MDPT me permettra de reproduire ici le commentaire fort pertinent ( paru dans un autre média) d’un de ses anciens abonnés En voici l’intégralité :
Saura-t-on un jour ce qui est arrivé à Tsipras ? Ou qui était, au fond, cet homme ? Incompétent ? Fourbe ? Mal préparé ? Machiavélique ? Tout est possible, et tout compte fait, ça n’a guère d’importance. Puisqu’il a été capable de se coucher devant l’Union des Droites Européennes après sa victoire du 5 juillet (mais la voulait-il seulement, cette victoire ?) pourquoi s’accroche-t-il au pouvoir aujourd’hui ? Parce que c’est un arriviste ? Parce qu’il pense sincèrement que le peuple grec souffrira moins si c’est lui qui l’égorge ? Là encore, nous n’aurons peut-être jamais la réponse.
De cette pitoyable aventure, en plus de tout ce que LH résume justement, il y a une leçon à tirer. Malgré la trahison de Syriza (on ne peut plus appeler ça autrement, et le pire reste à venir) les Grecs, pour le moment, refusent de retomber dans les bras du PASOK, de Nouvelle Démocratie et des autres partis classiques. Parce qu’ils les ont en horreur, sans doute. Voilà qui devrait donner à réfléchir aux grands « stratèges » qui prévoient d’imposer en France un second tour de la présidentielle (Hollande/Sarkozy) dont quasiment personne ne veut à droite comme à gauche. Il semble bien qu’il y ait des limites à ne pas dépasser, et là, on sera en plein dedans. Avec le FN comme recours ? C’est hélas une possibilité qu’on ne peut plus écarter. Alors que de douteux écrivains nous prévoient pour 2022 un avenir à base de Charia, on peut se demander si ce n’est pas la Francisque qui nous attend.