Pourquoi s’acharner typiquement sur ce navet ?
Ne vous a t’il pas échappé, que, depuis fort longtemps, Hollywood n’est qu’un organe de propagande ?
Tel film sur la guerre de Géorgie qui rédéfinit le bélligérant, tel film sur une affaire d’espionnage qui travestit les faits afin de déguiser les agissements qui ont cours à Washington ?
Il en a été de même des films qui ont couvert la crise des sub-primes. A savoir résoudre le scandale via une catharsis résolue par un héros bête et gentil.
La culture américaine use et abuse d’un concept difficilement traduisible : « life force » (force de vie). Ce simple concept, sachez le, emporte tout sur son passage, et fait rapidement passer l’esprit critique au second plan (notamment la distinction bien/mal), porte facilement n’importe quel message, car il transit le consommateur de divertissement.
Inutile de s’apesantir sur Eastwood, il a tout de même fait quelques bons films, qui permet au cinoche américain d’être sauvé de la noyade à l’occasion.
Mais, c’est vrai, l’époque n’est plus post-45, celle du Vietnam, d’Apocalypse Now ou de The Killing Fields. Celle, suite aux atrocités commises, et donc par l’indignation induite, préservait encore une certaine sincérité au sujet des conflits.
Les US, afin de faire tourner leur complexe militaro-industriel (4 guerres d’Irak à son profit tout de même) a la nécessité de créer des mythes, alors que les théatres qu’elles propagent sont absurdes (pourquoi gagner une guerre puisqu’il s’agit seulement de vendre des armes ?).
Bémol : comment en est on arrivé au fait que, après 20 millions de morts du côté soviétique et quelques dizaines de milliers du côté américain, c’est l’Oncle Sam qui a sauvé le sous-continent européen du nazisme dans les esprits (en 45, 20%, en 2015 54% selon un sondage) : principalement Hollywood (mais également le rejet du communisme jusque dans les cours de classes).