American sniper - American bastard
Le dernier film de Clint Eastwood aura battu tous les records aux Etats-Unis dans les 2 premières semaines de son exploitation en décembre 2014 ; ce sera le plus gros succès commercial de la carrière du réalisateur.
Nominé pour six Oscars dont celui du meilleur film, il sera toutefois récompensé pour le "montage sonore" seul. Là, c'est Hollywood qui sauve la mise, et peut-être aussi son honneur car il était un temps question de remettre à cet "American sniper" l'Oscar du meilleur film.
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Sorti en France en février 2015, American sniper "raconte" l’histoire de Chris Kyle de l’US Navy Seal aujourd'hui célèbre, et tout aussi célébré, pour sa remarquable efficacité durant son engagement en Irak.
L’effet direct du film sur le public américain ne tardera pas à se faire sentir ; les retombées seront islamophobes et racistes : « Un p*** de bon film et maintenant je veux vraiment tuer certains de ces p*** d’enturbannés ! »
ou bien encore...
« Amerian Sniper me donne envie d’aller tirer sur quelques p*** d’arabes ! » déclare un autre spectateur.
N'a-t-on pas toujours les ennemis et les cibles que l'on mérite ?
Quant au réalisateur, ce pauvre type d'Eastwood, il ne se sera décidément rien épargné durant sa longue, trop longue carrière - un film tous les ans depuis cinquante ans -, puisqu'il signe là son film le plus affligeant ; un film d'une ignorance et d'une bêtise crasses, et par voix de conséquence, moralement (et politiquement... pour peu qu'Easwood et son public soient capables de comprendre ce que cet adverbe implique) abject.
Comme quoi, on ne se refait pas ! Jamais ! Et plus encore lorsque l'on ne peut pas cacher très longtemps d'où l'on vient ! C'est sûr : Eastwood n'aurait jamais dû quitter le western spaghetti et s'effacer avec lui, ou bien encore, garder son costume d'inspecteur Harry, de triste mémoire, avant de prendre sa retraite dans l'oubli. Cela fait des années que nous sommes nombreux à tenter de convaincre la critique cinématographique à ce sujet, en particulier Télérama, les Inrocks et "Les cahiers" : en vain.
Car... mais faut-il le préciser ?... avec "American Sniper", le réalisateur et son public dont il n'y a définitivement plus rien à sauver, semblent avoir tout simplement oublié, eh bien... que les Irakiens sont chez eux. Eh oui !
Vous dites ? Les troupes américaines ont le soutien d'un gouvernement dit "irakien" de ce que l'on nomme encore l'Irak ?
Oui, sans doute, mais... ce gouvernement et sa proximité avec les troupes américaines ne vous rappelle pas un passé franco-français pas si éloigné : car enfin, ce gouvernement, n'est-ce pas un peu aussi, et surtout, Vichy et la collaboration avec l'occupant allemand ?
Comment ça ? Ca vous avait échappé ?
Une fois ce film visualisé (commande du Pentagone ?) plusieurs mois après sa sortie, pour ne rien dire des commentaires de ceux qui l'ont vu dès les premières semaines, une pensée vient à l 'esprit : heureusement qu'Hitler était nazi et accessoirement antisémite, car, dans le cas contraire, ils lèveraient tous le bras aujourd'hui. Oui ! Bien haut le bras et bien fort "Maréchal nous voilà !"
D'ailleurs, ils le lèvent ce bras, même manchots ! tellement la connerie et la scélératesse ne connaissent plus, chez tout ce beau monde, de limites, de frontières, de retenue.
Oui ! Ils le lèvent ce bras, à l'heure où ceux qui le baissent sont poursuivis en justice (e.i la quenelle)... tous le lèvent ce bras, de New-York à Tel-Aviv en passant par l'Elysée et Bruxelles ! Et c'est la gerbe ! Encore et toujours la gerbe !
Aussi, pour cette raison, on vous épargnera une analyse du film d'Eastwood puisque ce film, vous le connaissez tous, il a déjà été tourné mille fois : avant hier les Indiens, puis vinrent les Vietnamiens ; aujourd'hui, les Arabes et les Musulmans ; John Wayne, De Niro (The deer hunter) et un dénommé Bradley... dont on se fout, du reste !
Et cette fois-ci en pire : amalgame, dévalorisation, diabolisation, voire... déshumanisation de tout ce qui de près ou de loin ressemble à un Irakien, un Arabe, un Musulman, hommes, femmes et enfants sur fond de bonne conscience, bien évidemment propre aux pompiers-pyromanes venus faire un tour pour constater l'ampleur de la dévastation.
Faut dire qu'à huit euros la place, à ce tarif là, c'est donné ! On fait le voyage sans hésiter. Alors, pourquoi s'en priver ? Les occasions de passer un bon moment en cassant du bougnou** en toute impunité - encore et toujours le bougnou** ! -, ne sont pas si fréquentes de nos jours !
Après le tourisme sexuel, voici le tourisme guerrier ! Là encore, pour trois fois rien, et sur le dos de la vérité du plus faible !
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Pour prolonger, cliquez : Clint Easwood : quand la critique s'effondre
88 réactions à cet article
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Pourquoi s’acharner typiquement sur ce navet ?
