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Commentaire de Le Gaïagénaire

sur Egalité : imposer l'avortement à la femme si l'homme ne veut pas d'enfant


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Le Gaïagénaire 2 août 2015 13:26

hommelibre (son site) 
mercredi 29 juillet 2015


La première phrase de votre texte est :

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« Je pars du principe que la sexualité n’a pas pour seule vocation la reproduction, mais aussi la rencontre des êtres et le plaisir partagé. »

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Voici un extrait d’un mien trop long texte de 1993. 


 "Une mère n’est capable d’empathie que si elle s’est libérée de son enfance, et elle réagira forcément sans empathie tant que le déni de son destin la chargera de chaînes invisibles. Et il en est de même pour le père. [13]"

 

Cette citation décrit le « vice caché » grevant les intrants du système scolaire. Mais il s’agit bien d’un effet, pas d’une cause. " Cognocere rerum causas ", connaître la raison des causes.

 

Le Ministre de l’Éducation doit s’imprégner totalement de cette vérité, et il doit unir toutes ses forces et son talent à ceux du Ministre de la Sécurité du revenu, afin de convaincre le Ministre de la Santé d’accepter sa responsabilité dans la genèse malthusienne[14] ( qui fournissait l’excuse scientifique des lois naturelles et inéluctables comme responsables des maux de la société) du génocide d’une population par des protocoles médicaux et de nursing mis en place par des « professionnels » rémunérés par une créature sous son autorité : la R.A.M.Q.

 

"Pour qu’une femme puisse donner à son enfant ce dont il a absolument besoin pour toute la vie, il est indispensable qu’elle ne soit pas séparée de son nouveau-né. La sécrétion hormonale qui réveille et « nourrit » son instinct maternel se produit en effet immédiatement après la naissance et se poursuit dans les semaines suivantes grâce à son intimité croissante avec son enfant. Si le nouveau-né est séparé de sa mère, ce qui était jusqu’à ces derniers temps la règle dans presque toutes les maternités…la grande chance pour la mère et l’enfant sera ratée. Le « bonding »… cette première intimité mutuelle n’est plus rattrapable, et son absence peut rendre beaucoup de choses impossibles.[15] 

 

Les " Khalil Gibran " sont en désaccord avec cette approche.

 

La question qu’il faut considérer est celle des chevaux nés dans le pré comparés à ceux qui sont nés à l’étable. Lesquels sont sains ? Bien sûr, nous prédisons que ce sont les plus dociles aux travaux choisis par les hommes : les adaptés qui sont diminués « Darwinement » si comparés à la santé des premiers.

 

 Mais il y a plus : "Le bilan des faits conduit à cette constatation terrifiante : la tentative inconsciente, qui se poursuit la vie durant, d’échapper aux tortures endurées à la naissance se solde trop souvent par la mise au monde d’enfants non-désirés (absence du « MIND ELEMENT », ajouté par JFB). Et, de la sorte, le plus important des besoins, le besoin de reproduction, qui assure la perpétuation de l’espèce humaine et dont la sexualité est l’indispensable instrument, peut être gravement perturbé par des expériences douloureuses et se transformer en perversions." [16]

 

Le psychiatre Pierre Mailloux dénonce, ironiquement en onde, le dogme gélatine dans le cerveau du bébé naissant, niant le traumatisme causé par la coupure hâtive du cordon, alors qu’il écrit : "Car si les marques extérieures disparaissent, la douleur reste pour la vie. Tout comme demeure ce pincement acéré au plexus solaire, cette facilité à se recroqueviller, comme si au plus profond de soi, on voulait redevenir fœtus.[17]" Le corps enregistre absolument tout dès la formation des feuillets embryonnaires. Même les gamètes transmettent la présence ou l’absence du « MIND ELEMENT », « d’un ordre de non-perpétuation.[18]  »

 

 Je pourrais citer moult auteurs pour assombrir le tableau. Mais je considère, pour l’intelligence de mon propos, qu’il vaut mieux dire que nos « Parents  » étaient des personnes qui ont refusé la maternité et la paternité pour elles-mêmes et, inconsciemment, par " compulsion de répétition de l’exercice du pouvoir " ont tout fait pour la saboter chez ceux qu’ils méprisaient par leur « missionnariat ». C’est notre phylogenèse sociale ; l’idéalisation et le transfert nous aveuglent-ils encore ? Ne nous rapprochons-nous pas de plus en plus du « Meilleurs des mondes » d’Huxley ? Quelqu’un ne voit-il pas l’étrange ressemblance entre le rite eucharistique et la pharmacologie ? Quel rapport y a-t-il entre cette oralité béate propre à la pensée magique arrêtée au stade de développement prélogique et la paranoïa insulaire de Malthus, « parent » craignant la sédition des « esclaves » : l’œil de Caïn ! Pourquoi Montaigne laissait-il son château sans garnison, sans en souffrir l’outrage ?

 

 Le psychiatre Pierre Mailloux ironise que 81 % de la population étudiée était « malade  » parce que ne rencontrant pas les 9 critères (établis par A.H. Leighton et Jane M. Leighton-Sterling County Study) de bonne santé mentale retrouvés chez ceux qui, comme les 19%, « opèrent » dans la société. Bien sûr, ces statistiques proviennent de l’analyse des données obtenues d’une population sabotée à l’accouchement, méthode créée par les médecins Grecs comme façon spécifique d’accoucher les esclaves. Renverser le corps de l’enfant de manière a ce qu’il ne puisse trouver la bonne position pour la tête. Il est alors contrarié dans son accès à lui même et est exposé à l’insécurité et la peur donc la dépendance, il y a là, tout de même, une « intrusion » très nette dans le processus naturel et dans les 3 premiers jours de sa vie. Quelle serait l’image d’une population née normalement ? Nous l’avons cette image,

car c’est de cette façon que sont nés nos grands-parents hors des grands centres, dans un Québec bâti par ses 81% au profit des chapardeurs.


[13] Miller, Alice, L’avenir du drame de l’enfant doué, p.22, PUF, 1996

[14] Mojon, Odile, L’Irlande ou la connaissance opprimée http://www.solidariteetprogres.org/article-imprim.php?id_article=3970

[15] Ibid., p.29-30

[16] Stettbacher, J Konrad, Pourquoi la souffrance, p.136, Aubier 1991

[17] Mailloux, Pierre, Pour l’amour des enfants, p.54, Trait d’union, 2002,

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L’esclavage est systémique.



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