@Jean Keim
L’effet
placébo, ce n’est pas systématique (d’une régularité fiable), mais la mécanique
du placébo est intéressante. Il serait
bénéfique et salutaire de connaître comment cela s’articule et de trouver les
déclencheurs biologiques pour mieux actionner les leviers, mais tout cela est
variable selon les pathologies et individus ; très délicat et à risque
pour les médecins de cibler certains profils de personne sans garanti… Pour ces raisons et afin d’éviter les dérives,
il est préférable de s’en remettre à la
recherche et l’expérience scientifique
internationale de la médecine conventionnelle.
Ce phénomène
est observé depuis longtemps sur les sujets choisis dans les tests cliniques
randomisés, mais l’effet placébo intervient uniquement pour en écarter l’ambiguïté
d’avec l’action thérapeutique de la molécule à éprouver. Il serait temps de
s’en intéresser un peu plus, mais ces recherches n’ont pas trop d’intérêt pour
l’industrie du médicament et ne sont exploitées que par la recherche scientifique médicale.
Rappelant
que le placebo peut se révéler être un vrais médicament, y compris dans l’effet
blouse blanche et l’art de persuasion du médecin ou voir même par la propre
conviction du médecin.
Un fragment
d’essai pour interpréter la suggestion et la subjectivité de la croyance :
L’absence de
preuve ne constitue pas une preuve, à ce titre le raisonnement de la méthode
peut considérer comme similaire le croyant et l’athée. A savoir, l’un croit
sans preuve que dieu existe et l’autre qu’il n’existe pas sans preuve ;
les deux croient. D’ailleurs, la plupart
des athées ne se diraient pas cartésiens
s’ils savaient que Descarte était croyant. Sans tenir compte du contexte
sociologique de l’époque, difficile de
comprendre que cette maxime : « veritas est adæquatio intellectus et
rei », vienne du théologien St
Thomas d’Aquin.
Donc, nous sommes tous à des degrés différents et selon notre culture,
influençables et interdépendants du phénomène sociétal de notre civilisation.
Ce qui confirmerait, que l’observation et la qualification de miracle est
dépendante du degré de connaissance, qu’il se manifeste selon les coutumes et
influences sociétales dans les limites de la réalité du vivant.
Cdlt