Au moins ainsi les choses sont claire.
Après avoir demandé au peuple grec de rejeter par référendum la politique de
force de l’UE contre ses intérêts légitimes, Tsipras lui demande maintenant d’entériner sa volte-face
(des persifleurs diront trahison )
Je ne sais s’il se voyait lui-même dans le
costume que tous ceux, qui rêvent d’une alternative à un monde de plus en plus articulé sur le principe des injustices sociales, lui avaient taillé et qui se
morfondent aujourd’hui bien démoralisés dans l’attente de nouvelles espérances.
Car heureusement ceux qui ont la soif de justice sociale chevillée au corps sont des battants qui trouvent dans l’adversité des raisons supplémentaires de se battre.
En bon politicien qui veut maintenant tirer
un avantage personnel d’une situation où il est le jouet des intérêts qui le
dépassent mais qu’il se résoud à servir, Tsipras spécule sur la résignattion et le
désenchantement populaire pour sauver ce qui peut l’être de sa
carrière politique.
Soyons certains que contrairement aux
dernières législatives, cette fois il partira avec le préjugé favorable de ceux
qu’il s’est choisi comme maîtres et qu’il devrait bénéficier des voix de ceux qui à Droite ne sont pas trop rancuniers sur son passé.
Le Socialisme a inscrit , dans son histoire, de belles figures à son Panthéon mais il a aussi charrié son lot de renégats qui ont choisi de se coucher plutôt que le combat et, à cet égard, la France n’est pas loin de la pole position.
Celui que les pontes de l’UE dépeignaient comme un dangereux aventurier s’est coulé dans la
peau d’un paisible régisseur dont les capacités de gestion sont strictement
encadrées par la haute finance et qui doit mettre en œuvre les politiques de
régression sociale qui sont la clef de voûte de l’offensive néo-libérale
L’expérimenttaion grecque doit servir de modèle à appliquer dans les pays qui historiquement
ont encore des digues pour résister plus ou moins au maelström et qu’il faut faire sauter