Un article très fouillé : j’en retiens aussi une nouvelle leçon de philosophie appliquée sur les ressorts qui transforment les
opprimés en oppresseurs, donc sur ce facteur qui pollue tout dans les
relations internationales, l’esprit de revanche quand ce n’est pas l’esprit de
vengeance et au reste on ne sait jamais trop bien lequel est subordonné à l’autre.
Il est vrai aussi qu’à partir du moment où
un mouvement de libération - à qui la realpolitik est manifestement interdite - choisit de ou se résigne à nouer des
alliances avec des mouvements islamistes, le formatage manichéen ( qui nous sert de boussole ) le rentre inéluctablement dans la case du mal.
En complément je voudrais ajouter que - ceux qui répètent à l’envi que les populations noires ont eu
à subir de la part de leurs voisins du Nord ( génériquement nommés arabes ) les
terribles exactions de la « traite » - sont aussi et surtout ceux
qui chantent chez nous les bienfaits de la colonisation et minimisent le rôle de la
France dans la traite négrière. Ils se cachent derrière le paravent de la
culpabilité des autres pour s’exonérer eux-mêmes d’être les héritiers d’un
passé indigne et s’affranchissent volontiers de leur responsabilité historique.
C’est ce classique qui veut que la culpabilité des malheurs de l’occupation incombe à Pétain et que la France aussi unanime qu’éternelle fut résistante.