Avec la Grèce, la gauche de la gauche s’est discréditée
On ne saisit sans doute pas toutes les conséquences de l’incroyable choix du gouvernement Grec, qui a donné la priorité au maintien dans l’euro plutôt que de mettre fin à la tutelle austéritaire du pays en dehors. Les nouvelles souffrances que les Grecs vont s’infliger auront des répercussions ailleurs.
En gagnant en janvier, puis lors du référendum, Syriza avait produit un immense espoir pour tous ceux qui veulent enfin sortir de l’impasse des deux variantes de l’eurolibéralisme. Mais, en trahissant cet espoir, on peut craindre que cela renforce l’enfermement de nos vies démocratiques.
79 réactions à cet article
-
Bonjour,
Croire qu’il est possible de changer les Traités de l’intérieur n’est pas le propre de la Gauche radicale. Tous les Partis politiques français nous promettent « Une Autre Europe » depuis plus de 30 ans. Tous cachent soigneusement l’existence de l’ article 50 pour en sortir.
Si Asselineau avait été élu en 2012, nous serions sortis de l’ UE, de l’euro & de l’ OTAN depuis 2014.-
@ Fifi Brind_acier et Laurent,
Bien qu’étant de la même « chapelle » que vous deux, j’ai des gros désaccords avec vos analyses :
Rudoyer Tsipras de la manière que vous le faites participe du même aveuglement que « la gauche ». Malgré tout, en gardant l’euro, il a défendu les intérêts grecs car la Grèce, même si ça se paye d’effets pervers, a quand même bénéficié de l’euro et des subventions de l’UE. D’où l’attachement de la population à l’euro (à voir si ça se maintient).
Que ça nous plaise ou non Tsipras a raisonné en national, et ce n’est pas aux Grecs de faire ce qu’on voudraient qu’ils fassent. Ce n’est pas à Tsipras d’être le « mandataire électoral » de Hollande, de Chonchon ou de Pinsol à la tête d’un pays qui n’est pas du tout en position forte. Quelle lâcheté que de le faire croire. La seule question c’est de savoir ce que la France aurait dû faire, pas ce que Merkel ou Tsipras devraient faire.Fifi, vous plaisantez avec l’article 50 :
vous pensez vraiment que les institutions vont se dissoudre comme ça sans résistance ? Le cas grec invalide complètement cette analyse digne des bisounours : un pays tout entier a été mis sous embargo monétaire alors qu’il ne souhaitait même pas quitter la zone euro ! J’ai tendance à penser, sauf lame de fond européenne, que si la France seule utilise le nartic 50 il en sera de même. Peut-être me trompè-je, je ne saurais dire, mais vous non plus. -
@Fifi Brind_acier
« Si Asselineau avait été élu en 2012 » : et en 2017, il pourrait avoir le nombre d’élus nécessaires ? -
« et en 2017, il pourrait avoir le nombre d’élus nécessaires ? »
Qui sait ? vous ? et pourquoi pas après tout, les idées et analyses de l’UPR se répandent rapidement ces derniers temps et le nombre d’adhérents et de sympathisants, ne vous en déplaise, augmente régulièrement et plus particulièrement en ce mois d’août où généralement les gens sont en vacances et délaissent la politique...
Que se soit en 2017, avant ou après, qu’importe, l’essentiel est dans l’information qui est diffusée et l’éveil à la réalité politique, entre autres, qui est important..
-
@Olivier Perriet
Effectivement , nous avons des divergences. Les Grecs ont bénéficié de fonds structurels européens. Mais Syriza n’a pas expliqué les dangers de l’ UE & de l’ euro.
Rien ne vous dit que les Grecs ne vont pas changer d’avis sur la question ?
Varoufakis disait qu’il n’avait même pas accès aux services informatiques de son propre Ministère...
Tu parles d’un droit régalien !! Tout est sous le contrôle de la Troïka qui campe à Athènes.
- L’Algérie est sortie de la CEE en 1962
- Le Groenland est sorti de la CEE en 1972
- St Barthélémy est sortie de l’ UE en 2010.
- Wallis & Foutouna, la Nouvelle Calédonie et la Polynésie français ne sont pas dans l’ UE.
- L’Islande vient de décider de ne pas y entrer.
- Et l’Angleterre va faire un referendum pour la sortie de l’UE.Tous les traités internationaux comportent une clause de sortie.
Sinon, vous proposez quoi ? -
@Fifi Brind_acier
Effectivement rien ne dit que les Grecs ne changeront pas d’avis ; je constate juste que Syriza semble à l’image de (la majorité ?) des Grecs et a suivi cet avis. Les gouvernants ne sont pas tout puissants ; -
@Olivier Perriet
Oui ou, et le programme de Syriza que les grecs ont soutenu et le non au referendum sur l’acceptation du plan d’austérité ? Ils voté OXI !
Pourquoi Tsipras acculé n’a pas voulu expliquer à son peuple que l’UE est une impasse pour son programme et pour tous les programmes qui ne s’alignent pas sur la troïka ?
Aurait il subit des menaces personnelles ? ou bien les médias l’ont propulsé sur le devant de la scène sachant pertinemment qu’il ne représentait pas une menace pour l’UE, mais au contraire servirait d’exemple de soumission à l’UE pour les autres pays membres qui voudraient s’émanciper un peu au sein de l’UE.
Tsipras à adopté le plan d’austérité et mis à la trappe son programme,.entrainant son pays dans plus de misère et d’endettement à rembourser et donc plus d’austérité et.... tournez manège.Tsipras n’a donc pas tenu ses engagements ( programme et referendum) vis à vis de son peuple....
Il lui a toutefois démontré, ainsi qu’aux autres membres de cette UE qu’« il n’y pas de choix démocratiques contre les traités européens » ( JC.Juncker).
