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Commentaire de Elliot

sur Avec la Grèce, la gauche de la gauche s'est discréditée


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Elliot Elliot 17 août 2015 12:32

 La Gauche de la Gauche est dans un cul-de-sac mais cela ne date pas d’hier mais d’avant-hier quand elle a abandonné dans les faits son programme de rupture en n’en conservant quelques vestiges que pour meubler ses discours enflammés

Quoiqu’en ait dit le Cardinal de Retz, un roué personnage, on ne reste pas nécessairement dans l’ambiguïté à son avantage  : arrive aussi un jour où ceux qui vous ont fait confiance, ceux qui ont adhéré à vos analyses se demandent pourquoi au départ de prémices aussi solides on aboutit à un parcours politique aussi pusillanime.

Ainsi aura-t-il suffi que le PCF, fidèle à son habitude, aille tendre sa gamelle au PS pour garder quelques postes municipaux pour faire sombrer le FdG porteur d’espoirs pour des millions de Français. Eux n’ont pas compris que le combat contre la Droite exigeât qu’on s’alliât avec une de ses composantes et la plus hypocrite de surcroît.

Les élections régionales sonneront le glas du FdG si tant est qu’il parvienne à marier l’eau et l’huile dans la confection de listes distinctes et même dans ce cas, il lui sera difficile de faire oublier qu’ayant éveillé un réel élan de sympathie aux Présidentielles de 2012, il ( en tout cas une de ses composantes ) ait en si peu de temps par opportunisme à courte vue galvaudé son potentiel électoral.

On ne peut évidemment faire grief à Mélenchon ou à Iglésias de ne pas avoir caché leur enthousiasme pour l’illusion Tsipras, nous sommes nombreux à lui avoir fait confiance et presque aussi nombreux aussi à déplorer son retournement de veste.

Avec le recul, il eût peut-être mieux valu rester sur une prudente réserve, s’afficher solidaires du peuple grec mais sans ostentation en direction de ses dirigeants.

Résultat des courses : un grand nombre d’électeurs se demandent maintenant si leur choix ne se limite pas désormais à éviter la peste pour mourir du choléra, à choisir la mort douce ou brutale.
S’ajoutant à la valse nuptiale du PCF vers un PS dédaigneux, déjà évoquée, toutes ces impasses successives ajoutent au désarroi du peuple de Gauche. 


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