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Commentaire de Daniel Paruzzi

sur Critique de l'antiracisme psychotique


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Daniel Paruzzi 25 août 2015 12:19

@Jordi Grau
Vous devez aller plus loin dans votre réflexion, je crois, car vous tombez précisément dans ce que l’auteur appelle la confusion des variables discrètes et continues, en avançant l’argument récurrent de la nuance imperceptible : Comme le dit l’auteur, avec votre raisonnement on démontre que le rouge, le bleu et le jaune n’existent pas, car ce seraient une seule et même couleur, puisque nul ne peut définir « scientifiquement » la frontière entre 2 couleurs voisines. Pourtant, hormis les malheureux daltoniens, tous les hommes sont d’accord pour admettre que le rouge est rouge ou que le vert est vert.


Ce qui fait la race, en réalité, c’est une sorte de fermeture génétique communautaire qui amène un groupe humain à présenter des caractères distinctifs au bout d’un certain nombre de générations : Ainsi, il y a cent ans on parlait même de la « race » des français, des allemands ou des italiens, sous-entendant ainsi que malgré leur appartenance originelle à une race blanche commune, ces peuples s’étaient distingués au fil du temps. Pour le coup, on peut convenir qu’ici les distinctions objectives seraient plutôt difficiles à opérer.

Il est vrai néanmoins que ce qui distingue les races est infime en comparaison de ce qui les rassemble, c’est à dire ce qui fait de l’homme une espèce parfaitement distincte des autres espèces animales. Voilà ce que dit le Christ : Quelle que soit sa race, un homme est un homme et il est, à ce titre, paré de toute la dignité humaine : Il n’y a pas besoin de nier l’existence des races pour admettre cela.

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