@hunter
Je trouve votre « constat » inexact en ce qu’il est excessif. Vos remarques à propos du consumérisme outrancier, stupide, décérébrant, me semble totalement justifiées, pourtant elles ne reflètent pas le comportement de tout le monde. De combien de personnes ? j’en sais rien.
De même, je vous rejoins quand vous dénoncez la vacuité spirituelle ; ce dernier mot est discutable ( discutable ! pas un enjeu de bataille) et pourrait être remplacé par un autre terme que j’ignore et qui n’existe peut-être pas : il s’agit de désigner un mélange -harmonieux, non conflictuel- entre une forme de spiritualité, d’intellect, de .. praticité, d’ouverture d’esprit, d’altruisme, de générosité, de sens critique, de dignité, de sens des responsabilités,... j’en oublie...
... vivre d’une façon « écolo » au sens où l’on pratique l’entraide et la fabrication personnelle ( pour « do it yourself ») et le renoncement volontaire à des objets vantés partout, sans frustration profonde et durable ...
... être conscient qu’on puisse être utile à quelqu’un ou quelque chose sans se prendre pour Jeanne d’Arc ni infliger sa schizophrénie en voulant imiter le Général ou , bien pire, un de ces personnages vulgaires et ultra-mégalo qui ravissent les têtes vides devant les télés.
Voyez donc du côté des « Zèbres » d’A. Jardin. Il-y-a plein de groupes de gens qui agissent bénévolement pour rendre la vie plus facile et douce .
Et je ne veux pas finir ce commentaire sans évoquer Mme. ou Melle. ou M. ou Mondemoiseau Schmoulblouc ou Schmaltz, personnes ordinaires, employés, fonctionnaires, vendeurs, enseignants, medicus ( tous personnels médicaux), pompiers, flics, assistantes sociales, prêtres, etc..., payés et qui font leur travail en respectant une déontologie et le respect des gens auxquels ils ont affaire. J’en ai rencontré, ils existent.
Quant au sursaut politique qui permettrait -peut-être- de réorienter les aspirations de mes contemporains par des mesures inédites, approuvées par une forte majorité, affirmant la responsabilité individuelle, sans nier une destinée collective, et tendant à amenuiser les facilités de la démagogie, je l’attends avec impatience. Et parfois avec beaucoup de blues...
Et encore ! moi j’ai de la chance de vivre ds un pays où malgré l’imperium de l’europourriture on peut espérer et faire des projets, et je peux vivre dignement .
Contrairement à ceux qui viennent s’échouer sur nos côtes.
Je ressens une contradiction amère en moi, et je n’ai pas de réponse dont je sois absolument sûr.