Ne vous a t’il pas échappé, que, depuis fort longtemps, Hollywood n’est qu’un organe de propagande ?Tel film sur la guerre de Géorgie qui rédéfinit le bélligérant, tel film sur une affaire d’espionnage qui travestit les faits afin de déguiser les agissements qui ont cours à Washington ?Il en a été de même des films qui ont couvert la crise des sub-primes. A savoir résoudre le scandale via une catharsis résolue par un héros bête et gentil.La culture américaine use et abuse d’un concept difficilement traduisible : « life force » (force de vie). Ce simple concept, sachez le, emporte tout sur son passage, et fait rapidement passer l’esprit critique au second plan (notamment la distinction bien/mal), porte facilement n’importe quel message, car il transit le consommateur de divertissement.Inutile de s’apesantir sur Eastwood, il a tout de même fait quelques bons films, qui permet au cinoche américain d’être sauvé de la noyade à l’occasion.Mais, c’est vrai, l’époque n’est plus post-45, celle du Vietnam, d’Apocalypse Now ou de The Killing Fields. Celle, suite aux atrocités commises, et donc par l’indignation induite, préservait encore une certaine sincérité au sujet des conflits.Les US, afin de faire tourner leur complexe militaro-industriel (4 guerres d’Irak à son profit tout de même) a la nécessité de créer des mythes, alors que les théatres qu’elles propagent sont absurdes (pourquoi gagner une guerre puisqu’il s’agit seulement de vendre des armes ?).Bémol : comment en est on arrivé au fait que, après 20 millions de morts du côté soviétique et quelques dizaines de milliers du côté américain, c’est l’Oncle Sam qui a sauvé le sous-continent européen du nazisme dans les esprits (en 45, 20%, en 2015 54% selon un sondage) : principalement Hollywood (mais également le rejet du communisme jusque dans les cours de classes).-
@Gandalf
« la nécessité de créer des mythes »Tout à fait exacte. Un peuple qui a le culte du héros Américain...... -
@juluch
Et Il m’est à l’idée que de démonter ce concept de « life force » omniprésent dans le cinéma américain, par une contre-culture, permettrait de réduire à néant le parapluie culturel qui abrite tant d’intérêts illégitimes au regard du droit international.Cependant, l’outil ne fait pas la grâce pour autant. -
@Gandalf
Du droit international, et désormais de leurs propres fondements législatifs, s’entend. -
@Gandalf
« Pourquoi s’acharner typiquement sur ce navet ? »
parce que ce navet a rapporté beaucoup d’argent.
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J’ ai apprécié ce film.
Il amène à se poser certaines questions sur la guerre.-
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@Gandalf
Comme par exemple : est ce que les guerres propres existent ? Doit -t-on reprocher aux soldats les atrocités qu’ ils commentent sur le front alors même que ce ne sont que de simples exécutants combattant dans leur esprit pour leur idéal patriotique , idéologique ou religieux ? Sont ils obligés de commettre ces atrocités pour se sauver eux mêmes et sauver leurs frères d’ armes ? La guerre et ses atrocités sont elles une donne anthropologique , une composante de la nature humaine ? Etc.Je me pose ces questions depuis longtemps en tentant tant bien que mal d’ y apporter des réponses mais je me les suis tout de même reposées en regardant ce film.Chris Kyle incarne la figure du héros protecteur qui est constitutive de la mythologie américaine , raison pour laquelle ce film a eu autant de succès.Si je me suis reposé ces questions , des millions d’ américain se les sont posés aussi en matant ce film , mais par le prisme de cette figure mythologique.De ce point de vue , ce sont de très bonnes questions. -
@maQiavel
Cela ne peut pas exister, car les raisons d’une guerre sont sales. Si les raisons du défenseur peuvent être justifiés, il faut tout de même un agresseur.D’ailleurs, celui qui techniquement souhaite la conduire ainsi, encourt le risque de la perdre techniquement. Par contre, elle peut la gagner dans l’opinion. Mais comme on le constate, l’opinion est aujourd’hui dirigée. Donc...A moins que vous considériez que seul importe une guerre propre pour son camp, à distance donc. Ces prétentions échafaudées lors du conflit d’Irak, du fait de la précision technique, a tout de même souffert.Je suis assez sensible au fait, que dans des conditions belliqueuses, la psychologie et le contrôle individuel sont forts mi à mal, notamment par la place prédominante prise par l’ethos (scandale d’Abou Graïb, etc). Et c’est irrévocablement la porte ouverte à toutes sortes de dérives et biais comportementaux.Je ne sais plus quel historien de guerre a résumé à peu près en ces termes : l’histoire de la guerre ne s’est construite qu’avec l’accroissement de l’horreur.Si l’on n’est pas facilement convaincu, il suffit sur google images, de jeter un coup d’oeil aux malformations dues à l’agent Orange au Vietnam, l’uranium appauvri à Falludjah, le phosphore blanc à Gaza.Peut-on accuser les combattants ? A la vue des statistiques des suicides des vétérans US, inutile.Depuis 1999, 5 273 soldats américains seraient morts dans l’exercice de leurs fonctions, pour 128 480 suicides de vétérans. Autant dire qu’ils sont suffisamment conscients de leurs erreurs ou des traumas évoqués plus haut.On peut respecter la solidarité entre combattants, sauf que cela est tellement instrumentalisé que cela en devient gênant et impudique, voire naïf et pathétique.De mon point de vue, l’art de la guerre devient une connaissance secondaire à l’heure de la possibilité de destruction totale. Et les valeurs des frères d’armes, une vertu dépassée.La guerre n’a t’elle jamais été que le révélateur du cloaque auquel nous mène des egos surdimentionnés ?Avant de regarder un film de guerre, je me demande depuis pas mal de temps maintenant : qu’est-ce que l’on va encore faire avaler comme valeurs à une potentielle chair à canon ?Car l’industrie du divertissement est, après le constat d’étranges corrélations et même anticipations, apparemment controlée et financée par des tenants et aboutissants plus concrets.Cependant, je me garde d’anti-américanisme, car l’histoire, sans un empire dominant US, risque fort de voir en apparaître un autre. Soit culturellement plus éloigné, donc plus hostile à la notre, soit parce que nous devions en endorser le rôle, et je préfère me laver les mains des atrocités concomittantes et surtout des raisons qui mènent, disons le, à cette effroyable mascarade. -
@Gandalf
J’ ai des points d’ accord et de désaccords avec vous.Mais voyez vous gandalf , votre commentaire , que l’ on soit d’ accord avec ou non , montre pourquoi ce film est très intéressant , passionnant même je dirai : pour les questions qu’ il nous amène à nous poser.Je pense avoir répondu à votre question. -
@Gandalf
Je comprends. D’autant plus que je dois bien m’avouer pacifiste.Bon, après réflexion, si, je connais une guerre propre, du moins défensive. Et c’est celle qu’a mené Gandhi pour libérer son pays de la colonisation (un Gandhi inspiré par un écrivain américain du XIXème. Raison pour laquelle l’anti-américanisme ne peut être recevable, par ex). -
@Gandalf
« les raisons d’une guerre sont [toujours ?] sales »Il ne faut donc jamais faire la guerre ! ! !
