
Chaque élément en soit ne saurait relever du nazisme, Mais l’association des deux, oui ? Je ne comprends pas.
Cela ne me paraît pas répondre à une logique de la loi et du principe d’égalité mais plus à une représentation non neutre du droit des hommes à disposer d’eux-mêmes, y compris de leur sperme et de leur argent. « Mon corps est à moi » s’applique aux deux sexes même si c’est de façon différenciée.
Il faut regarder cette inégalité profonde - et apparemment socialement admise - en face. Je ne fais en l’occurrence que retourner un argument majeur.
Plus loin, on peut se demander si la dissymétrie sexuée peut réellement être compensée par la loi, ou jusqu’à quel point. L’égalité absolue contient aussi des surprises, dont celle-ci : elle s’applique aussi aux hommes. La femme peut avorter toute seule, l’homme qui veut faire de même lui est soumis : c’est inévitable apparemment, mais c’est totalement contraire à l’égalité.