@gabin
" « …e pense pourtant qu’être libre est la
base du bonheur sans cette liberté comment tendre vers lui ? »
Je ne vois pas du tout les choses ainsi. La liberté
est un leurre, nous ne choisissons même pas nos convictions et engagements
politiques, ils s’imposent à nous sans qu’on sache précisément de quels recoins
de notre inconscients, ils nous viennent.
Par ailleurs, je ne crois pas à la recherche
délibérée du bonheur. Quand il est là, il faut en profiter tout en sachant qu’il
n’a pas vocation à durer indéfiniment. Il me paraît donc beaucoup plus
important et plus accessible d’aspirer à la sérénité que procure, par exemple,
le sentiment du travail bien fait et du devoir accompli.
« D’autre part, chose étonnante, vous ne
prenez qu’une entrée philosophique pour commenter notre article alors que ce
n’est pas sa principale entrée et encore moins la seule. »
Si vous faites allusion à la dénonciation de la finance et de
son rôle planétaire, je dois dire que je suis désormais au-delà de la
saturation. Ma bibliothèque contient une douzaine d’ouvrages s’ijnscrivant dans
cette ligne, le plus ancien d’entre eux – sans remonter aux démodés Alphonse
Toussenel (« Les Juifs, roi de l’époque, histoire de la féodalité financière »,
1847), et Edouard Drumont (« La France juive », 2 vol. 1886)
– est « Les Financiers qui mènent le
monde », d’Henry Coston, remonte à 1955, le moins ancien à 1989,
avec « La politique, le sexe et la finance », de Yann Moncomble.
Après la lecture desquels je me suis avisé que toute cette
littérature, à part soulever une stérile indignation, n’apportait rien de
fructueux sur le plan du combat politique, et que la défense de la Nation était
le seul combat que redoute réellement l’oligarchie, à en juger par le mal qu’elle
se donne pour la détruire, de l’extérieur avec des instances supranationales,
comme l’U.E., et de l’intérieur avec l’accueil toujours accru de populations
allogènes et alterculturelles.