Contre les Nazis ? ? ? Contre les Cocos ? ? ? -
@Gandalf : Et puis aprés tout dans le peuple profond des USA existent(ou ont existé) et s’affirment de nombreux citoyens pacifistes et courageux comme John Baez, Bob Dylan et Martin Luther King qui s’opposent au troupeau bêlant des « va-t-en guerre » allié des marchands d’armes !
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@maQiavel
Le film vous fait réfléchir. Très bien, mais est-ce que l’immense majorité des spectateurs réfléchi, j’en doute fortement. -
@files_walQer
Je pense que le but de ce film est de faire réfléchir sur la guerre. Je pense que même l’ immense majorité des spectateurs a eu une réflexion à ce sujet en regardant ce film .... -
@maQiavel
« chris kyle, héros protecteur... incarnation du mythe américain »
les mythes grecs, c’était quand même autre chose... ca avait une autre allure ...
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@Serge ULESKI
Quelle différence avec l’hoplite Athénien ou spartiate ? Ce sont tous des soldats qui baignaient leur main dans le sang pour la gloire et la puissance de leur empire.
Il n’est d’empire en ce bas monde qui ne commette d’acte tyrannique, ils rivalisent d’inhumanité dans leur quête d’hégémonie.
Par ailleurs l’idéal du citoyen soldat Grec rejoint sur plusieurs points l’idéal du citoyen soldat américain. Il ‘y a aussi beaucoup de point commun entre l’impérialisme Spartiate et américain, voici une très belle analyse politico historique comparative : « L’ empire américain , cette autre Sparte qui s’ écroulera »
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@Jean-Pierre Llabrés
Guerre contre les nazis ?Quelle guerre avons-nous mené ?Elle a été déclarée sans l’avis du parlement, nous avons attendu derrière la ligne Maginot, et nous nous sommes ramassés une raclée.Arrive Pétain qui gère l’occupation (pas comme Gandhi certes) et de Gaulle qui tente une reconquête depuis l’allié et les colonies.Malgré le fait que c’est bien la France qui ait déclaré la guerre, on peut donc en conclure qu’il s’agit de guerre défensive. Et j’ai bien précisé que dans tel cas, il n’y avait pas de sale raison.Vous pourrez tout de même en trouver chez une historienne communiste, dans la critique des accords de Munich, dans la critique du régime de Vichy.On peut tout de même positiver l’attitude française comme une tentative avortée d’amitié entre peuples européens, puisque si nous avions déclaré la guerre, c’était suite à l’agression de la Pologne, et Pétain a tenté de se jouer de l’agresseur sans réellement combattre.C’était évidemment trop tôt, mais le signal était là.Etant donné les apports culturels allemands post-nazis (écologie, gentrification, etc), nous n’avions pas à nous fâcher définitivement -
@Jean-Pierre Llabrès
Guerre contre les cocos ?Le XXème a été prolixe en idéologies, et en guerres d’idéologies.La guerre contre le communisme, n’étant pas à proprement parler un agresseur (sauf dans un Afghanistan apparemment culturellement conquis au préalable), n’avait pas lieu d’être.D’ailleurs, cette affrontement a été inutile, étant donné les faiblesses idéologiques du communisme. Par essence, toute idéologie étant imparfaite dans son éthique et sa raison, l’individualisme occidental qui permet donc une éthique individuelle et une raison propre permet d’objecter ces lacunes.A tel point que, qu’assez rapidement, la lutte contre le communisme n’était plus qu’une caisse enregistreuse pour les services secrets outre-atlantiques.De là à bannir les idéologies comme mauvaises car porteuses de guerres comme on l’a fait des religions auparavant, c’est faire confiance à la bêtise.Le tort des idéologues, puisqu’elles ne s’adressent in fine qu’à certains groupes et certaines sensibilités, et sont en l’espèce une mécanique d’intérêts, est la tentative hégémonique.De ce point de vue, on ne peut s’étonner que l’apport de BHL aux Lumières lybiennes propage Daesh en ce pays.Du reste, un idéologue est, le plus souvent classable au registre : « Faites ce que je dis, pas ce que je fais ». -
@maQiavel
Comme celle-ci par exemple ?
