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Commentaire de Joe Chip

sur Avec la Grèce, la gauche de la gauche s'est discréditée


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Joe Chip Joe Chip 18 août 2015 10:03

La « gauche de la gauche » a déjà trouvé deux créneaux de substitution pour survivre à sa faillite idéologique, et ce toutes tendances confondes (communistes, libertaires, robespierristes, etc.) : ’

- l’écologie (« urbain et citoyenne » s’entend...) qui permettra d’entretenir le lien avec la gauche de gouvernement - il faut bien manger.
- la lutte contre l’islamophobie pour se maintenir électoralement dans les « banlieues populaires » (quartiers islamisés).

A ce titre, il faut suivre les interventions récentes de Pierre Laurent ou le changement de sémantique des leaders de gauche qui mettent de plus en plus en sourdine les revendications féministes et libertaires, comme une sorte de prélude à une mutation darwinienne de la gauche. S’adapter pour survivre.

On a vu aussi à quel point la « gauche de la gauche » a été en proie au ressentiment après la séquence « Je suis Charlie » qui a illustré la rupture entre le peuple-classe de banlieue, structuré par l’Islam, et le reste de la société française (les fameux catholiques zombies de Todd qui ont fait resurgir l’affaire Dreyfus et la thèse des deux France dans le débat contemporain). 

La seule chapelle de gauche qui va probablement disparaître est la gauche souverainiste qui maintenait encore le cordon symbolique entre la gauche révolutionnaire et la nation. La nation, ou plutôt ce qu’il en reste, s’est clairement transportée à droite dans un paradigme de plus en plus ouvert aux thèses identitaires et culturalistes. On peut le déplorer, mais la « gauche de la gauche » en est grandement responsable, avec son accompagnement aveugle et inconditionnel des politiques néolibérales.


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