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Commentaire de Auxi

sur Et si Gérard Filoche remplaçait François Rebsamen comme Ministre du Travail ?


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Auxi 1er août 2015 02:06

@Jeff84

C’est exact, et je crains fort que ce ne soit pas fini. Après reconversion, je fais désormais partie de l’équipe soignante chargée du cas Spartagugusse. Et ce n’est pas de la tarte car, être illuminé au point de prendre Hollande pour un « bolchevique », c’est tout de même un symptôme très inquiétant, et révélateur du délabrement mental de notre patient. D’ailleurs, ce pauvre Spartagugusse voit des « bolcheviques » partout, comme un ivrogne voit des éléphants roses partout. Tout ce qui n’est pas libéral-fasciste est « bolchevique », pour ce malheureux garçon. Moi qui le connais bien, depuis le temps que je le suis médicalement, je suis en mesure de vous affirmer qu’il serait capable de traiter François Bayrou de « bolchevique ». Ou le très droitier social-collabo Manuel Valls, voire Christine Boutin ou Frigide Barjot. Obama sans doute est un « bolchevique », pour ce pauvre Spartagugusse, et aussi Angela Merkel, Jean-Claude Juncker, le roi d’Espagne, la reine d’Angleterre, Jean-Pierre Pernaut, le pape François, Johnny Hallyday, le roi du Tonga, Jean-Pierre Elkabbach, Nabilla, Carla Bruni, le zouave du pont de l’Alma : des « bolcheviques ». C’est assez dire la profondeur du mal qui frappe notre malheureux Spartagugusse.

Et c’est pourquoi, inlassablement, aussi longtemps et autant de fois qu’il le faudra, il nous faut remettre l’ouvrage sur le métier, surmonter notre irritation à sans cesse nous répéter, afin de guider ce pauvre garçon sur le chemin de la guérison. Telle est la dure loi de notre métier. Nous prions les lecteurs d’Agoravox de bien vouloir excuser la gêne occasionnée par ces interventions récurrentes, mais l’état mental de notre patient, Spartagugusse, ne nous laisse pas le choix. La paranoïa libérale-fasciste est l’une des pathologies mentales les plus difficiles à traiter, et implique une longue, très longue patience. C’est pourquoi, à notre grand regret, il est à craindre que vous ne subissiez nos interventions ici-même encore longtemps et souvent, ceci, évidemment, indépendamment de notre volonté. D’avance, merci pour votre compréhension et votre indulgence.

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