-
@leypanou
On fait tout pour arriver aux 500 signatures... -
ben, quand le peuple dit NON, OXI, NO, NEIN ou autres façons de le dire et que le gouvernement, retenant les leçon d’Orwell et de sa novlangue, décide que finalement non veut dire oui, qu’il soit d’un spectre à l’autre de l’échiquier politique, il est déconsidéré et sa parole n’a alors aucune valeur, cela me désole d’autant plus venant de cette gauche qui avait le peuple derrière elle
ils ont tous oublié VOX POPULI VOX DEI, et nous allons le payer cher, nous, pas eux
en Grèce, grace à ce déni de démocratie, aube dorée a de beaux jours devant elle-
en fait, c’est surtout le Keynésianisme qui est mort.
Si il n’y avait QUE la Grèce, mais il y aussi le Brésil, Porto Rico, le Japon, etc.
Les politiques interventionnistes des États Nation : c’est fini.
Tant mieux, il était temps.
Maintenant, les choses sérieuses vont pouvoir commencer. -
La Gauche de la Gauche est dans un cul-de-sac mais cela ne date pas d’hier mais d’avant-hier quand elle a abandonné dans les faits son programme de rupture en n’en conservant quelques vestiges que pour meubler ses discours enflammés
Quoiqu’en ait dit le Cardinal de Retz, un roué personnage, on ne reste pas nécessairement dans l’ambiguïté à son avantage : arrive aussi un jour où ceux qui vous ont fait confiance, ceux qui ont adhéré à vos analyses se demandent pourquoi au départ de prémices aussi solides on aboutit à un parcours politique aussi pusillanime.
Ainsi aura-t-il suffi que le PCF, fidèle à son habitude, aille tendre sa gamelle au PS pour garder quelques postes municipaux pour faire sombrer le FdG porteur d’espoirs pour des millions de Français. Eux n’ont pas compris que le combat contre la Droite exigeât qu’on s’alliât avec une de ses composantes et la plus hypocrite de surcroît.
Les élections régionales sonneront le glas du FdG si tant est qu’il parvienne à marier l’eau et l’huile dans la confection de listes distinctes et même dans ce cas, il lui sera difficile de faire oublier qu’ayant éveillé un réel élan de sympathie aux Présidentielles de 2012, il ( en tout cas une de ses composantes ) ait en si peu de temps par opportunisme à courte vue galvaudé son potentiel électoral.
On ne peut évidemment faire grief à Mélenchon ou à Iglésias de ne pas avoir caché leur enthousiasme pour l’illusion Tsipras, nous sommes nombreux à lui avoir fait confiance et presque aussi nombreux aussi à déplorer son retournement de veste.
Avec le recul, il eût peut-être mieux valu rester sur une prudente réserve, s’afficher solidaires du peuple grec mais sans ostentation en direction de ses dirigeants.
Résultat des courses : un grand nombre d’électeurs se demandent maintenant si leur choix ne se limite pas désormais à éviter la peste pour mourir du choléra, à choisir la mort douce ou brutale.
S’ajoutant à la valse nuptiale du PCF vers un PS dédaigneux, déjà évoquée, toutes ces impasses successives ajoutent au désarroi du peuple de Gauche.-
@Elliot
la gauche française est dans les choux car elle oublie la France.
« Qu’elle aille se faire élire chez les Grecs » lui répond-on ! -
@Olivier Perriet
« la gauche française est dans les choux car elle oublie la France »
Doit-on lire entre les lignes : « et les Français de souche » pour avoir une idée de votre positionnement politique ? -
@Elliot
Non, juste la communauté politique nommée « France » ; on a des politiciens qui causent à la place des Grecs : qu’ils aillent se faire voir chez eux. Pourquoi on voterait peur eux ?
Vous imaginez un type qui veut devenir maire de Lourdes et qui fait campagne sur les thèmes du maire de Grasse ? C’est ridicule, non ?C’est ce que fait le FDG, et en plus en faisant ça on est à peu près sûr qu’il aura des analyses bidon...
-
je dirais même, c’est chié, non ?
-
@Elliot
La gauche socialo-communiste - mais pas moins que la droite UMP et les centristes - n’oublie pas la France et son peuple (et au premier rang duquel évidemment les de-souche, qui sont par définition les plus légitimes sur la terre de leurs ancêtres, les dépositaires de patrimoine illustre et les usufruitiers), non : elle les ruine, les démembre, les atomise, les dissout dans le magma chimérique de la globalisation triomphante à dominante americano-sioniste.D’ailleurs, réduire le débat à un pseudo combat entre la droite et la gauche, réactiver ce faux clivage inopérant a l’heure de la victoire écrasante de la technostructure européiste, cheval de Troie du mondialisme mortifère, éradicateur des cultures, des nations, des peuples enracinés des particularismes et surtout des souverainetés - car là est le seul et vrai débat, le seul efficient et prioritaire - n’est-ce pas là la meilleure démonstration que même les critiques faussement lucides de la gauche de la goche (comment pourrait-on les appeler... des gauchistes !) font preuve d’un manque de lucidité et finalement d’un aveuglement idéologique sans bornes. -
@Onecinikiou
« La gauche socialo-communiste - mais pas moins que la droite UMP et les centristes - n’oublie pas la France et son peuple »Elle ne les oublie pas, puisqu’on est censé voter pour eux !
-
Et puisque qu’effectivement la gauche dans son ensemble est discréditée , que croyez vous qu’il arrivera ?
Et bien c’est la méchante bébête qui monte qui monte ....Partout , inexorablement !!
-
@erichon
Pour l’instant, la débandade de la Gauche profite à l’ UPR.
Les Grecs auraient tout intérêt à se tourner vers les deux Partis qui veulent la sortie de l’ UE :
le Parti Communiste grec et l’ EPAM. -
La différence entre les femmes ou hommes qui s’affirment de droite vis à vis du camp de gauche réside ds le fait que les membres du 1er groupe sont généralement crédibles.
