@LeClérocrate
Génial le tirage au sort, pour rétablir la démocratie, supprimons les élections, et donnons le pouvoir à Mr Tartemolle et Mme Michu, fidèles de TF1, connus de personne, mais sortis du chapeau par la grâce du tirage au sort !
Chouard est bien gentil, mais sa haine de l’ Etat fait la courte échelle aux visées américaines de destruction des Etats Nations qui les dérangent ou leur résistent.
Merci du cadeau ! Des nouilles tirées au sort pour remplacer des nouilles élues, où est la différence ?
L’auteur s’interroge sur les divagations de la démocratie dans notre belle Union européenne. Il fait bien, les citoyens peuvent choisir uniquement parmi des candidats euro-atlantiques, vendus comme de la lessive, par les médias.
Et quand ils disent non, c’est comme s’ils avaient dit oui.
C’est la logique d’une construction supranationale, où les décisions sont prises en dehors du territoire national, par des Instances non élues de la Troïka : à Washington pour le FMI et la direction du Trésor américain ; à Francfort pour la gestion de la monnaie par la BCE ; et à la Commission européenne pour tout le reste. En particulier, pour les décisions économiques.
Chaque année, grâce à l’article 121 du TFUE, la Commission européenne
décide pour les 29 pays, ce que sera leur politique économique : les GOPé, ça s’appelle, les Grandes Orientations de politique économique.
Feuille de route de Matignon 2014/2015, que Macron suit ligne après ligne. La démocratie suppose un démos, elle suppose aussi que les citoyens décident pour ce qui se passe dans leur propre pays. Mais comme le dit Viviane Reding :
« il faut commencer à comprendre qu’il n’y a plus de politiques intérieures nationales, mais uniquement des politiques européennes. » Et Junker d’ajouter : « Les élections ne changent pas les Traités ».
Seule la sortie de cette usine à gaz européenne, le retour de la souveraineté pourra faire émerger des Politiques qui s’intéresseront à la France et aux Français, et nous débarrasseront de cette classe politique à plat ventre devant Obama, devant la Troïka et la finance.
C’est ce qu’a fait l’Islande, et elle s’en porte bien.