@cassios
Je répondrais à cassios que du point de vue de cette profession libérale ses (ces) arguments se défendent. Le seul bémol que je mettrais c’est que cette profession libérale est réglementée mais elle assure aussi un service public. De plus, elle bénéficie d’un numerus clausus au niveau de la première année de médecine. Si il suffisait d’avoir 10/20 de moyenne pour passer en deuxième année, il y aurait pléthore de médecins. D’autre part, même si les étudiants en médecine ne sont pas payés (comme les élèves médecins militaires) pendant le début de leurs études, les études sont gratuites.
Je ne trouverais pas anormal que chaque docteur en médecine nouvellement diplômé (même pour ceux qui veulent faire une spécialité) ait l’obligation de faire « un service public de la santé » de 2 ou 3 ans dans les zones sous-médicalisé. Ceci aurait du bon quant à la formation pratique car, j’ai pu constater que beaucoup de spécialistes ne connaissent plus que leur spécialité. (J’ai vu ainsi un radiologue qui ignorait que les dents de lait avaient des racines, c’est en voyant la radio de mon fils qui avait les dents enfoncées par un coup de balançoire qu’il le découvrît, il pensait au départ que les dents s’étaient cassées et que mon fils les avait avalées ou recrachées)
Pour prendre un exemple aux USA, pays du libéralisme s’il en est, un Procureur doit d’abord être passé pendant 7 ans par la case avocat.
En Grande Bretagne les médecins ont une clientèle sectorisée.
Bref il s’agit là d’une question de volonté politique. Les futurs étudiants en médecine qui ne seraient pas satisfaits de cette réforme pourraient toujours s’orienter vers la maçonnerie ou l’agriculture où l’on manque de bras. Nous restons dans le libéralisme....