La gauche, si cette appellation reste pertinente, gagnerait à s’intéresser de manière plus convaincante aux processus de création de la pauvreté et de l’exclusion (relégation par le chômage notamment, la condition des retraités à faible pension) plutôt que de courir après les chimères libérales,libéralisme théorie politico-économique au service des dominants.La droite, au delà de tte autre considération, fonde son idéologie sur la réussite individuelle,une partie de la « gauche » au pouvoir ( parmi ses édiles) également,à titre personnel.Charité bien ordonnée ...-
La gauche de la gauche, la gauche radicale en France ou en Espagne, n’a pas osé se soulever pour soutenir Tsipras et Syriza, Il n’ont pas appelé à une « révolution européenne » et mené des actions afin de forcer l’UE à un changement de politique et ont pratiquement cautionné les mesures d’austérités à l’encontre de la Grèce.
Les Mélenchon et autres Laurent, indignés bien gavés aux frais de la princesse Hidalgo et de l’UE en tant que député de l’institution, ne cherchent qu’a assurer leurs rentes et se maintenir dans des positions très bien rémunérées. Leurs coup de gueules sonnent dans le vide.Leur adhésion à l’UE est une arnaque dans laquelle ils veulent nous garder en nous berçant avec des programmes de relances économiques inapplicables dans l’UE....
Je me souviens encore des discours enflammés d’un Mélenchon survolté où il nous projetait une vision d’une Europe se soulevant comme un seul homme et reprenant le contrôle des institutions européennes afin de mener une politique différente.
On voit le résultat de ses paroles et de son inaction, un pitre politicien de métier et rien d’autre.Les sympathisants de Mélenchon et autres Laurents se feront « Syrizer »si ils ne comprennent pas que l’urgence et la priorité est de sortir l’UE, de l’euro et de l’OTAN.
-
@GrandGuignol
« l’urgence et la priorité est de sortir l’UE, de l’euro et de l’OTAN. »Juste une hypothèse, si on fait ça, vous pensez pas que ça va tanguer, non ?
Vous êtes vraiment prêts à soutenir une guerre, façon Russie, ou c’est juste une hypothèse purement théorique ? -
@Olivier Perriet
L’Angleterre va faire un referendum pour sortir de l’ UE, elle va se faire attaquer par la Russie ? par l’ Australie ? ou peut-être par le Paraguay ??
Vous utilisez les mêmes arguments que les euro-atlantistes, faire peur !
On se demande comment fait la Suisse, les 10 pays européens sans l’euro, la malheureuse Islande, la Turquie, la Russie, les BRICS, sans cette monnaie merveilleuse ?
Comme si la France avant l’ UE, était isolée et n’avait aucun lien avec d’autres pays ?
Les 150 pays du monde hors UE, ne signent jamais aucun accord entre eux ?
Tout ça c’est du pipeau, si la France sort de l’ UE, bien des pays européens en feront autant.
-
@Olivier Perriet
"Juste une hypothèse, si on fait ça, vous pensez pas que ça va tanguer, non ?
Vous êtes vraiment prêts à soutenir une guerre, façon Russie, ou c’est juste une hypothèse purement théorique ?Vous préférez donc une alliance au sein de l’UE et de l’OTAN quitte à ce que le peuple continu, sans fin, à subir des plans d’austérités plus infâmes les uns que les autres sous la pression d’un embargo et autres mesures de déstabilisation du pays ?
Vous préférez donc voir les soldats français soutenir des guerres immondes ( Syrie, Ukraine, etc.) et payez de vos impôts pour les envoyez à la mort ?Je ne dirais pas que tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles, mais quitte à subir l’austérité, la misère éternelle promut par l’UE, et les guerres prévues depuis des lustres par nos chers amis américains, je préfère en chier quelques temps, me priver si nécessaire (pas pire que l’austérité) et redresser la barre pour un avenir plus sain pour mes enfants.
Du coté économique la France peut s’allier aux BRICS et développer des échanges vers les nombreux autres pays de la planète qui s’affranchissent de la dollarisation et de l’esclavage du FMI.
Comment font donc pour exister tous les pays qui ne sont pas assujettis à l’UE ou aux USA ?
Ils s’en sortent mieux que nous en tout cas et ne bradent pas leur pays aux plus offrants.Le retour au franc ne sera pas facile et l’on nous mettra des bâtons dans les roues, mais il nous donnera l’indépendance monétaire et nous pourrons alors commencer à relever la tête sans continuer à s’endetter au prés des banques privées..
La souveraineté de la France retrouvée, d’autres pays européens emboiterons le pas de la France et s’affranchiront eux aussi de l’UE comme l’ Angleterre ou l’Autriche qui réfléchissent à un referendum de sortie de l’UE et d’autres.La France dispose, peut être pas pour longtemps encore, d’une armée, des avions ,des sous marins, des missiles nucléaires, etc....de quoi se défendre aussi en cas de conflit.
Théorique ou concret ?
La réalité de nos sens eux même est une illusion....Les idées naissent de l’esprit et se matérialisent parfois si l’on y croit et si l’on s’emploie à leurs réalisations. -
@Fifi Brind_acier
Moi si ça pouvait marcher ça m’irait ; le truc c’est que personne ne peut le savoir à l’avance, je suis désolé mais si vous l’affirmez vous mentez.
Il y a un scénario rose (celui que vous nous vendez), un scénario catastrophe et des scénarii gris à la pelle.
Tout ce que je sais c’est qu’il ne faut rien s’interdire à l’avance.De Gaulle a commencé avec l’Algérie française en 1958 et a lui donné l’indépendance 4 ans après.
Vous vous souvenez quand Chirac a menacé de mettre son véto à la guerre en Irak ?
Je ne dis pas que ce n’était pas bien, mais la campagne de pression a été énorme, et encore on n’a pas tout su. -
@GrandGuignol et Fifi
Vos analyses sur « la censure dont est victime l’UPR », « le système terrrible qui promeut des opposants fantoches » contredisent royalement vos autres analyses selon lesquelles « la sortie de l’UE, de l’euro et de l’OTAN serait une promenade de santé ».
Vous en êtes conscients ?
-
@Olivier Perriet
La situation géopolitique n’est plus la même que du temps de De Gaulle...
A cette époque là, les USA était au sommet de leur gloire et de leur puissance économique. Aujourd’hui, ils en sont à bidouiller les chiffres du chômage, pour faire croire que tout va bien. Les USA sont au bord de l’effondrement.
