@Mmarvinbear
Désolé, j’ai vu dernièrement sur arte, un grand père qui se souvenait de son propre aïeul qui se rappelait d’avoir vu enfants les campements de cosaques sur le bord de la seine. Occupation bucolique, d’’ailleurs, et qui donnait matière à promenade de la part des parisiens. Les russes furent à Paris des occupants modèles.
On pourra remercier le tsar Alexandre d’avoir été francophile ( à cette époque on parlait français à la cour), et d’avoir été un chef éclairé. Il s’opposera par exemple farouchement aux nobles revanchards français qui voulaient restaurer la royauté, pensant que c’était la meilleure façon de recommencer les bases d’’une révolution dévastatrice pour l’Europe.
Les gens de cette hauteur de vue, il n’y en a pas beaucoup chez les vainqueurs. La plupart se foutent de l’avenir, tout au présent, et à chercher à abuser de leur positon, sans schéma directeur.
Saladin fut de même acabit.
Quand il reprit Jérusalem aux croisés, il retint ses troupes, laissa la vie aux vaincus, leur permettant de repartir.
Par là il se montra plus magnanime que ces derniers qui avaient massacré un siècle avant, soldats, femmes et enfants, et incendié la ville, transformé les mosquées en écurie. Saladin permit même aux chrétiens de conserver leur culte, et respecta les lieux de culte, églises et synagogues. C’est sur ces bases que prospéra une des civilisations les plus brillantes, dont on pourrait se servir comme modèle, en terme de tolérance, et de résultats.
Pour dire qu’il y a occupation et occupation, et que cela prédestine.