Tsipras demande aux Grecs d’appouver sa politique euraustéritaire
Décidément, le feuilleton Grec nous réserve un flux continu de rebondissements. Après des tergiversations aboutissant à un référendum-surprise semblant pousser à la rupture, Tsipras a choisi de capituler sur toute la ligne, faisant passer trois textes à l’Assemblée en contradiction totale avec son programme. Maintenant, il démissionne pour provoquer de nouvelles élections. Qu’en penser ?
Mais il y a aussi des arguments plus politiques, que décrypte bien Coralie Delaume sur son blog. Au final, Alexis Tsipras n’a plus de majorité politique stable puisqu’il a du compter sur les voix des partis qui avaient soutenu les précédents mémorandums pour les trois textes de cet été, car un certain nombre des députés de sa courte majorité ont décidé de s’y opposer. A moins de former une alliance avec d’autres partis (ce qui est difficilement concevable étant donné que Syriza s’est bâtie sur l’opposition aux partis du passé, accusés de tous les maux), Tsipras est sans majorité. On peut imaginer qu’aujourd’hui, il pense sans doute pouvoir gagner une majorité avec un Syriza expurgé des membres opposés au nouveau mémorandum. Aujourd’hui, il occupe une place centrale dans l’espace politique.
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