Ce qui change passablement les perspectives.
-
@Fifi Brind_acier
L’Angleterre est un cas intéressant. La gauche (y compris travailliste) y a pratiquement disparu et certains commentateurs vont même jusqu’à annoncer la domination d’une sorte de parti unique conservateur divisé entre libéraux, conservateurs modérés et pseudo-nationalistes (UKIP).
-
@Olivier Perriet
« ...la sortie de l’UE, de l’euro et de l’OTAN serait une promenade de santé ». »Personne à part vous ne dit que cela sera une promenade de santé, François Asselineau est bien conscient des difficultés et démontre simplement que de rester dans l’UE, l’euro et l’OTAN est suicidaire pour la France et les français.
De nombreux économistes, dont des prix Nobel, ont déjà donné leur avis sur une sortie éventuelle de l’UE et de l’euro et prévoient grâce à la dévaluation du franc (30%) une reprise économique sur l’exportation qui serait créatrice de plus de 2 millions d’emplois à court terme, entre autres...je ne voie pas la contradiction royale dans les analyses de l’UPR que vous ne démontrez pas dans votre commentaire, ; bien au contraire l’UPR est clairvoyant et propose un programme réaliste.
Je pense que vous avez une peur bleue de sortir de l’UE...La peur est mauvaise conseillère et paralyse quiconque se laisse prendre au piège, et ils sont nombreux ceux qui croient en une apocalypse si la France sort de l’UE, de toute façon si elle n’en sort pas elles sera phagocytée par les eurorégions qui effacerons définitivement toute nationalité autre qu’être européen.
Êtes vous conscient que nous sommes gouvernés par une dictature européenne ?
Êtes vous conscient que la France n’a plus de politique propre à son pays et est le vassal de l’UE qui lui dicte ses ordres ?
Êtes vous conscient que si nous continuons dans ce sens on va droit vers une misère toujours plus dure pour les peuples de l’UE ?
Êtes vous conscient que la France et sa culture disparaitra sous peu, avalée par les eurorégions ?
Êtes vous conscient ? ou êtes vous endormi par les médias qui nous poussent au suicide ? -
@GrandGuignol
vous répondez à côté de la plaque :
si les forces qui vous censurent réussissent à vous maintenir à 0.5% des voix aux élections c’est qu’elles sont très fortes (c’est votre interprétation, on est bien d’accord ?).Alors imaginez le déchaînement le jour où
1) vous arrivez au pouvoir
2) vous voulez appliquer votre programme...Je ne fais que conclure sur votre discours.
-
@Olivier Perriet
Le déchainement médiatique ? c’est de cela qu’il est question ?
Mais si l’UPR arrive au pouvoir c’est que les médias n’auront plus d’emprise sur les français informés.
D’ailleurs ceux ci sont en perte constante d’audience et la presse écrite ne tient que grâce aux subventions de l’état.d’autres part certains journaux locaux dont le midi libre commencent à relayer la participation de l’UPR pour les élections régionales où l’UPR sera présent dans toutes les régions
La renationalisation de TF1 proposé par l’UPR permettra de diffuser une véritable information et les français pourront alors juger en toute connaissance de cause.. -
@GrandGuignol
Quand aux autres menaces de ceux qui tirent les ficelles des marionnettes que sont devenus nos dirigeants actuels, elles sont aussi présentes et en action à l’heure actuelle.
Les combattre comme les résistants ont combattu le nazisme et l’occupation, nous sommes en guerre, mais une guerre insidieuse qui ne s’affiche pas ouvertement.
Le danger est déjà là, il est connu, identifié, ne reste qu’a s’en défaire et ne plus lui laisser d’espace et de champ d’action comme le font certains pays d’Amérique latine qui malgré les tentatives de putsch ou de déstabilisation tiennent bon et appliquent leur politique nationale. -
@GrandGuignol
Bon j’espère ne pas être hors sujet
...au moins un des deux commentaires répondra à vos questions ...
-
@Joe Chip
Oui, ce referendum qui doit avoir lieu l’an prochain sera à suivre attentivement. -
@Olivier Perriet
La presse régionale commence à parler de l’ UPR et pas pour la discréditer.
Exemple , et fait notable, le communiqué de presse a été publié intégralement. -
@Fifi Brind_acier
« La presse régionale commence à parler de l’ UPR et pas pour la discréditer. »Alors c’est que vous commencez à faire partie du Système et que vous êtes corrompus à votre tour !
Vade retro !!!
-
@Olivier Perriet
« Alors c’est que vous commencez à faire partie du Système et que vous êtes corrompus à votre tour ! »
Mais oui bien sur, mon cheval m’a fait la même réflexion ce matin....Mord de rire.
Les médias ne pourront plus cacher encore très longtemps l’UPR aux yeux du peuple car l’UPR, malgré son coté médiatique invisible, ne cesse de grimper, alors que les autres partis ne cessent de dégringoler (lol)....Après les élections régionales et même si l’UPR ne remporte aucun siège, il sera encore plus connu dans toute la France et son essor ne fera que grandir.
Il reste encore des journalistes intègrent, mais ils sont rares à la TV et dans les grands journaux nationaux. et on les retrouvent parfois sur internet ou dans certains journaux locaux.
-
La gauche dite de gauche ou radicale est une gauche qui n’envisage le changement de société qu’issu des urnes. Seule une gauche révolutionnaire qui s’appuierait sur la force du nombre pour renverser l’oligarchie capitaliste au pouvoir partout en Europe transformera la société. D’un point de vue strictement légal il est interdit de socialiser les moyens de production et d’échange et d’annuler la dette. C’est pourtant ce qu’il faut faire.... malgré tous les FMI, BCE, UE, bourgeoisie nationale et ses forces de répression qu’il faudra bien dissoudre...
La rupture avec les lois nationales comme européennes (les Traités) s’impose... Mettre à bas l’UE et les forces de répression nationales, bref faire une révolution populaire est la tâche historique à accomplir aujourd’hui...
Faire confiance aux politiciens professionnels même s’ils se réclament de la « vraie gauche » c’est se tirer une balle dans le pied....
