@Spartacus
Non, ce n’est pas 57% des richesses, mais 57 % de la valeur, notion
sensiblement différente. La richesse inclut des notions non commerciales,
auxquelles les économistes essayent d’ailleurs d’attribuer des valeurs avec
difficulté... Il s’agit de plus d’un transfert, puisque la moitié des valeurs prélevées
sont redistribuées (vrai les retraites par exemple) pour alimenter la
consommation, donc la création de valeur par le privé (mais aussi par le
public). L’Etat ne prélève donc pas 57% comme vous le dites, mais il joue un
rôle de régulation , de redistribution, qui est, j’en conviens, non acceptable
par des neolibéraux !
"Le privé gère mieux que le public. C’est vrai dans les trains. Les trains Anglais ont moins d’accidents". Je crois que vous ne connaissez pas grand chose au monde ferroviaire. La privatisation du rail anglais a généré un nombre d’accidents énormes, avec des décès par dizaines (voir les accidents de Stafford, Hatfied, Southfall et Ladbroke avant), tous liés à des défauts d’entretien ou à des économies sur les système de sécurité). Quant aux tarifs des trains, je vous invite à comparer les tarifs kilométriques entre France et RU, et vous verrez ...Meilleure efficacité : même pas. Même les plus libéraux au RU estiment qu’il faut un financement public pour les chemins de fer. Ils sont déjà revenus en arrière " Une des principales attentes de la privatisation était que les services ferroviaires seraient produits de manière plus efficace par le secteur privé grâce à la recherche du profit. L’espoir que des charges considérables pouvaient être éliminées du système fut déçue. Les nouveaux exploitants se sont rendu compte que les BR avaient déjà réalisé l’essentiel de ce qui pouvait être fait pour améliorer l’efficacité. En outre, la motivation par le profit s’est trouvée affaiblie quand certains exploitants voyageurs ont rencontré des difficultés financières et ont dû s’inscrire dans des contrats de gestion avec les autorités de régulation, qui réduisaient l’incitation à innover. De plus, les nouvelles contraintes en matière de santé et de sécurité et la complexité de la structure privatisée avaient introduit des coûts supplémentaires dans l’activité. Au total, les subventions versées par l’État aux chemins de fer sont bien plus élevées maintenant qu’elles ne l’étaient du temps des BR" (wikipedia). Tout n’est pas parfait à la SNCF, loin de là puisque la tendance est à la privatisation cachée de cette entreprise. mais soyons sérieux, deux secondes, le TGV a été développé sous l’impulsion publique, et ne l’aurait jamais été sous le privé. Il en va de même pour l’internet. Enfin, il suffit de comparer les prix et la qualité de service à la Poste pour s’apercevoir de la dégradation régulière de cette qualilté et de l’augmentation des prix depuis sa privatisation...
"Le téléphone avec 4 opérateur génère du pouvoir d’achat que phagocyterait
un monopole" dites vous. C’est peut être le seul domaine où la
privatisation ait apporté un plus, mais cela n’a été possible que parce
que les infrastructures financées par le public étaient existantes. Je ne
refais pas l’histoire, mais j’ai la faiblesse de penser que la situation serait
très différentes si tel n’avait pas tété le cas.
Sur la santé, je note que lorsque les exemples vous embetent, alors ils ne sont pas bons ! Mais parlons donc de la Suisse : l’espérance de vie n’est pas plus élevée qu’ici, elle est la même qu’en France avec 82,60 ans en Suisse, et 82,53 en France la différence étant l’épaisseur du trait ! Mais passons et demandons nous où sont les différences ; dépenses par tête en suisse autour de 6100 dollars US / an en 2012. en France mois de 4300 dollars US... Et effectivement, la part du privé en Suisse est plus large qu’en France. Spartacus, faut donc arrêter de fumer la moquette, c’est quand même moins efficace à l’euro ou ou FS investi ! Après vous pensez ce que vous voulez des fonctionnaires et le secteur public. Vous pouvez les hair, les moquer, c’est quand même grace à eux que vous êtes secourus 24/24, que l’école ne coûte rien ou presque, que votre pays est défendu, etc.
Un dernier exemple de l’intérêt du secteur public. Elu local, je travaille pour la reprise en régie publique de l’eau dans ma région. il s’agit en faite de monter une entreprise de distribution d’eau. Notre plan comptable (je devrais dire business plan pour faire plus neo. lib !), par rapport à ce que le délégataire nous facture, fairt ressortir plus de 500 keuros par an d’autofinancement pour faire des travaux, baisser le prix de l’eau etc. Ou croyez vous que ce demi-million annuel finissait chez veolia ou la lyonnaise ? Dans la poche d’actionnaires, totalement improductifs ! Le service public rendra la productivité à ces sommes prélevées, et il est en effet le seul à pouvoir le faire. L’idée est celle du juste prix, finançant les personnels, les investissements au juste niveau. Il n’a en effet pas l’objectif de la rentabilité de l’argent dans les secteur public (le coût de l’argent si rarement évoqué, alros que l’’on évoque toujours le coût du travail), et il est donc en ce sens « mieux gérant » que le privé !
31/08 22:58 - yoananda
si caricaturer le libéralisme en le traitant de sauvage est la seule ligne de défense pour la (...)
17/08 14:20 - Maxleouf
@Esprit Critique Pardonnez-moi mais je prends au moins la peine de citer des sources (et (...)
17/08 14:11 - Maxleouf
@Yurf_coco Ne jouez pas sur les mots s’il vous plait vous avez très bien compris ce que (...)
15/08 01:42 - Esprit Critique
@Ronny Je n’avais encore rien lu d’aussi con-solidé sur la question
14/08 15:08 - Yurf_coco
@Maxleouf Non non non... Votre salaire n’a jamais baisser... Vous n’allez pas (...)
14/08 15:02 - Yurf_coco
@Maxleouf MAIS TOUT A FAIT mon chers, ma réponse faisais suite à lé théorie toute faite du (...)
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