« La politique conduite par les USA et ses complices, de la Libye à l’Afghanistan en passant par le Yémen et l’Afrique subsaharienne depuis septembre 2001 a fait près de 3 millions de morts... musulmans bien évidemment - embargo irakien inclus sous Saddam Hussein ! »
J’en doute.
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@maQiavel
Je pensais plus à Athènes qu’à Sparte.
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Addendum :
Contre les islamistes hérétiques terroristes ?... -
@Serge ULESKI
Je pense aux deux , puisque les deux ont été des empires.Les empires dominent par le feu et par le sang , c’ était vrai pour Sumer , l’ Egypte antique , Rome , Sparte , Athènes , la macédoine , Rome etc. et c’ est encore vrai aujourd’hui pour l’ empire américain ... -
@Gandalf
« La guerre contre le communisme, [l’URSS] n’étant pas à proprement parler un agresseur (sauf dans un Afghanistan apparemment culturellement conquis au préalable), n’avait pas lieu d’être. »Affirmation bien osée et imprudente... -
@Gandalf
Addendum :De 1945 à 1989, l’URSS n’a-t-elle pas imposé agressivement son régime politique à tout l’Est Européen ?... -
« ...le réalisateur et son public dont il n’y a définitivement plus rien à sauver, semblent avoir tout simplement oublié, eh bien... que les Irakiens sont chez eux. »
Et alors ? Il y en a combien qui oublient que les Français sont chez eux en France ?-
Je ne l’ai pas encore regardé, justement par crainte de ce que tu as décrit ...
Qu’il est loin le temps d’ El Tuco , Sentenza et Blondin ou même le pourtant pas si lointain « Impitoyable. »
Triste.
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Clint Eastwood est un bon acteur et bon réalisateur.
Vous n’avez pas aimé Américan Sniper ?c’est votre droit, mais de là à critiquer toute la filmographie .....................Personnellement j’ai apprécié ce trés long métrage, après les goûts et les couleurs....-
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Bonjour, juluch
Clint Eastwood est, à mon avis un réalisateur pour le moins inégal, auteur d’excellents films (ex : Gran Torino), mais aussi de navets absolus (ex : La sanction).
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@Fergus
Difficile d’être toujours au top, suffit de voir Luc Besson.comme je disais, les goûts et les couleurs.... -
@juluch
« j’ai apprécié ce long métrage, »Je peux me tromper mais je pense que tu as aimé ce film que je n’ai pas aimé car on a une vision différente du monde arabe, du Moyen-Orient et de ses conflits.
Je ne vois aucun patriotisme de la part de Kyle dans cette œuvre, juste le résultat et les conséquences de la propagande made in US, Fox news, Hollywood, du Charlisme survitaminé en somme.
Peut être es-tu en fait un Français Texan ? -
@Béo Ulaygues
Salut Béo, tu l’as regardé finalement ?Pour info j’aime les armes c’est un fait, je suis réserviste opérationnel depuis 11 ans en tant que sous officier et affilié à un club de tir depuis bientôt 26 ans....Je pense que le film encense le patriotisme et dénonce également la guerre.je suis pas Texan mais j’habite à Marseille......Lol !! -
@juluch
« tu l’as regardé finalement ? »
Oui, (Solar movie) grâce ou à cause de cet article et des réactions ...« encense le patriotisme »
À l’américaine, donc caviardé par tout un tas de lobbies merdiques et criminels.« .dénonce également la guerre. »
J’ai bien peur que sur une large partie du public US, l’effet aura été inverse.
La fin, notamment, avec l’hommage au héros bon père de famille sent vraiment la propagande militaire de la bannière étoilée .« j’habite à Marseille »
Je le savais déjà, lu ds tes coms, c’est pour ça que l’on voit les choses différemment .
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@juluch
Campagne landaise, pas vraiment le souk marseillais ...
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@Béo Ulaygues
le pays de Maité.... -
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@juluch
le pays de Maité.......
Alain Juppé également..
.:/-
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Le film est mauvais, certes, mais pas si manichéen que ne le dit l’auteur.
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@ L’auteur .
Je ne serais pas aussi catégorique .
Clint Eastwood m’a toujours interpelé , je le détestais dans les années 80 , avec ces « inspecteur Harry »
Et il nous sortait « Honky Tonk Man » auto produit et qui sera un échec cuisant .
Peut être trop loin de son personnage de bon américain républicain .Il finira quand même ces années 80 avec le magnifique « Bird » .
Sans parler des quelques bons films qui suivront .
Pas tous , bien sur et je vous l’accorde .Alors contrairement à vous , je me dis qu’il n’est peut être pas ce qu’il veut nous faire croire .
Maintenant je regarde ces films avec un regard plus nuancé .
Et je ne descendrais pas son œuvre comme vous le faites .
Avec lui , parfois , il faut lire entre les lignes .
Et puis c’est un américain , républicain convaincu .-
Très bien filmé, méthodique, très bien réalisé, intelligent, parfois drôle, parfois poignant, le film est très intéressant, malgré quelques longueur.
Chris Kyle est un véritable héros américain, "un berger« , qui s’est battu toute sa vie pour protéger »ses brebis", un héros qui a sauver des dizaines de vies, un soldat avec beaucoup d’humanité.