-
@jaja
N’oubliez pas de nous prévenir quand la majorité des Français sera communiste...
L’article 50 permet de quitter l’ UE.
Pourquoi voulez vous une guerre civile pour obtenir un droit qui est acquis ? -
@jaja
Seule une gauche révolutionnaire qui s’appuierait sur la force du nombre pour renverser l’oligarchie capitaliste au pouvoir partout en Europe transformera la société.Je ne sais plus qui a dit que la politique se fait sur des réalités, je crois que vous devriez méditer ce concept assez judicieux.Comment un seul instant croire qu’il existera une force révolutionnaire suffisante et organisée pour mettre à bas un système qui ne cesse de se transformer, de s’adapter, de sortir des crises permanentes, ... -
Syriza n’a pas vraiment trahi, le parti d’ EG vient juste de se heurter au mur de la réalité !
Ah, ils sont beaux, les plans sur la comète, les grands espoirs proférés sur un mode lyrique ! Il ne manquait plus que la chemise blanche ouverte sur le poitrail prêt à recevoir la mitraille et le vent dans les cheveux avec en toile de fond une musique de Mikis Theodorakis. Ou de Nana Mouskouri, selon le budget com’.Tout était prêt. Les méchants vampires de la Troika allaient voir ce qu’ils allaient voir avec le plan génial concocté.Il faut dire que cela avait de la gueule. Un retour exprès à la Drachme, adossée au Rouble tant pour les relations bancaires extérieures que pour l’impression à Moscou, les planches originales ayant été détruites lors du passage à l’ Euro. J’imagine le grand sourire de Tsipras au moment ou il soumettait son projet au Tsar pour faire chier la grosse allemande.Et puis le petit Alexis est rentré à Athènes, au bord des larmes, avant de se mettre à genoux et de tendre les doigts pour recevoir les coups de règles qui lui pendait au nez depuis un moment.Il venait juste d’ouvrir la porte de la salle à manger, voyant son papa et sa maman mettre sous le sapin les jouets commandés au père Noel.Ainsi, le gros bonhomme en rouge, c’était des histoires !Le père Vladimir, il tonnait contre l’ UE sur RTV 1, mais face au concret, il ne disait et ne ferait rien. Il faut dire que malgré ses rodomontades, il n’avait pas le sou vaillant à consacrer à des tartineurs de fêta.Alexis avait besoin d’ une dizaine de milliards. Tonton Vladimir ne lui en proposait que 5. Bien insuffisant pour faire quoi que ce soit. C’est sans doute sur place, en voyant les pantoufles rapiécées ou le faux feu de bois dans la cheminée que le petit garçon avait compris que les méchants, ils disaient la vérité en fait. Le grand ami russe était au bord de la banqueroute, et il ne pouvait plus se permettre des folies genre Sotchi.Quel choix lui restait-il, maintenant que la sortie de l’ Euro était impossible pour lui faute de budget ?Il ne lui restait plus qu’à faire comme son cousin français : virer la grande gueule malpolie, faire un virage à 180° pour éviter le coach et s’attendre à se faire conspuer en espérant voir les comptes se redresser.Quand ça veut pas !-
@Mmarvinbear
un peu facile votre ironie :
Si la Russie a des difficultés financières, ce ne serait pas à cause d’un certain embargo qu’on lui fait ?Et si la Grèce veut chercher des nouvelles alliances en dehors de celles qu’on lui inflige, en quoi est-ce mal ?
Ca vous ferait baver si ça fonctionnait ?
-
@Olivier Perriet
La Russie connait des difficultés à cause de Poutine en premier lieu.L’économie du pays, à son arrivée, reposait uniquement sur l’exploitation de ses ressources minières.Après 16 ans de règne, c’est toujours le cas. TOUS les économistes ont pointé du doigt l’erreur de Poutine de ne pas réformer et moderniser son économie.Maintenant que le prix des matières premières s’est effondré, la Russie ne peut plus compter sur ses réserves avec les gâchis incroyables perpétrés les années précédentes. Même son contrat avec la Chine, signé en grandes pompes, n’est pas suffisant pour remplir les caisses.Tout ceci est la conséquence du choix du Tsar de se constituer une oligarchie sous ses ordres, ses amis proches s’emparant au fil du temps des grandes entreprises afin d’affermir son pouvoir.Ce faisant, il en est devenu le vassal. Il ne peut plus réformer sans mettre à mal les finances de ses amis qui ne se priveront pas de lui faire remarquer qu’il ne peut plus tenir au pouvoir que grâce à eux.Poutine sait qu’il s’est piégé lui-même. C’est ce qui le rend si amer.Quand aux grecs, je ne leur reproche pas de vouloir se sortir d’une mouise gigantesque dans laquelle ils se sont foutus tous seuls. Mais ils doivent en assumer les conséquences et ne pas faire sauter la maison en entrainant les autres dans leur chute.La première chose qu’ils ont à faire, c’est de se débarrasser de leur marché noir.Je suis pour que la Grèce reste dans l’ Euro malgré tout. Mais je pense que l’argent liquide devrait y être interdit pour un moment : tout y sera réglé par virements, chèques, CB afin de laisser une trace et de permettre à l’ Etat d’encaisser ses taxes et ses impôts. ce qui lui donnera les moyens financiers de se sauver avec le temps. -
@Mmarvinbear
Le tsar n’a fait qu’hériter de l’ère Eltsine et de la chute de l’URSS.
Eltsine, le président ivre chéri de l’Occident qui avait crédit ouvert au FMI, vous vous rappelez ? -
@Mmarvinbear
"Tout ceci est la conséquence du choix du Tsar de se constituer une oligarchie sous ses ordres, ses amis proches s’emparant au fil du temps des grandes entreprises afin d’affermir son pouvoir.«à chacun son point de vue ; on pourrait dire aussi que ce fonctionnement qui n’est pas orthodoxe libéral résulte »du choix du tsar de ne pas brader les intérêt russes aux multinationales étrangères".
Un peu comme de Gaulle qui était systématiquement présenté en dictateur fascisant parce qu’il faisait preuve d’indépendance.
