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Commentaire de Olivier Perriet

sur Avec la Grèce, la gauche de la gauche s'est discréditée


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Olivier Perriet Olivier Perriet 17 août 2015 11:00

@ Fifi Brind_acier et Laurent,

Bien qu’étant de la même « chapelle » que vous deux, j’ai des gros désaccords avec vos analyses :
Rudoyer Tsipras de la manière que vous le faites participe du même aveuglement que « la gauche ». Malgré tout, en gardant l’euro, il a défendu les intérêts grecs car la Grèce, même si ça se paye d’effets pervers, a quand même bénéficié de l’euro et des subventions de l’UE. D’où l’attachement de la population à l’euro (à voir si ça se maintient).
Que ça nous plaise ou non Tsipras a raisonné en national, et ce n’est pas aux Grecs de faire ce qu’on voudraient qu’ils fassent. Ce n’est pas à Tsipras d’être le « mandataire électoral » de Hollande, de Chonchon ou de Pinsol à la tête d’un pays qui n’est pas du tout en position forte. Quelle lâcheté que de le faire croire. La seule question c’est de savoir ce que la France aurait dû faire, pas ce que Merkel ou Tsipras devraient faire.

Fifi, vous plaisantez avec l’article 50 :
vous pensez vraiment que les institutions vont se dissoudre comme ça sans résistance ? Le cas grec invalide complètement cette analyse digne des bisounours : un pays tout entier a été mis sous embargo monétaire alors qu’il ne souhaitait même pas quitter la zone euro ! J’ai tendance à penser, sauf lame de fond européenne, que si la France seule utilise le nartic 50 il en sera de même. Peut-être me trompè-je, je ne saurais dire, mais vous non plus.


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