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@Massada
A la lumière des raisons de cette guerre, c’est évidemment un anti-héros. Le véritable personnage principal, de type « camusien », c’est bel et bien le « psychopathe » des 5 dernières minutes.Sauf si, l’amateur de sensations fortes est incapable de se dessaisir de ce genre de plaisirs pubères.Mais il faut sans doute connaître un tant soit peu la déliquescence de la culture texane d’aujourd’hui, où Chris Kyle était effectivement considéré comme un héros, pour apprécier la portée de mon argumentation. -
@Massada
« Un berger ».....je suis du meme avis, c’est un film qui parle de conviction et des absurdités également.Il mérite le visionnage. -
@Massada
Un bon berger, s’il veut protéger ses brebis, laisse ses bifins en caserne, au lieu de suivre les joueurs de pipeau (Colin Powell à l’ONU) et prend le sifflet. -
@Gandalf
Très juste et bien envoyé contre une bêtise crasse : Eastwood semble seulement capable de faire ressortir le pire chez les spectateurs.
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@Massada
« parfois poignant » c’est vrai que la scène ou il se casse un ongle en démontant la culasse ça m’a retourné les tripes, j’ai failli pleurer. -
À L’AUTEUR :
« ce gouvernement et sa proximité avec les troupes américaines ne vous rappelle pas un passé franco-français pas si éloigné : car enfin, ce gouvernement, n’est-ce pas un peu aussi, et surtout, Vichy et la collaboration avec l’occupant allemand ? »
Vichy n’est pas un passé franco-français mais un passé franco-nazi ! ! !
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Le p’tit Charles 6 août 2015 08:05l’Amérique profonde des « cowboy »..celle des « garçons-vachers »...ou « vas chier »... ?
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je ne te vendrai même pas la sueur de mes burnes..
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les films de et avec clint ne sont pas tous des chef d’œuvre de phylo c"est sur...
mais j’aime se gars...le cinéma est aussi un loisir-
@Christian Deschamps
si tu l’aimes tant, dépêches toi, l’horloge avance et ne loupe pas une seule seconde. -
g pa vu
je m’en morfonds ..mais le titre est bien ! on entend american, et puis on entend peurjvais y aller.-
Monsieur ULESKI,
avez vous vu « Sur la route de Madison » ?-
@arbinger
Un film récent déjà vieux... qui traite d’une problématique des années 50... car si pour d’aucuns la peinture s’est arrêtée avec les Impressionnistes et la musique avec Mozart, pour Eastwood, le cinéma s’est arrêté avec John Ford : une plaie.
Un Eastwood... qui est passé complétement à côté de son époque même si cela ne l’empêche pas de traiter « l’actualité »... en ratant l’essentiel, toujours : à savoir... la vérité
Merci de vous reporter à mon billet : http://penseraupluriel.blogs.nouvelobs.com/archive/2015/03/28/clint-eastwood-ou-quand-la-critique-baisse-sa-garde-559181.html
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@Serge ULESKI
Commentaire en réponse à votre question concernant « sur la route de madison »
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@Serge ULESKI
je ne suis pas d’accord avec vous.
Je trouve que c’est un très beau film, une belle histoire.
Je pense que vous intellectualisez trop. -
Ça me rappelle les critiques de Starship Trooper au 1er degré..certains films sont à revoir et à méditer.
Je pense qu’ Eastwood a illustré de manière moderne l’effondrement psychologique d’un brave type du middle west, qui doit encore et encore y retourner pour finir de comprendre ce qu’il y fait.C’est à dire rien, et là en paix il redevient le bon père et mari que sa femme cherchait en vain.
C’est un drame psychologique pas un film de guerre M. Uleski.-
@Montdragon
Ça me rappelle les critiques de Starship Trooper au 1er degré..certains films sont à revoir et à méditer.Petite parenthèse, le bouquin d’ou c’est tiré (« Etoiles Garde à Vous » en Français) est très premier degré lui, très « Américain ». -
Ce tissu de lieux communs ( on a même droit à Vichy ! ) apparaît à bien des égards comme générationnel. On ne devrait donc plus avoir à supporter trop longtemps. Un aveux qui ne trompe pas sur l’épuisement intellectuel et sans doute physique des tenant de ce genre de simplisme, l’attendrissant aveux sur fait que même en s’y mettant à plusieurs, ils ne parviennent plus à imposer leurs fantasmes de censure à leurs organes officiels subventionnés, Télérama et les inrocks.
C’est égal, quel défaite pour l’intelligence et l’esprit critique que ce genre de papiers....
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@eric
Ce tissu de lieux communs ( on a même droit à Vichy ! ) apparaît à bien des égards comme générationnel. On ne devrait donc plus avoir à supporter trop longtemps. Un aveux qui ne trompe pas sur l’épuisement intellectuel et sans doute physique des tenant de ce genre de simplisme, l’attendrissant aveux sur fait que même en s’y mettant à plusieurs, ils ne parviennent plus à imposer leurs fantasmes de censure à leurs organes officiels subventionnés, Télérama et les inrocks.Bon ben , on est un peu ... d’accord .
Sauf que j’ai pas tout compris .
Essayes de recommencer dans le bon ordre .
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La clé du film est la scène du retour du « héros » dans la vrai vie : sa femme, ses enfants, ses amis, une party autour de jeux et de barbecue, et tout à coup la violence refoulée en réponse au jeu du chien avec l’enfant. Rédemptrice pour de nombreux américains, elle est décortiquée par l’art du cinéaste. Dans cette scène, on voit l’étonnement de ces américains moyens devant ce geste de violence stoppé de justesse, alors qu’ils approuvent la violence incroyable de cet homme mis en condition de tuer.