-
@Olivier Perriet
En plus de 16 ans de pouvoir, on a le temps de s’écarter de l’ héritage !Il a les clés du pays depuis 1999, il n’a pas d’excuses. Le bilan, c’est le sien et le sien seul ! -
@Olivier Perriet
S’il y a bien une chose qui distingue De Gaulle et Poutine, c’est que le premier était un authentique démocrate et républicain alors que le second use de ces termes mais a mis en place une dictature « douce ».Ses opposants n’ont pas le droit de s’exprimer sur les médias russes.Ses opposants ont une facheuse tendance à se suicider de trois balles dans le dos.Le pluralisme politique est banni des médias. Les stations de TV et de radio qui osent faire preuve d’indépendance d’esprit sont fermés les uns après les autres.Les dernières présidentielles ont été clairement truquées : les vidéos d’officiels bourrant les urnes en font foi. Poutine aurait certainement été réélu au deuxième tour mais sa volonté de passer au premier était trop forte.Combien de temps avant qu’ il ne cesse cette mascarade et ne passe une nouvelle loi lui conférant le titre à vie ? -
@Mmarvinbear
Le pluralisme politique est banni des médias en Russie.Et chez nous vous pensez que c’est mieux ?
C’est pas moi qui ait décrit « la pensée unique », c’est Jean-François Kahn, il y a presque 20 ans ! -
@Olivier Perriet
Bien sûr que c’est mieux !Citez moi un homme politique emprisonné en France pour délit d’opinion.Citez moi un parti interdit d’expression à l’antenne. -
@Mmarvinbear
Citez moi un parti interdit d’expression à l’antenne.
L’UPR qui ne bénéficie pas de l’audience et du temps d’antenne qu’il mériterait pourtant.
Peut être pas interdit officiellement, mais officieusement sans aucun doute !
-
@Mmarvinbear
En Russie, les médias d’opposition ont pignon sur rue et sont financés par Gazprom.
-
@GrandGuignol
Soyez sérieux une seconde. L’ UPR revendique elle-même moins de 8500 adhérents sur tout le pays.De façon équitable, cela lui vaudrait quelque chose comme 12 nano-secondes de temps d’ antenne...Vous devriez vous interroger sur les vraies raisons de votre inexistence politique et médiatique avant de blâmer les autres. -
@Fifi Brind_acier
Gazprom est détenue en majorité par l’ Etat Russe. Autant pour son « indépendance »... Son ancien propriétaire a été accusé de corruption, poursuites qui ont cessé après la cession de NTV, qu’il avait fondée. Etrange, non ?Inutile de dire que depuis le ton critique de la chaîne a mystérieusement disparu, la moitié des journalistes ayant démissionné pour protester contre la mise en coupe réglée du Kremlin. -
@Mmarvinbear
77000 votes pour l’UPR aux dernières élections européennes avec seulement 4000 adhérents....et avec moins de représentativité qu"aux prochaines élections régionales où l’UPR sera présent dans toutes les régions.
L’ascension exponentielle de l’UPR qui fait plus que doubler son nombre d’adhérents tous les ans ne tardera pas à rassembler une grande partie des français.le NPA et les verts ( Cohn-Bendit que l’on voit partout sur toutes les chaînes et toutes les semaines) ont moins d’adhérents et sont pourtant médiatisés. Alors à d’autres vos histoires de pourcentage d’adhérents.
La liberté d’expression se limite à la pensée unique ( de droite ou de gauche) pro UE et donc tout ce qui ne suit pas cette voie sont bannis des médias et pour cause, leurs mensonges et tromperies seraient alors dévoilés et les pitres politiques qui nous gouvernent passeraient surement un mauvais moment.Vous devriez plutôt vous posez des questions sur l’information de nos chers médias, sur les dirigeants de ces mêmes médias et après on en reparle.
-
@Mmarvinbear
....Et ne me dites pas que Dupont Aignan( 13 000 adhérents) ou Marine Lepen sont des souverainistes ( qui critiquent l’UE, mais comme Tsipras, veulent renégocier les traités européens et à qui l’on permet de s’exprimer sur les chaines nationales), sinon j’éclate de rire....
-
@GrandGuignol
Quand on fait 0,41 % des suffrages, on garde une certaine modestie.Quand on finit derrière les écolos de droite, Christine Boutin, Lutte Ouvrière et Bruno Gaccio des Guignols, on évite le triomphalisme mal placé. -
@Mmarvinbear
Aucun triomphalisme simplement la vérité et la logique qui vous font défaut.
Votre argumentaire est vraiment réduit face à ceux de l’UPR, franchement les 0,4% sans médiatisation, faut le faire quand même, mais vous ne savez que dénigrer sans prendre conscience que pour une fois qu’on nous dit la vérité, sans langue de bois, sans promesses pompeuses et irréalistes, vous ne savez que vous rabaisser au niveau des suffrages d’il y a 1 an, en un an l’UPR à plus que doublé ses adhérents, mais peu importe, n’est ce pas ?. et donc pas le droit de s’exprimer.
vous êtes surement un de ces charlatans pompeux qui n’a de liberté d’expression que sa propre opinion.
Bonsoir chez vous.
-
@Mmarvinbear
Un dernier mot.
comment pouvez vous comparer des partis médiatisés au niveau national avec l’UPR qui ne l’est pas sans être un charlatan ?
Les autres partis ont surement commencé à exister avec des millions d’adhérents sans être connu, c’est surement ça, oui, oui, surement.
Dupont Aignan avec ses 13000 milles adhérents n’est pas mieux loti que l’UPR qui en a 8500 à peu prés donc : 13000- 8500 =4500 adhérents de plus et lui a droit à la parole publique et l’autre non.
Votre logique irréfutable me cause des crampes de rires et vous décrédibilise complètement.
Liberté d’expression que pour les plus de 10 000 c’est ça ....Arrêtez de vous embourber , la liberté d’expression doit être pour tous les partis officialisés comme tel, et c’est le cas de l’UPR, quels que soient le nombre d’adhérents.
