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Commentaire de Manu-H2O

sur L'homéopathie : un artefact de la médecine scientifique


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Manu-H2O 2 septembre 2015 21:29

@Jean Keim

L’effet placébo, ce n’est pas systématique (d’une régularité fiable), mais la mécanique du placébo est intéressante. Il serait bénéfique et salutaire de connaître comment cela s’articule et de trouver les déclencheurs biologiques pour mieux actionner les leviers, mais tout cela est variable selon les pathologies et individus ; très délicat et à risque pour les médecins de cibler certains profils de personne sans garanti… Pour ces raisons et afin d’éviter les dérives, il est préférable de s’en remettre à la recherche et l’expérience scientifique  internationale de la médecine conventionnelle.

Ce phénomène est observé depuis longtemps sur les sujets choisis dans les tests cliniques randomisés, mais l’effet placébo intervient uniquement pour en écarter l’ambiguïté d’avec l’action thérapeutique de la molécule à éprouver. Il serait temps de s’en intéresser un peu plus, mais ces recherches n’ont pas trop d’intérêt pour l’industrie du médicament et ne sont exploitées que par la recherche scientifique médicale.

Rappelant que le placebo peut se révéler être un vrais médicament, y compris dans l’effet blouse blanche et l’art de persuasion du médecin ou voir même par la propre conviction du médecin.


Un fragment d’essai pour interpréter la suggestion et la subjectivité de la croyance :

L’absence de preuve ne constitue pas une preuve, à ce titre le raisonnement de la méthode peut considérer comme similaire le croyant et l’athée. A savoir, l’un croit sans preuve que dieu existe et l’autre qu’il n’existe pas sans preuve ; les deux croient. D’ailleurs, la plupart des athées ne se diraient pas cartésiens s’ils savaient que Descarte était croyant. Sans tenir compte du contexte sociologique de l’époque, difficile de comprendre que cette maxime : « veritas est adæquatio intellectus et rei », vienne du théologien St  Thomas d’Aquin.
Donc, nous sommes tous à des degrés différents et selon notre culture, influençables et interdépendants du phénomène sociétal de notre civilisation. Ce qui confirmerait, que l’observation et la qualification de miracle est dépendante du degré de connaissance, qu’il se manifeste selon les coutumes et influences sociétales dans les limites de la réalité du vivant.


Cdlt


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