@Berboral
Je réponds à votre question : tous mes collègues ne feront jamais comme moi, il y a trop de dîners, de voyages et de récompenses déguisées pour qu’ils renoncent à prescrire les nouveautés.
Le risque dont vous parlez n’existe donc pas.
Dans l’arsenal thérapeutique qui a plus de dix ans de bouteille, il y a largement de quoi soigner tout et tout le monde, et sans risque.
Ebola étant une foutaise médiatisée, et son traitement une affaire de gros sous sans efficacité, c’est un problème tout à fait secondaire.
Et depuis dix ans, il n’y a rien eu de vraiment nouveau qui mérite le moindre risque, la Chimie étant en pleine impasse (contrairement à ce qu’on a cru longtemps, l’homme est un peu plus qu’une usine à gaz), tout comme la pseudo-science vaccinale.
Mais ma question demeure : acceptez-vous votre rôle de cobaye, et au moins avez-vous conscience d’en être un ?
PS : « ils sont devenus bien trop nombreux aujourd’hui »
Voilà un exemple de mauvais critère.
Il n’y a rien de plus facile que de remplir une salle d’attente, et de voir 50 patients par jour, à 6 minutes par tête. Je l’ai fait, et j’en ai honte.
Vingt patient par jour est un chiffre très raisonnable, qui permet de donne 15 minutes à chacun, et de vivre quand même très confortablement.
C’est ce qui différencie la médecine de l’abattage.
Mais certains patients jaugent leur médecin à l’aune du temps qu’ils poirotent avant de passer en 5 minutes. Plus le premier temps est long, plus le second est court, et plus le médecin est compétent. C’est un choix.