Quoi de plus clair que la vision de cet homme qui se retient tout juste d’un acte d’une violence incroyable dans le « vrai » monde alors qu’il est adulé pour ses « exploits » autrement plus violents dans le monde faussement virtuel de « l’Amérique face à la barbarie ».EASTWOOD a le talent de satisfaire toute les lectures, le premier degré pour les aficionados de baston et quelque journaliste primaire dont l’auteur est le type même. Pour ce qui peuvent aller un peu plus loin que la simple vision d’un fil de guerre à la gloire d’un héros américain, pas l’auteur visiblement, EASTWOOD sait admirablement décrire la violence, son processus de mise en place, on l’a tous vu dans Impitoyable , ses motivations dans Josay Wales, la légitimité discutable de cette violence dans les HARRY, les séquelles laissées sont toujours présentes, ... Il ne se pose jamais en donneurs de leçons, il décrit, montre, et laisse le spectateur maître de son interprétation.Quoi d’étonnant à ce que ce petit journaleux se contente de la vision simpliste pour essayer de faire passer un message aussi simpliste sur l’Amérique et la Violence, alors que sa place particulière, historiquement et politiquement est très complexe. les liens indissociables de ce pays avec la violence méritent plus la finesse de tous les films de Eastwood que les « analyses » bébêtes et usées de ce prétendu journaliste.-
@Aristide
« violence incroyable de cet homme mis en condition de tuer. »
Aucune violence incroyable dans son rôle de sniper, sans être un spécialiste du métier il est évident que cela requiert entrainement, maitrise, sang froid.
Il est tjrs en contrôle au moment de presser la détente et en contact avec son binôme ou son supérieur.
« on l’a tous vu dans Impitoyable »
Je ne saisi ce qu’Impitoyable vient faire ici.
Un tueur à gages qui rend la monnaie car son vieil acolyte ne méritait pas de se faire lyncher et humilier post-mortem.
Kyle est tombé dans le panneau du 9/11 est s’est investi du mission frelatée, en ce sens William munny était bien plus légitime.« à la gloire d’un héros américain »
C’est quand même le résumé des dix dernières minutes dont on dirait qu’elles ont été écrites par le bureau de recrutement des Marines.
« sa place particulière, historiquement et politiquement est très complexe. »
D’accord ici, c’est quand même un oiseau rare et en voie d’extinction qui n’a pas toujours fait de cadeaux aux élites de son pays.
Mais cette fin, je l’ai un peu à travers ... -
@Aristide
A propos de ceux qui sont revenus de la guerre d’Irak.... blessés physiquement... rien n’avait été prévu pour eux ; pas de lieux d’accueil ; aucuns moyens supplémentaires dans les hôpitaux, dans les centres de ré-éducation...
Rien à ce sujet dans le film d’Eastwood qui ressemble franchement à un film de commande : le pentagone en serait le maître d’ouvrage, bien évidemment !
Trop, beaucoup de blessés... les autorités prévoyaient plus de morts moins de blessés ; c’est la raison pour laquelle rien n’avait été mis en place pour y faire face.
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@Aristide
Dans un autre billet, j’ai « retenu » son film « Impitoyable »... puisque c’est le seul film d’Eastwood qui dénonce le mensonge du récit autour des héros du farwest.
Mais si le film n’apporte pas grand-chose au cinéma.
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@Serge ULESKI
Je persiste et signe :
comment ne pas voir dans le cinéma de ce réalisateur qui n’oublie jamais de s’attribuer le beau rôle, un cinéma manichéen, un cinéma Oncle Sam (et oncle Tom, pour un peu ?), un cinéma box office, cinéma kleenex aux ressorts et aux enjeux mille fois assénés, aux scénarii éculés – en effet : pas un seul personnage, pas une seule situation qui ne nous aient pas déjà été présentés et servis par Hollywood depuis 1945…
Le cinéma d’Eastwood n’offre aucune perception critique de notre époque et aucune analyse prospective.
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@Aristide
Parfaitement d’accord avec votre analyse.Pas de fioritures, du brut.Pas de mélo, du vrai.Il en résulte pour le spectateur une réflexion coupée de ces sentiments parasites.Je retiens de l’oeuvre d’Eastwood qu’elle se démarque du reste par, précisément, l’inverse de ce que l’auteur lui reproche en l’espèce.Non, ce n’est pas un film de commande. Le sont en revanche tous ces films dont les sentiments artificiellement sucrés faussent notre goût. -
@Aristide
La scène qui vous mentionnez pourrait tout aussi bien servir à nous expliquer à quel point le personnage-héros est capable de discernement : jugement, retenue. Cette scène assoit définitivement ce héros à la table de la civilisation contre la barbarie musulmane, arabe, irakienne... dont il n’y aurait rien à sauver qui ne le soit pas par la Pax Americana seule : Pax responsable soit dit en passant du chaos irakien (Eastwood, si tu veux nous en parler, c’est quand tu veux !). Les dix dernières minutes du film sont pour son héros ; elles ne seront pas destinées, qui sait, à corriger l’image que le film n’a pas cessé de véhiculer à propos de tout ce qui de près ou de loin ressemble à un Arabe, un Irakien et/ou un Musulman. Eastwood persiste et signe donc.
Quant au reste, les ressorts narratifs sont d’une telle conformité, d’une telle putasserie, que ça en devient insupportable, une fois de plus, une fois de trop. Et si ces procédés sont ceux d’Hollywood depuis les années 70, il n’en reste pas moins que c’est insupportable pour tout cinéphile ; et le souci d’Eastwood de lorgner constamment du côté du tiroir-caisse.. dans 90% de ses films, tout autant : chez Eastwood, tout est pensé afin de ne pas perdre un client, un seul ; rien à voir avec l’exposition de tous les points de vue possibles.
