@Antenor @Olaf
Oui, comme je l’ai écrit dans mes ouvrages, nous sommes en plein dans le mystère essénien et, en cela, je ne peux pas adhérer aux thèses du père Gallez, ni au commentaire qui suit d’Olaf qui pense que les esséniens ont disparu ou quasiment disparu à l’époque de Jésus. De toutes façons, comme les esséniens ne se sont jamais appelés ainsi, cela résout le problème en partie sur le plan linguistique. C’est plutôt sur le christianisme qu’il faut raisonner et comprendre que ce christianisme est justement un essénisme ou plutôt une réforme de l’essénisme par Jean-Baptiste. Ensuite, comme vous le pensez, il y a eu des divergences entre Paul et les autres. Mais la principale divergence dans cet essénisme réformé qu’est le christianisme, divergence telle que l’évangile de Mathieu le laisse entendre, se trouve entre ceux qui croyaient que Jésus est bien venu sur terre, puis ressuscité et ceux qui affirment qu’il ne s’agit que d’un christ du ciel qui n’est pas encore descendu... qui peut encore venir (sous quelle forme ?)... ou qu’il est absurde de penser qu’il vienne puisqu’il n’est que dans le ciel... etc... l’esprit s’y perd. En revanche, il existe des documents que le père Gallez et Olaf ignorent. Ces documents, ce sont les tympans de nos églises romanes de l’antiquité tardive, notamment de Sainte Foy de Combes au sujet de laquelle j’ai publié un ou deux articles ; Et cela prête à réfléchir.