bonjour Olivier..
sujet d’avenir, mais surtout sujet d’un nouveau monde
qui n’apparaitra pas sans une rupture « violente » toute redistribution
monétaire dans une organisation libérale capitalistique finit toujours
par enrichir les possédant, c’est le principe même de la comptabilité
les prélèvements sociaux sont une charge donc tout versement d’une
allocation pour quelque raison que ce soit finit toujours par constituer
du capital qui ne se redistribue jamais sans être un placement
financier, même par la consommation. dans un article le« Capitalomêtre »
j’explique brièvement cela.
http://ddacoudre.over-blog.com/pages/Le-capitalometre-8441227.html
Nous
oublions souvent qu’il n’y a que 28 millions d’actifs pour 68 millions
de citoyens, cela fait tout de même 40 millions de personne qui ne
travaillent pas. Également nous ne tenons jamais compte du fait qu’il
n’y a pas de place disponible si les autres n’en font pas une pour que
chacun puisse s’assoir à la table du banquet (malthusianisme). Le revenu
universel correspond à la prise en compte de cela, et est conforme à la
déclaration universelle des droits de l’homme
dans un récent article
j’expliquais que la valeur travail que nous développons n’est qu’un
Mythe de fondateur de plus.
http://ddacoudre.over-blog.com/la-valeur-travail-n-est-qu-un-mythe-moderne.html.
la
difficulté avec le revenu universel n’est pas l’incitation à la
paresse, si non l’on doit dire qu’il y a 40 millions de fainéants, et
nier que la recherche du moindre effort est la base naturelle biologique
de toutes espèces, voire de toute chose, car la nature choisit toujours
la voie la plus facile et cherche à échapper aux difficultés. nous
faisons cela avec le travail, contraint de produire nos bien nous
recherchons le moyen de les produire sans effort, même si paradoxalement
nous devons en faire pour y arriver. l’homme croit disposer du libre
arbitre alors qu’il poursuit une existence dans la dynamique de ce qu’il
entreprend face à la pression de son environnement sur lequel il pèse.
C"est
la a conscience de cette dynamique qu’il appelle le libre arbitre par
ce qu’il croit qu’il a le choix entre plusieurs réponses possibles,
alors que de fait c’est celle qui conviendra au choix fait par sont
psychique qui sera retenu dans sont seul intérêt, même si il a une
démarche altruiste.
les hommes se trouvent toujours un sens à
leur existence même s’il faut pour cela fabuler, mais nous pouvons
postuler qu’il puisse prendre conscience que les Savoirs ont et sont la
source de notre bien être et de nos malheurs faire les discernements
nécessaires imposent de les apprendre.
c’est un pas que nous n’avons
pas franchi sauf pour quelques élites, nous pourrions donc rémunérer les
hommes pour qu’ils apprennent et faire d’ l’enseignement des savoirs
une source de revenu, car ce que nous avons à connaitre pour appréhender
la complexité du monde ne peut être su durant la période
scolaire.http://ddacoudre.over-blog.com/2015/03/essai-de-1999-remunerer-les-hommes-pour-apprendre.html.
nous
aurions alors des citoyens plus instruit, donc avec plus de possibilité
d’innover dans l’utilisation de leur connaissance pour donner une
réponse à la sollicitation de l’environnement « géohistorique » qu’il
façonne. Tous les jours nous nous levons pour aller travailler ou
exercer du non travail, pourquoi serait-il plus difficile de se lever
pour aller dans une université pour adulte.
c’est une étape à
franchir, comme nous avons franchi celle de l’instruction pour tous
alors qu’elle était réservé a quelques privilégiés. l’avantage de cela
c’est que les citoyens ont une activité dont la consommation n’est pas
consumériste.
Mais cela implique de disposer du pouvoir d’émettre de
la monnaie, et non de le faire financer par une redistribution par
prélèvement qui dans une organisation capitaliste est toujours
conflictuelle car ces masse viennent réduire la formation du capital,
sauf quand ce capital se prête contre intérêt. l’expérience finlandaise
va être intéressante à suivre.
Qu’il y ait des hommes riches, à ne plus savoir que faire de
leur richesse, n’est pas gênant.
Ce qui l’est, c’est que nous pensions qu’ils doivent se
défaire de leur richesse pour que d’autres puissent l’être, et ce faisant nous
contribuons au maintien de leur richesse, car nous avons créé un processus où
ils récupèrent ce qui leur a été pris, et parfois plus.
cordialement...