Cette scène où la femme du sniper lui annonce par téléphone qu’elle mettra au monde un garçon... quelques secondes avant que son mari ne se trouve confronté à une attaque d’affreux Irakiens... (entre autres scènes téléphoniques), est impardonnable en tant que putasserie émotionnelle : à ce niveau là, sans doute sans précédent chez Eastwood, ce n’est plus de la démagogie ou du chantage émotionnelle proche du viol... c’est tout simplement Eastwood qui sombre comme jamais.
Quant aux points de vue d’Eastwood sur le monde, l’univers, la terre et la lune, finalement, le cinéma d’Eastwood est destinée en priorité aux Américains. Qu’un européen puisse penser que ce cinéma-là le concerne... quand on sait quelles analyses de notre monde contemporain notre cinéma européen a été et reste encore en partie capable de nous proposer ... franchement, cet engouement « bavard » autour du cinéma d’Eastwood (Télérama, Les cahiers, Positif et les Inrocks) demeure pour moi une énigme. A moins qu’il ne s’agisse tout simplement d’une prise de contrôle des esprits, une sorte de un rapt culturel dans le sens de « remplacement » : les cerveaux européens commencent à fonctionner, à réagir, à « penser » comme les cerveaux de l’Américain pas simplement « moyens ».
Pour conclure : il n’y a pas un film d’Eastwood qui arrive à la cheville d’un Apocalyspe Now de Coppola (qui n’est pas , dans l’esprit, un réalisateur américain ou américanophile) nide dizaines d’autres réalisateurs ; c’est la raison pour laquelle, en compétition, Eastwood reste absent de la remise des prix.
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@Serge ULESKI
Que répondre à cette lecture, vous démontrez bien involontairement la richesse de ses films. Ils laissent le choix de l’interprétation, là ou vous voyez racisme je vois la prise de conscience de la violence et de son impossibilité d’être une solution viable.Vous accusez tout procédé, même discutable de confrontation de la vraie vie et de la violence en putasserie, j’y vois moi la simple confrontation du réel de la vie et de cette guerre ... La mise en lumière de l’impossibilité de comprendre la violence, sa mise en place, ses origines, ...Vous êtes, malheureusement pour vous, bien incapable de lire le propos, vous vous contentez de l’interprétation très politiquement marquée en place d’une réflexion personnelle autour de la Violence. C’est pour cela que vous passez à coté de ce cinéma, vous préférez le cinéma un peu lourdingue ou le réalisateur présente une réalité binaire avec les pauvres victimes et les vrais bourreaux. Là il s’agit de présenter le camp du « bien » et de montrer les dégâts sur les hommes. Alors oui, il montre des « ennemis » prêt à tout, caricaturaux c’est sur, est ce pour diaboliser les Arabes ou simplement pour mettre en évidence l’horreur de cette guerre. En fin de compte malgré ce que vous dites, le spectateur averti y voit deux violences exercées par les deux camps, bien sur il n’a pas pour objectif de faire un documentaire mais la présentation d’une vision émotionnelle de ce que le « héros » est poussé à faire.Vous citez des films démonstratifs que Coppola ou d’autres, ont réalisés autour du Vietnam. Vous avez un vrai problème, vous l’avouez en reconnaissant que c’est une énigme pour vous cet enthousiasme autour de son cinéma. Vous n’êtes pas obligé d’aimer Céline ou d’autres créateurs pour leurs idées mais pour leurs œuvres, s’il est républicain il n’en est pas moins le réalisateur de films assez remarquables, avec des faiblesses comme pour toute création humaine.Un dernier point, revoyez Josey Walles Hors la loi, vous découvrirez une autre vision de Clint EASTWOOD sur le western, surement vous pourrez juger plus honnêtement de l’oeuvre. -
« Et si ces procédés sont ceux d’Hollywood depuis les années 70, il n’en reste pas moins que c’est insupportable pour tout cinéphile »
Finalement, tout votre propos se résume à cette phrase.Je pensais naïvement qu’être cinéphile, c’était aimer le cinéma, pas vouloir imposer sa vision du cinéma.Din ch’nord, in a un dicton : pour çui qu’c’h’est sin goût d’la merde, ch’t’auchi bon qu’du chuc.-
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Etre cinéphile c ’est comme être mélomane... c’est aimer la bonne musique. Et si vous ne savez pas ce qu’est le bon cinéma... c’est que vous ne savez pas ce qu’est un auteur, et pas simplement un type qui écrit des livres.
Le cinéma d’Eastwood n’élève aucune conscience et ne permet pas de rebondir plus loin, plus haut vers d’autres réalisateurs : Félini, Bergman, Casavettes...
Certes, Eastwood aurait vraiment tort de se gêner. C’est sûr ! Aussi, ce qui est en cause ici, c’est le fait que la critique cinématographique française est incapable de voir chez ce réalisateur ce qu’il y a à dénoncer et d’accepter de se faire rouler dans la farine. Une critique d’une complaisance inouïe.
Rien de surprenant néanmoins : voyez qui sont les propriétaires des Cahiers, de télérama, de Positif et des Inrocks !
Suivre l’argent… contentons-nous de suivre l’argent ; et tout devient clair.
Alors, cette critique aurait-elle vraiment les moyens de cette dénonciation ? Avec quelles conséquences pour leur avenir professionnel à tous ?
Devinez.
