• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de bakerstreet

sur Aux sources de la haine anti-sioniste


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

bakerstreet bakerstreet 13 août 2015 12:15

La technique de cet article repose sur une falsification des faits, et se nourrit de simplifications abusives. Il y aurait tellement à dire, que peut être vaudrait il mieux se taire. C’est comme de faire face à une commercial. Il vous noie sous une telle avalanche de chiffres et de faits, inventés, ou prodigieusement déformés, que vous vous sentez de plus en plus soi séduit, soi démuni, ou taisant votre colère sourdre.

Quelques éléments d’histoire, qui font comme un comprimé d’alka setzer
Avant même le premier congrès sioniste à Bâle en Suisse en 1897, la plupart des rabbins condamnaient sans ambiguïté le sionisme. Voici la résolution adoptée à la conférence des rabbins américains en 1869 :

Le but messianique d’Israël n’est pas la restauration de l’ancien Etat juif(...), ce qui impliquerait une deuxième séparation d’avec les autres nations mais l’union de tous les enfants de Dieu qui confessent le Dieu unique, afin que soit réalisée l’unité de toutes les créature douées de raison, et leurs aspirations à la sanctification morale.

De même en 1885 lors de la conférence de Pittsburg aux USA :

Nous ne nous considérons plus comme une nation, mais comme une communauté religieuse. Nous ne sommes donc pas dans l’attente ni d’un retour en Palestine, ni d’un culte sacrificatoire sous l’administration des fils d’Aaron, ni d’une restauration d’aucune des lois concernant un Etat juif.

Malgré de nombreuses voix dissidentes, les pionniers du sionisme continuaient à diffuser leur idéologie.

S’adressant à son modèle Cecil Rhodes, fondateur de la Rhodésie (aujourd’hui Zimbabwe), Theodor Herzl déclara :

Mon programme est une programme colonial.

En 1930, Sigmund Freud refusait de signer l’appel de l’association sioniste de Jerusalem Keren Hajessod, contre les entraves faîtes par les Arabes de Palestine à l’exercice du culte juif dans la ViIle sainte. Freud lui répondit :

Je ne pense pas que la Palestine pourra jamais devenir un Etat juif et que les mondes chrétien et islamique seront jamais disposés à voir leurs lieux sacrés sous le contrôle juif. J’aurais trouvé plus sensé de fonder une partie juive sur une terre moins grevée d’histoire. Mais je reconnais qu’un point de vue aussi rationnel aurait peu de chances d’obtenir l’enthousiasme des gens et le soutien financier des riches

Freud mettait en plus le doigt sur l’apport financier de l’oligarchie bancaire à l’aide à la création de l’Etat d’Israël.

De même Albert Einstein cosigna avec la philosophe Hannah Arendt et 26 autres personnalités juives une lettre envoyée au rédacteur en chef du New York Times publiée le 4 décembre 1948.

Il est inconcevable que ceux qui s’opposent au fascisme à travers le monde, s’ils sont bien informés des actes et des projets de [Menahem] Begin, puissent soutenir avec tout le poids de leur noms le mouvement qu’il représente. Le public américain doit être informé des actes et des projets de Begin avant que l’irréparable ne soit commis au moyen de contributions financières, de manifestations publiques en sa faveur, et la création en Palestine de l’impression qu’un large secteur de l’Amérique soutient les élément fascistes en Israël. Les déclarations publiques de du parti de Begin ne sauraient nous renseigner sur sa véritable nature. Aujourd’hui, ils parlent de liberté, de démocratie et d’anti-impérialisme, alors que naguère ils prêchaient ouvertement la doctrine de l’Etat fasciste. C’est à travers ses actes que le parti terroriste trahit sa vraie nature. C’est à travers ses actions passées que nous pouvons juger de ce qui va se produire dans l’avenir.



Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès