@GUIGUI971
Effectivement, de mon point de vue, il n’y a que l’article 35 qui pose problème. Je ne suis pas sûr qu’une solution violente apporte les résultats escomptés.
A la révolution, ceux qui étaient sur les barricades ont bien été pris pour des imbéciles. La bourgeoisie les a pilotés et a récolté seule les fruits de cette violence. Je ne vois pas l’intérêt de faire passer le pouvoir d’une classe sociale à une autre s’il n’y a pas de changement dans la manière dont le pouvoir s’exerce. La prédation continuera à s’exercer mais les bénéficiaires sont différents.
Le problème est sans doute moins aujourd’hui de faire une action violente que de proposer des solutions qui tiennent la route. Varoufakis avait un plan B qui aurait au moins permis une avancée des négociations, mais il a été désavoué par son propre camp et n’a pas pu dépasser le stade du concept. Aujourd’hui des personnalités de ce type n’ont aucune chance d’être même entendues tellement nous sommes imprégnés des discours idéologiques. Aucun parti politique aujourd’hui n’accepte de soutenir des personnes qui sont critiques sur le corpus idéologiques. On doit tout prendre ou s’en aller. Aucun progrès n’est possible ainsi.
L’urgence aujourd’hui est de déverrouiller la réflexion et l’intelligence. Cela passe sans doute par le démembrement des partis politiques tels que nous les connaissons et c’est probablement plus facile que de s’attaquer à l’Etat.