Seules les idées sont importantes pas le nombre de ses supporters.
-
@GrandGuignol
Les écolos de droite ne sont pas médiatisés non plus, et pourtant ils ont fini devant quand même.Et avec encore moins d’adhérents.C’est toujours bien de croire en quelque chose et de se battre pour, mais il vous faudra l’admettre : votre cause est inexistante. -
@Mmarvinbear
MDR
...vous êtes trop fort ! Les écolos de droite... Fallait aller les chercher ceux là, chapeau je n’irai pas vérifier et vous croit sur parole. C’est ce système qui est moribond, les gens s’éveillent à la réalité politique, les bouffons sont démasqués, la diffusion de l’information se répand, et ce malgré toute l’énergie que vous et tant d’autres, enfermés dans l’archaïsme de la pensée, mettez à l’étouffer.
Un peu de lecture ?
TRÈS BONNE COUVERTURE MÉDIAS APRÈS LA CONFÉRENCE DE PRESSE DE LOÏC MASSEBIAU ET ÉDITH PARADIS, NOS 2 CANDIDATS DANS L’AVEYRONBientôt l’UPR sera connu d’un plus grand nombre et la loi de Moore pour l’informatique s’appliquera dans son contexte pour l’UPR.
On ne peut que constater que plus l’UPR est connu plus celui ci prend de l’ampleur et rassemble de tous bords, c’est ce qui fait sa richesse et permet à des gens qui ont compris et qui ont donc un esprit assez ouvert, de s’entendre malgré leur dissensions de droite, de gauche ou autre anarchiste et royaliste, fils d’immigré ou français de souche...L’union du peuple français.
On ne peut rien contre la logique et la vérité...
L’UPR crève la bulle de l’illusion politique et de l’ hypnose générale assistées par médias interposés.
-
@Mmarvinbear
« ...Votre cause est inexistante. »
Oui, oui, c’est cela même et surtout depuis que Tsipras à bien montré le caractère dictatorial de l’UE.
On verra quel impact aura cette nouvelle pour la majorité des européens qui pensaient vivre en démocratie....Affaire à suivre et comme l’Histoire n’est qu’un éternel recommencement, notre histoire européenne (l’ union européenne ou « URSS » à la sauce allemande agrémentée d’un zeste de ketchup), comme tous les « empires » , touche à sa fin, que ce soit politique ou économique...Faudra vous y faire....
-
La « gauche de la gauche » a déjà trouvé deux créneaux de substitution pour survivre à sa faillite idéologique, et ce toutes tendances confondes (communistes, libertaires, robespierristes, etc.) : ’
- l’écologie (« urbain et citoyenne » s’entend...) qui permettra d’entretenir le lien avec la gauche de gouvernement - il faut bien manger.
- la lutte contre l’islamophobie pour se maintenir électoralement dans les « banlieues populaires » (quartiers islamisés).A ce titre, il faut suivre les interventions récentes de Pierre Laurent ou le changement de sémantique des leaders de gauche qui mettent de plus en plus en sourdine les revendications féministes et libertaires, comme une sorte de prélude à une mutation darwinienne de la gauche. S’adapter pour survivre.
On a vu aussi à quel point la « gauche de la gauche » a été en proie au ressentiment après la séquence « Je suis Charlie » qui a illustré la rupture entre le peuple-classe de banlieue, structuré par l’Islam, et le reste de la société française (les fameux catholiques zombies de Todd qui ont fait resurgir l’affaire Dreyfus et la thèse des deux France dans le débat contemporain).
La seule chapelle de gauche qui va probablement disparaître est la gauche souverainiste qui maintenait encore le cordon symbolique entre la gauche révolutionnaire et la nation. La nation, ou plutôt ce qu’il en reste, s’est clairement transportée à droite dans un paradigme de plus en plus ouvert aux thèses identitaires et culturalistes. On peut le déplorer, mais la « gauche de la gauche » en est grandement responsable, avec son accompagnement aveugle et inconditionnel des politiques néolibérales.
-
@Joe Chip
"On a vu aussi à quel point la « gauche de la gauche » a été en proie au ressentiment après la séquence « Je suis Charlie » qui a illustré la rupture entre le peuple-classe de banlieue, structuré par l’Islam, et le reste de la société française«Ben non pas vraiment, puisque »le peuple FN" n’a guère manifesté lui aussi, la cheftaine était reléguée à Beaucaire.
Quelle situation embrouillée, non ?
-
@Olivier Perriet
Hum... je ne vois pas en quoi cela contredit mon analyse, je ne crois pas du tout d’ailleurs à l’explosion électorale du FN qui va imploser avant les élections tellement les contradictions sont devenues nombreuses et ingérables à l’intérieur du parti.
-
@Joe Chip
Pourriez-vous être un peu plus prolixe concernant ces supposées contradictions ? -
@Onecinikiou
Il y a une crise qui couve entre les « anciens » qui représentent plutôt la bourgeoisie du sud et veulent le retour à une ligne libérale-conservatrice et identitaire et les « nouveaux » marinistes qui représentent le nord égalitaire et ouvrier et sont sur une ligne plus sociale et souverainiste.
On pourrait rajouter à ça des contradictions moins visibles mais révélatrices de l’ambiance qui règne au sein du parti, sur la question du sionisme, de l’Europe, de l’homosexualité... -
MDPT me permettra de reproduire ici le commentaire fort pertinent ( paru dans un autre média) d’un de ses anciens abonnés En voici l’intégralité :
Saura-t-on un jour ce qui est arrivé à Tsipras ? Ou qui était, au fond, cet homme ? Incompétent ? Fourbe ? Mal préparé ? Machiavélique ? Tout est possible, et tout compte fait, ça n’a guère d’importance. Puisqu’il a été capable de se coucher devant l’Union des Droites Européennes après sa victoire du 5 juillet (mais la voulait-il seulement, cette victoire ?) pourquoi s’accroche-t-il au pouvoir aujourd’hui ? Parce que c’est un arriviste ? Parce qu’il pense sincèrement que le peuple grec souffrira moins si c’est lui qui l’égorge ? Là encore, nous n’aurons peut-être jamais la réponse.