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@Serge ULESKI
Faites-nous donc une liste (attention, hein, LA liste,la vraie, la seule, l’unique) de ce qu’il faut aimer comme roman, musique et cinéma.Rajoutez-y l’art, aussi.Il y a à prendre et à laisser dans tout. Rien de plus répugnant, en revanche, que le discours de ceux qui voudraient nous imposer leur vision de ce qui est beau ou bon. Désolé. -
@TicTac
Tout se vaut et tous se valent.
Vous n’êtes pas un « fan » d’Eastwood par hasard ni par erreur à ce que je peux en juger.
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@TicTac
Vous touchez là, LE problème de cet auteur. Il croit à un classement des œuvres de création. Les bonnes et les mauvaises, assez paradoxal de faire aussi caricatural et se plaindre de cette même caricature dans le cinéma de Clint EASTWODD.Comment peut on croire un instant qu’un film, un roman, un tableau, une sculpture n’a qu’une seule lecture possible. tout les créateurs donnent leur oeuvre, elle ne leur appartient plus et c’est au spectateur à se l’approprier. Pour ma part je ne partage rien de son analyse, mais je ne comprends pas qu’il puisse penser que sa vision est la seule possible.Dans le même ordre d’idée, on pourrait proposer à l’auteur de descendre la Traversée de Paris au seul pretexte que son auteur Autan-Lara a épousé les idées du FN. -
@Serge ULESKI
Oui...Et ?Vous voulez qu’on échange des amabilités ?Je ne suis pas plus fan d’Eastwood que d’un autre.Pour tout dire, je ne me sens pas fan de qui que ce soit, d’ailleurs.Mais libre à vous de le penser pour vous rassurer.Je déteste simplement les décrets de « bon » « pas bon ».Et même si vous avez passé l’âge, perso, j’ai toujours dit à mes enfants on ne dit pas c’est pas bon, on dit je n’aime pas. -
@Aristide
Vous avez une nouvelle fois raison. -
@Aristide
Je me moque bien des opinions politiques d’Eastwood. Ce n’est pas le sujet de mon billet. Le sujet de mon billet c’est la complaisance inouïe des critiques de cinéma à l’endroit des films de ce réalisateur sans doute le plus sur-évalué (avec Scorsese) du cinéma américain par cette même critique.
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Le mieux pour en parler reste Anatole France, quand il dit
« on croit mourir pour la patrie, on meurt pour les industriels »
Cette guerre ne fait pas exception à la règle, elle en est plutôt une caricature
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@Hervé Hum
Eastwood ne le dira jamais dans aucun de ses films. D’où notre charge contre lui à l’heure où tous s’évertuent à le hisser sur un piédestal.
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@Serge ULESKI
J’ai visionné le début de deux films récents sur la lutte entre les forces du bien contre celles du mal, mettant en scène le héros justicier sans peur et sans plus de reproche sur le présent et l’avenir, mais uniquement sur le passé.
Il combat les forces du mal de manière impitoyable. Les anti-héros méchants ont dans ces films, la particularité de parler le langage méchant en russe (à ce qu’il m’a semblé à l’oreille), c’est à dire, que lorsqu’ils sont à parler de faire le mal, ils parlent à ce qu’il me semble en russe. C’est très étrange, car rien n’indique qu’ils soient russes ou slaves.
Le héros parle bien sûr le langage des méchants, il n’est pas dupe !!!
C’est de la pure propagande, c’est primaire, mais pour le public visé, c’est très efficace.
Enfin, jusqu’à présent !
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@Serge ULESKI
NOTRE charge, serait ce que l’on se sent seul pour embarquer ce « notre » dans vos approximations et critiques assez ... usées et primaires ! -
@Aristide
Vous, vous ne m’aimez pas manifestement ;
Ce qui prouve que vous m’avez et lu ici et ailleurs et que vous m’avez compris. Vous faites donc de moi un auteur comblé.
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@Serge ULESKI
Je ne vous connais pas, par contre vos articles sont souvent contestables, tant vous vous fourvoyez dans des jugements empreints d’une absence totale de distance au sujet. Bien incapable de faire la critique du film, vous vous contentez d’accusations sans aucune justification sur le simple fait que l’auteur serait « aimé » de la critique ici, républicain là, ....Bizarre cette obsession d’étre aimé, remplacez la par une distance au sujet traité, otez les partis pris et lieux communs, ... et vous arriverez peut être à justifier la publication.Pour le moment, il s’agit plus de l’expression d’un désamour de l’homme que d’une critique ou une analyse de ses oeuvres. -
Vrai que c’est très curieux cette inscription de charlie sur la casquette de l’enculé quelques semaines après l’attentat,
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@Lonzine
Il est trop fort Clint, prévoir en 2013 au moment du tournage l’attentat contre Charlie en Janvier 2015... Hummmm, il y aurait encore une affaire de manipulation de la CIA aidés par les services français que cela ne serait pas étonnant, cela démontrerait que tout ça c’est de la provocation américano-sioniste... Il faudrait vérifier mais il y aurait de Kouachi et Koulibaly en Irak que .... Enfin je me comprends .... -
Ce qui me dérange au fond, c’est que Eastwood veut nous faire avaler un sous-théatre du théatre de guerre de Rove.
L’essence de l’art est de donner place à l’inacessible et à l’inessentiel. Ici, fourguer une rédemption d’une erreur de mesure de théatre de guerre suite à la chute des tours du World Trade Center passe encore. Mais c’est bel et bien revendre l’ignorance ou la volonté de ne pas connaître les turpitudes de certains de nos semblables.
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