@doctorix
Les hasards de la vie ont fait que, parmi ceux que je voyais comme des grands quand j’étais enfant - par exemple ceux qui avaient un ou deux ans de plus que moi -, il y avait un certain Christian Lajoux. Pour toutes sortes de raisons, il était pour moi comme un modèle (au temps de l’école primaire, puis des premières années du secondaire).
Il a d’abord été surveillant dans un lycée - ce que je serais deux ans plus tard. Puis il est devenu visiteur médical. Enfin, comme vous le savez sans doute, il vient de prendre sa retraite après avoir été PDG de la branche française de Sanofi...
Il était président du LEEM (syndicat de l’industrie pharmaceutique) au moment de l’affaire du Médiator.
Voilà d’où est parti mon travail sur ce même Médiator.
Cf. http://unesanteauxmainsdugrandcapital.hautetfort.com
Pour ma part, j’ai été choqué de voir comment la revue « Prescrire » peut être elle-même très timide sur cette question de l’ensemble du circuit du médicament.
Cependant, je peux la comprendre : la remise en cause doit être générale. Elle nous concerne toutes et tous. Tout dépend du monde dans lequel nous souhaitons vivre.
Le système des brevets est excellent s’il s’agit de développer la capitalisation boursière de Sanofi, par exemple. Il ne peut marcher que si la Sécurité sociale se laisse circonvenir par le Comité économique des produits de santé, qui se rit, lui-même, de la Commission de la transparence.
Ensuite, lorsqu’on se penche sur la question de la recherche, on voit très rapidement à quel point elle est polarisée par une efficacité directement articulée sur la réussite commerciale potentielle d’un produit obtenu sur le fondement... de l’effet placebo... Et tant que ça dure...
Merci de me donner l’occasion de m’entretenir avec vous.