De cette pitoyable aventure, en plus de tout ce que LH résume justement, il y a une leçon à tirer. Malgré la trahison de Syriza (on ne peut plus appeler ça autrement, et le pire reste à venir) les Grecs, pour le moment, refusent de retomber dans les bras du PASOK, de Nouvelle Démocratie et des autres partis classiques. Parce qu’ils les ont en horreur, sans doute. Voilà qui devrait donner à réfléchir aux grands « stratèges » qui prévoient d’imposer en France un second tour de la présidentielle (Hollande/Sarkozy) dont quasiment personne ne veut à droite comme à gauche. Il semble bien qu’il y ait des limites à ne pas dépasser, et là, on sera en plein dedans. Avec le FN comme recours ? C’est hélas une possibilité qu’on ne peut plus écarter. Alors que de douteux écrivains nous prévoient pour 2022 un avenir à base de Charia, on peut se demander si ce n’est pas la Francisque qui nous attend.
-
@MAIBORODA
Il faut cesser de faire peur avec l’extrême-droite, comme s’il n’y avait qu’elle comme recours ! Il y a deux Partis grecs favorables à la sortie de l’ UE, de l’euro et de l’ OTAN : le Parti Communiste grec et l’ EPAM, le Front populaire Uni de Grèce.
Ils ne parlent que des Partis euro-atlantistes. -
@Fifi Brind_acier
Ce commentaire n’est pas de moi, mais j’en partage largement le contenu. Il est paru dans MARIANNE et fait suite au même article de Laurent Herblay. Son auteur, qui signe « roubachoff », « désabonné » de MEDIAPART, où il était fréquemment censuré, pose des questions qui me paraissent très pertinentes.La remarque sur le FN est secondaire. -
Cohn Bendit, la grenouille météo de la pensée européenne orientée, vient de déclarer : « Pour la Gauche, l’ Europe est une utopie nécessaire... » . Europe fédérale, s’entend. S’occuper de la France et des Français ne doit pas être une activité assez glorieuse...
Les Grecs vont peut-être finir par regretter de n’être point Suisses...-
@Fifi Brind_acier
Savoureux de présenter la Suisse comme modèle. Un pays qui a fait du blanchiment de l’argent sale une vraie industrie, d’une négoce des matières premières un outil de spéculation à haut rendement, ... Même si la Suisse ne se résume pas à ces quelques activités, il est tout de même assez contestable de présenter la Suisse comme un modèle. -
@Fifi Brind_acier
C’est malhonnête de prendre un texte de JL Mélenchon qui date de 2011 et de plus le mettre sur le même niveau que Cohn-Bendit. Ce sont que des orthodoxes qui croient à une doctrine et qui ne changent pas la tactique pour arriver aux fins stratégiques.
Le monde n’est pas statique et ne fonctionne pas comme un logiciel et il n’y a pas des solutions tout prêt dans les tiroirs pour toutes les situations (sauf l’ UPR évidement
Donc je vous conseille de lire sur le blog de JL Mélenchon le billet du 22. juillet sur la Grèce : https://www.facebook.com/JLMelenchon/posts/10153499370008750
Voici un extrait :
"… il faut sans détour tirer la leçon numéro un de la reddition de Tsipras. Le plus important tient à ceci : toute tentative de changer l’Europe de l’intérieur est vouée à l’impuissance si ce qui l’entreprennent ne sont pas près à tirer instantanément et totalement la leçon d’un échec, en rompant le cadre. Autrement dit aucun plan A n’a de chance sans plan B. Et quand vient l’heure du plan B il ne faut pas avoir la main qui tremble. A l’heure actuelle l’hypothèse la plus vraisemblable est que l’Allemagne et ses satellites ne permettront aucune évolution, aucune révision ni du statut de la banque centrale européenne ni des traités budgétaires. …"
Celui de E Coquerel d’aujourd’hui est aussi a recommander : "Pour un sommet internationaliste du plan B", voici le lien : http://www.eric-coquerel.fr/node/299
Chère Fifi, vous ne faites rien d’autre que les médias officielles qui n’hésitent pas de tordre la réalité pour des fins idéologiques. C’est (aussi) pour cela je trouve vos commentaires ne sont pas crédible.
-
@xantrius
Plan A, plan B, et pourquoi pas un wagon de plans comprenant tout l’alphabet ?
Une seule solution au problème, la sortie de l’UE, de l’euro et de l’OTAN = souveraineté et choix d’une politique démocratique, retour à notre monnaie le Franc et fin de l’endettement volontaire, fin des guerres qui ne nous concernent pas directement et dont les USA sont les instigateurs pour leur seul profit.
-
@Aristide
Renseignez vous, le secteur bancaire en Suisse, c’est 10% du PIB, pas 100%. -
@Fifi Brind_acier
Je ne comprends pas l’intérêt de comparer un pays comme la Suisse à la France. Pourquoi pas Monaco tant qu’on y est. L’échelle n’est pas la même, idem pour les probèmes.
-
@Fermentescible
L’intérêt est de démontrer qu’un pays hors de l’UE et de l’euro et qui définit par conséquent sa propre politique est une réalité concrète.
Cela démontre aussi aux craintif que l’apocalypse ne s’abat sur ces pays qui ne sont pas membres de l’UE.
Chaque pays ayant ses propres ressources, il n’appartient qu’ a lui de les exploiter et non de les offrir sur un plateau au plus offrant..
-
Le commentaire précédent est destiné à BibiLaFerTerme ( 19 août 03:07)
-
Salut. Je n’ai pas lu les commentaires.
L’histoire Syriza ne semble pas discréditer spécialement la « gauche de la gauche ». Elle me semble discréditer toute notion de démocratie, en Grèce.
?
-
@BibiLaFerTerme
Après, on peut se dire qu’il s’agit de la volonté du peuple Européen hormis Grèce (à savoir les créditeurs, avant-propos de la démocratie fédérale ?), voire de la volonté seule des quelques décideurs (les penseurs, en espérant qu’ils soit bienveillants).
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON
