« Et la robotique créa le chômage »
Reconverti sur le tard à la belle profession d’« informaticien », je viens de remplir sur internet ma carte de pointage électronique : trop « vieux » pour encore m’illusionner sur la perspective d’un contrat de travail, j’ai donc tout le temps et le loisir de me lâcher ! 
Ce n’est pas la robotique qui crée le chômage, mais ceux qui accaparent l’exclusivité de ses bénéfices.
La robotique et l’informatisation ont de manière exponentielle amélioré la productivité et largement « soulagé » tant les hommes des tâches répétitives qu’elle impliquait que la production du facteur humain.
Mais, alors même que la plus grosse part de la production a été transférée des hommes aux machines, les bénéfices tirés de ce transfert ont au lieu d’être redistribués été confisqués au seul profit des investisseurs.
En place de la répartition d’un temps de travail ainsi libéré - au bénéfice par exemple de la créativité (ou de la baise, qui n’en est qu’une forme !) - et des bénéfices engrangés par cette évolution technologique sans précédent, on préfère maintenir les populations sous le joug d’une logique stérile d’emploi et de chômage qui - sinon pour les tenants les plus ahuris d’une vision totalement dépassée de la société - relève tout simplement de l’arnaque.
Et faute d’imaginer que tous nos politiciens - pour tant est qu’ils aient encore un quelconque pouvoir réel de décision (ce qui est loin d’être prouvé !) - soient à ce point aveugles ou stupides, il faut bien se résoudre à admettre qu’ils en sont complices.
A moins de se résoudre à exterminer une bonne fois pour toutes le facteur humain « excédentaire », il faudra bien un jour revoir la copie de ce système délirant.